Monsieur le président, quel bilan partiel faites-vous de votre visite dans la région du Moyen-Comoé ?
Le bilan est plausible. En ce sens que de Bettié jusqu'à Agnibilékrou, la mobilisation n'a cessé de croître. Ce sont des populations en liesse que nous avons traversées aussi bien dans les cités villageoises que dans les grands centres que sont Abengourou et Agnibilékrou. Et je me félicite de tous ces grands rassemblements.
Ces grands rassemblements vous donnent-ils une assurance quant à votre élection ?
Ce sentiment, nous l'avons dès le départ. Dans la mesure où ce sont les représentants à ces populations, réunis au congrès du parti, qui m'ont demandé de me présenter. Donc, je ne doute pas de ce que ces populations voteront pour moi. Et ces populations, qui représentent la majorité des électeurs de Côte d'Ivoire, voteront pour le Pdci-Rda et son candidat.
Vous avez, dans votre discours à Abengourou, pris un ferme engagement. Est-ce à dire que le Pdci passe à la vitesse supérieure pour exiger les élections ?
Non, pas du tout. L'engagement est permanent au niveau du Pdci de faire en sorte que les élections aient lieu cette année ! De faire en sorte aussi que nous gagnions ces élections.
M. le président, êtes-vous sûr que les élections seront organisées cette année ?
Je l'espère. Je l'espère. Je ne vois pas ce qui pourrait pousser nos adversaires à vouloir encore différer l'organisation des élections.
Pour l'instant, le désarmement n'est pas encore effectif.
Non. Toutefois, la situation actuelle permet d'aller aux élections. C'est vrai, c'est une situation de ni guerre, ni paix, mais cela permet d'aller aux élections. Il y a des pays où des élections ont été organisées alors qu'une partie du pays était encore en pleine guerre.
Est-ce que cela serait en harmonie avec la constitution ivoirienne ?
La constitution n'a rien à voir avec cette guerre survenue en dehors de la constitution…Nous sommes dans une situation de ni paix, ni guerre, situation de non désarmement, situation également de non développement, etc…Mais, je dis que pour mettre fin à tout cela, il faut aller aux élections.
Après le Moyen-Comoé et le Zanzan, allez-vous visiter d'autres régions ? Et dans combien de temps ?
Oui, nous devons aller dans toutes les régions de Côte d'Ivoire. Après le Zanzan, nous allons réfléchir pour savoir par où commencer à nouveau.
Quelle est votre opinion sur certains cadres Pdci qui travaillent pour vos adversaires ?
Ça ne peut être que le travail de trahison.
La 1ère dame de Côte d'Ivoire vient d'être auditionnée par un juge français. N'est-ce pas là une façon de dire que la Côte d'Ivoire est tombée très bas ?
Je n'en sais rien. Au moins si on les laissait poser la question, on aurait su la réponse qu'elle aurait donnée. Non, ce n'est pas cela qui aurait principalement démoli l'image de la Côte d'Ivoire ! C'est surtout le fond. Que dans un crime comme celui du meurtre contre Kieffer, la 1ère dame soit impliquée. C'est parce qu'elle est impliquée qu'elle est interrogée. Et dès lors qu'il s'agit de la justice, on ne peut pas s'en mêler comme ça.
Qu'est-ce que vous voulez dire par "c'est parce qu'elle est impliquée qu'elle est interrogée " ?
Mais, bien sûr ! Pourquoi, moi, les juges n'ont pas souhaité me rencontrer pour m'interroger ? Il faut bien quelque chose ! C'est parce qu'elle est soupçonnée de participation à ce coup qu'elle est interrogée.
Interview réalisée par Eddy Péhé
Le bilan est plausible. En ce sens que de Bettié jusqu'à Agnibilékrou, la mobilisation n'a cessé de croître. Ce sont des populations en liesse que nous avons traversées aussi bien dans les cités villageoises que dans les grands centres que sont Abengourou et Agnibilékrou. Et je me félicite de tous ces grands rassemblements.
Ces grands rassemblements vous donnent-ils une assurance quant à votre élection ?
Ce sentiment, nous l'avons dès le départ. Dans la mesure où ce sont les représentants à ces populations, réunis au congrès du parti, qui m'ont demandé de me présenter. Donc, je ne doute pas de ce que ces populations voteront pour moi. Et ces populations, qui représentent la majorité des électeurs de Côte d'Ivoire, voteront pour le Pdci-Rda et son candidat.
Vous avez, dans votre discours à Abengourou, pris un ferme engagement. Est-ce à dire que le Pdci passe à la vitesse supérieure pour exiger les élections ?
Non, pas du tout. L'engagement est permanent au niveau du Pdci de faire en sorte que les élections aient lieu cette année ! De faire en sorte aussi que nous gagnions ces élections.
M. le président, êtes-vous sûr que les élections seront organisées cette année ?
Je l'espère. Je l'espère. Je ne vois pas ce qui pourrait pousser nos adversaires à vouloir encore différer l'organisation des élections.
Pour l'instant, le désarmement n'est pas encore effectif.
Non. Toutefois, la situation actuelle permet d'aller aux élections. C'est vrai, c'est une situation de ni guerre, ni paix, mais cela permet d'aller aux élections. Il y a des pays où des élections ont été organisées alors qu'une partie du pays était encore en pleine guerre.
Est-ce que cela serait en harmonie avec la constitution ivoirienne ?
La constitution n'a rien à voir avec cette guerre survenue en dehors de la constitution…Nous sommes dans une situation de ni paix, ni guerre, situation de non désarmement, situation également de non développement, etc…Mais, je dis que pour mettre fin à tout cela, il faut aller aux élections.
Après le Moyen-Comoé et le Zanzan, allez-vous visiter d'autres régions ? Et dans combien de temps ?
Oui, nous devons aller dans toutes les régions de Côte d'Ivoire. Après le Zanzan, nous allons réfléchir pour savoir par où commencer à nouveau.
Quelle est votre opinion sur certains cadres Pdci qui travaillent pour vos adversaires ?
Ça ne peut être que le travail de trahison.
La 1ère dame de Côte d'Ivoire vient d'être auditionnée par un juge français. N'est-ce pas là une façon de dire que la Côte d'Ivoire est tombée très bas ?
Je n'en sais rien. Au moins si on les laissait poser la question, on aurait su la réponse qu'elle aurait donnée. Non, ce n'est pas cela qui aurait principalement démoli l'image de la Côte d'Ivoire ! C'est surtout le fond. Que dans un crime comme celui du meurtre contre Kieffer, la 1ère dame soit impliquée. C'est parce qu'elle est impliquée qu'elle est interrogée. Et dès lors qu'il s'agit de la justice, on ne peut pas s'en mêler comme ça.
Qu'est-ce que vous voulez dire par "c'est parce qu'elle est impliquée qu'elle est interrogée " ?
Mais, bien sûr ! Pourquoi, moi, les juges n'ont pas souhaité me rencontrer pour m'interroger ? Il faut bien quelque chose ! C'est parce qu'elle est soupçonnée de participation à ce coup qu'elle est interrogée.
Interview réalisée par Eddy Péhé
