ABIDJAN - Le chef de l'Etat ivoirien Laurent Gbagbo a affirmé que l'élection présidentielle, sans cesse reportée depuis 2005, se tiendrait en 2009, indique samedi le site internet de la présidence.
"Les élections auront lieu en 2009", a assuré M. Gbagbo, dans un discours prononcé vendredi à Bonikro (centre) et mis en ligne sur le site de la présidence.
"Toutes les dispositions sont prises, les conditions sont petit à petit remplies. Il me faut encore un mois et demi, deux mois, pour regarder la CEI (Commission électorale indépendante), travailler (...) et puis nous fixerons une date précise", a-t-il ajouté.
Lancé en septembre 2008 et prolongé à plusieurs reprises, le recensement électoral conduit par la CEI est censé s'achever prochainement.
Dans un rapport publié lundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait mis en garde contre les conséquences néfastes qu'aurait un nouveau report des élections dans le pays.
Le même jour, l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) avait estimé que le scrutin devait "impérativement se tenir en 2009", menaçant de revoir sa participation au processus de paix au-delà de cette échéance, à la suite de tensions avec le camp présidentiel.
Les ex-rebelles, qui contrôlent le nord du pays depuis leur coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Gbagbo, estiment que les élections "sont possibles cette année", à l'instar des Etats-Unis et de la France.
En mars 2007, les FN et le camp présidentiel ont signé un accord de paix à Ouagadougou, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes. Son application a accusé jusqu'à présent d'importants retards.
"Les élections auront lieu en 2009", a assuré M. Gbagbo, dans un discours prononcé vendredi à Bonikro (centre) et mis en ligne sur le site de la présidence.
"Toutes les dispositions sont prises, les conditions sont petit à petit remplies. Il me faut encore un mois et demi, deux mois, pour regarder la CEI (Commission électorale indépendante), travailler (...) et puis nous fixerons une date précise", a-t-il ajouté.
Lancé en septembre 2008 et prolongé à plusieurs reprises, le recensement électoral conduit par la CEI est censé s'achever prochainement.
Dans un rapport publié lundi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait mis en garde contre les conséquences néfastes qu'aurait un nouveau report des élections dans le pays.
Le même jour, l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) avait estimé que le scrutin devait "impérativement se tenir en 2009", menaçant de revoir sa participation au processus de paix au-delà de cette échéance, à la suite de tensions avec le camp présidentiel.
Les ex-rebelles, qui contrôlent le nord du pays depuis leur coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Gbagbo, estiment que les élections "sont possibles cette année", à l'instar des Etats-Unis et de la France.
En mars 2007, les FN et le camp présidentiel ont signé un accord de paix à Ouagadougou, complété fin 2008, qui prévoit la réunification du pays et l'organisation d'élections libres et transparentes. Son application a accusé jusqu'à présent d'importants retards.