Du 16 au 22 mars, les acteurs du secteur de l’eau se sont retrouvés à Istanbul, en Turquie, pour débattre des enjeux du précieux liquide.
Le 5ème forum mondial de l’eau s’est tenu du 16 au 22 mars derniers à Istanbul en Turquie. Et ce, en présence des officiels turcs et de plusieurs personnalités du monde. A l’instar des autres pays, la Côte d’Ivoire était présente à ce grand rendez-vous sur la problématique de l’eau à travers plusieurs organisations du secteur. Cette année, le thème de cette rencontre mondiale était «Bridging divides for water», en français «Etablir des passerelles entre nos divergences».
Selon le président du Conseil mondial de l’eau, M. Loïc Fauchon, il y eu «100 sessions thématiques qui se sont déroulées tout au long de cette semaine et les participants se sont efforcés d’apporter des réponses et une meilleure compréhension des questions essentielles sur l’eau grâce à des débats entre différents participants». Avant de préciser que plusieurs présentations de haut niveau sur le travail accompli dans différentes régions du monde ont été faites afin d’identifier des solutions à leurs problèmes d’eau.
Il y a eu aussi des formations destinées aux participants qui se sont déroulées au Centre de connaissance et d’autres activités éducatives pour enfants et adultes au sein du Village mondial pour l’éducation à l’eau. Ainsi que des séances de formation destinées aux journalistes. M. Loïc Fauchon a aussi saisi cette occasion pour expliquer que l’offre en eau coûte «beaucoup plus cher aujourd’hui dans un contexte d’évolution climatique et de crise financière. Accroître l’offre met en péril le milieu naturel», a-t-il affirmé.
M. Fauchon, qui s’adressait aux 28.000 personnes venues de 180 pays, a tenu à prévenir les consommateurs du précieux liquide contre ce qu’il qualifie de «comportements de plus en plus déraisonnables et inconséquents». Avant d’appeler les populations à adopter des pratiques “conséquentes” telles que la consommation “modérée “ ou raisonnée de l’eau afin d’éviter les gaspillages qui contribuent à une hausse vertigineuse de la demande.
Le président turc, M. Abdullah Gul , lui, a salué le choix de son pays pour cette importante rencontre. Ainsi que l’arrivée de 25 chefs d’Etat et quelque 180 ministres de gouvernement à la cérémonie d’ouverture. Selon un rapport des Nations unies, rendu public la veille de la tenue du Forum mondial de l’eau, la population mondiale, qui s’élève aujourd’hui à 6,5 milliards d’habitants, devrait dépasser les 9 milliards en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter de 64 milliards de m3/an. Le même document indique que près de 20% de la population mondiale, soit 1,1 milliard de personnes, n’ont pas accès à l’eau potable et 40% n’ont pas accès aux installations sanitaires de base, en raison de la répartition inéquitable, de la mauvaise gestion et de l’insuffisance des investissements dans les infrastructures. Alors que l’eau est une ressource limitée précieuse. Elle ne représente que 2,5% de l’ensemble des ressources en eau de la planète. L’eau douce disponible, elle ne représente pas moins de 0,5% des réserves en eau de la planète.
Le Forum mondial de l’eau est organisé par le Conseil mondial de l’eau, en collaboration avec le pays hôte tous les trois ans. Le prochain forum, le 6e du genre, se tiendra en mars 2012 en Afrique du Sud.
Théodore Kouadio
Envoyé Spécial à Istanbul (Turquie)
Le 5ème forum mondial de l’eau s’est tenu du 16 au 22 mars derniers à Istanbul en Turquie. Et ce, en présence des officiels turcs et de plusieurs personnalités du monde. A l’instar des autres pays, la Côte d’Ivoire était présente à ce grand rendez-vous sur la problématique de l’eau à travers plusieurs organisations du secteur. Cette année, le thème de cette rencontre mondiale était «Bridging divides for water», en français «Etablir des passerelles entre nos divergences».
Selon le président du Conseil mondial de l’eau, M. Loïc Fauchon, il y eu «100 sessions thématiques qui se sont déroulées tout au long de cette semaine et les participants se sont efforcés d’apporter des réponses et une meilleure compréhension des questions essentielles sur l’eau grâce à des débats entre différents participants». Avant de préciser que plusieurs présentations de haut niveau sur le travail accompli dans différentes régions du monde ont été faites afin d’identifier des solutions à leurs problèmes d’eau.
Il y a eu aussi des formations destinées aux participants qui se sont déroulées au Centre de connaissance et d’autres activités éducatives pour enfants et adultes au sein du Village mondial pour l’éducation à l’eau. Ainsi que des séances de formation destinées aux journalistes. M. Loïc Fauchon a aussi saisi cette occasion pour expliquer que l’offre en eau coûte «beaucoup plus cher aujourd’hui dans un contexte d’évolution climatique et de crise financière. Accroître l’offre met en péril le milieu naturel», a-t-il affirmé.
M. Fauchon, qui s’adressait aux 28.000 personnes venues de 180 pays, a tenu à prévenir les consommateurs du précieux liquide contre ce qu’il qualifie de «comportements de plus en plus déraisonnables et inconséquents». Avant d’appeler les populations à adopter des pratiques “conséquentes” telles que la consommation “modérée “ ou raisonnée de l’eau afin d’éviter les gaspillages qui contribuent à une hausse vertigineuse de la demande.
Le président turc, M. Abdullah Gul , lui, a salué le choix de son pays pour cette importante rencontre. Ainsi que l’arrivée de 25 chefs d’Etat et quelque 180 ministres de gouvernement à la cérémonie d’ouverture. Selon un rapport des Nations unies, rendu public la veille de la tenue du Forum mondial de l’eau, la population mondiale, qui s’élève aujourd’hui à 6,5 milliards d’habitants, devrait dépasser les 9 milliards en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter de 64 milliards de m3/an. Le même document indique que près de 20% de la population mondiale, soit 1,1 milliard de personnes, n’ont pas accès à l’eau potable et 40% n’ont pas accès aux installations sanitaires de base, en raison de la répartition inéquitable, de la mauvaise gestion et de l’insuffisance des investissements dans les infrastructures. Alors que l’eau est une ressource limitée précieuse. Elle ne représente que 2,5% de l’ensemble des ressources en eau de la planète. L’eau douce disponible, elle ne représente pas moins de 0,5% des réserves en eau de la planète.
Le Forum mondial de l’eau est organisé par le Conseil mondial de l’eau, en collaboration avec le pays hôte tous les trois ans. Le prochain forum, le 6e du genre, se tiendra en mars 2012 en Afrique du Sud.
Théodore Kouadio
Envoyé Spécial à Istanbul (Turquie)