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Politique Publié le mercredi 29 avril 2009 | Le Nouveau Réveil

Réactions du PDCI, du RDR et du MFA

Alphonse Djédjé Mady (Secrétaire général du Pdci) : “Que Gbagbo nous donne une date précise et non une période”

"Que Alcide Djédjé soit obligé d'aller faire l'annonce de la date des élections à l'Onu, il a travesti la question internationale. Car, il ne revient pas à un diplomate d'annoncer la date des élections, alors même que la Commission électorale a proposé le 11 octobre 2009. Nous attendons que le président Laurent Gbagbo réponde à la proposition de la Commission électorale indépendante (Cei) en nous donnant une date précise et non une période. Cette annonce est donc nulle et de nul effet.


Légré Philippe (Secrétaire général du Mfa) : " Nous attendons de voir "

Nous souhaitons que les élections soient organisées. Le Mfa n'est pas contre les élections. Mais le Mfa a fait des analyses et des propositions. Donc si les élections doivent avoir lieu le 06 décembre c'est une bonne chose. Nous souhaitons bonne chance, car la tenue des élections est notre souhait le plus ardent. Au Mfa, nous considérons que c'est un défi. Mais d'ici là, nous attendons de voir. Nous encourageons tout de même les organisateurs des élections ".


Amadou Soumahoro (Secrétaire national chargé des Affaires politiques du Rdr) : " Nous voulons les élections en octobre 2009 et non en décembre "

" Notre position est celle des accords de Ouagadougou qui stipulent que la Cei est la seule institution chargée d'organiser les élections. Donc tout autre intervention est nulle et de nul effet. Seule a valeur la proposition de la Cei. Et le mois d'octobre a été proposé par la Cei. C'est un impératif pour nous d'aller aux élections en octobre 2009. Que le chef de l'Etat prenne un décret pour officialiser la proposition de la Cei. La position du Rdr est claire sur cette question. Nous voulons les élections en octobre 2009 et non en décembre. Car décembre, c'est un stratagème pour nous emmener en 2010. L'intervention de l'ambassadeur Alcide Djédjé n'engage que lui-même. Car il n'en a pas la compétence ".

Propos recueillis par François Bécanthy
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