48 heures après le passage du représentant permanent de la Côte d’Ivoire devant le Conseil de sécurité de l’Onu, le Chef de l’état apportera des précisions sur la date de l’élection.
Le représentant permanent de la Côte d’Ivoire près les Nations unies, l’ambassadeur Alcide Djédjé, a déclaré hier devant le Conseil de sécurité que le premier tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu entre le 11 octobre et le 6 décembre 2009.
Cette information a été accueillie avec enthousiasme quand on sait que, depuis quelque temps, la date des élections fait l’objet de débats voire de polémiques entre les différentes parties.
Le président du Rdr, Alassane Ouattara, n’a eu de cesse de dire, ces dernières semaines, que cette élection devra se tenir impérativement le 11 octobre. Étant donné que c’est cette date qui a été proposée au Chef de l’Etat par la Commission électorale indépendante (Cei) pour validation, comme le stipule la Constitution.
Mais il reste entendu que le Chef de l’Etat peut également, à partir de la proposition de la Cei et selon ses pouvoirs discrétionnaires, décider une autre date qui ne soit certainement pas très loin de celle de la Cei.
C’est pourquoi, certains observateurs n’hésitent pas à avancer que le Président Laurent Gbagbo pourrait décider de se conformer à la Constitution, qu’il a toujours défendue, en fixant comme date du premier tour de la présidentielle le dernier dimanche du mois d’octobre, c’est-à-dire le 25 dudit mois. En effet, depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, c’est à cette date que tous les cinq ans, a lieu la présidentielle ivoirienne suivie des autres scrutins les mois qui suivent.
Dans le message enregistré hier par la télévision ivoirienne et qui devrait être diffusé demain, selon des sources proches au Palais présidentiel, le Président de la République précisera, nul doute, la date de la présidentielle qui devrait se situer dans la fourchette annoncée par l’ambassadeur Djédjé.
C’est dire que ce débat devenu lancinant autour de la date des élections trouvera un terme dans les tout prochains jours pour que, désormais, on se consacre aux vrais sujets et tâches qui en valent la peine, à savoir : le désarmement, les questions militaires, l’unicité des caisses de l’Etat, le redéploiement effectif de l’administration sur toute l’étendue du territoire, etc.
Abel Doualy
Le représentant permanent de la Côte d’Ivoire près les Nations unies, l’ambassadeur Alcide Djédjé, a déclaré hier devant le Conseil de sécurité que le premier tour de la présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu entre le 11 octobre et le 6 décembre 2009.
Cette information a été accueillie avec enthousiasme quand on sait que, depuis quelque temps, la date des élections fait l’objet de débats voire de polémiques entre les différentes parties.
Le président du Rdr, Alassane Ouattara, n’a eu de cesse de dire, ces dernières semaines, que cette élection devra se tenir impérativement le 11 octobre. Étant donné que c’est cette date qui a été proposée au Chef de l’Etat par la Commission électorale indépendante (Cei) pour validation, comme le stipule la Constitution.
Mais il reste entendu que le Chef de l’Etat peut également, à partir de la proposition de la Cei et selon ses pouvoirs discrétionnaires, décider une autre date qui ne soit certainement pas très loin de celle de la Cei.
C’est pourquoi, certains observateurs n’hésitent pas à avancer que le Président Laurent Gbagbo pourrait décider de se conformer à la Constitution, qu’il a toujours défendue, en fixant comme date du premier tour de la présidentielle le dernier dimanche du mois d’octobre, c’est-à-dire le 25 dudit mois. En effet, depuis l’indépendance de la Côte d’Ivoire, c’est à cette date que tous les cinq ans, a lieu la présidentielle ivoirienne suivie des autres scrutins les mois qui suivent.
Dans le message enregistré hier par la télévision ivoirienne et qui devrait être diffusé demain, selon des sources proches au Palais présidentiel, le Président de la République précisera, nul doute, la date de la présidentielle qui devrait se situer dans la fourchette annoncée par l’ambassadeur Djédjé.
C’est dire que ce débat devenu lancinant autour de la date des élections trouvera un terme dans les tout prochains jours pour que, désormais, on se consacre aux vrais sujets et tâches qui en valent la peine, à savoir : le désarmement, les questions militaires, l’unicité des caisses de l’Etat, le redéploiement effectif de l’administration sur toute l’étendue du territoire, etc.
Abel Doualy