Sécurisation des élections : Le Général Bakayoko fait le point avec son armée

Hier, dimanche 03 mai, le grand commandement militaire des Forces Armées des Forces Nouvelles, les officiers, les commandants de zones, la direction générale de la police et de la gendarmerie et le secrétaire général des FN, ont eu une rencontre au secrétariat général, afin d'instruire les autorités militaires sur le déploiement des 8. 000 éléments pour la sécurisation des élections en Côte d'Ivoire. Commencée à 14 heures, la rencontre a pris fin autour de 17 heures. A leur sortie, le Général Soumaïla Bakayoko, chef d'état major des FAFN a répondu aux questions des journalistes présents.


Mon général, vous venez d'une rencontre. De quoi avez-vous discuté ?

Nous nous sommes réunis avec tout le grand commandement. Egalement avec nos commandants de zones, nos préfets de police et nos commandants de compagnie de gendarmerie. Evidemment, c'est par rapport aux sujets qui est d'actualité, à savoir le déploiement des forces de sécurité sur l'ensemble du territoire. Je veux parler des 8. 000 éléments des Forces Armées des Forces Nouvelles et des Forces de Défense et de Sécurité qui vont être redéployés probablement la semaine prochaine sur l'ensemble du territoire. Il était important pour nous de montrer à nos subordonnés l'intérêt de ce déploiement des forces. Cela répond, non seulement à la sécurisation de l'ensemble du processus, mais aussi au schéma que nous avons mis en place pour sécuriser les élections. Et, partant de là, évidemment ils pourront résoudre les problèmes de police qui sont au quotidien dans nos zones et aussi améliorer l'ensemble de l'aspect sécuritaire sur l'ensemble du territoire.


Concrètement, qu'est-ce qu'on peut retenir de cette rencontre?

De cette rencontre, on peut retenir que tous nos Com-Zones ont pris acte de cela et qu'ils s'impliquent totalement. Ainsi que la direction de la police et de la gendarmerie. Pour faire en sorte que tous ceux qui ont été affectés dans les différentes brigades mixtes de gendarmerie et dans les commissariats mixtes de police puissent répondre à l'appel au moment venu. Donc, il était nécessaire qu'ils soient présents et qu'ils prennent directement les instructions et les ordres avec nous. Et donc, nous avons noté l'implication de tous de faire en sorte que ce déploiement soit une réalité sur l'ensemble du territoire de la Côte d'Ivoire.


Et à ce propos, quelles sont les instructions qui ont été données ?

Les instructions, ils le savent bien. Ce sont des militaires, ce sont des officiers. Ils savent de quoi il s'agit. En pareille situation, ce qu'il y a à faire, ils le feront de telle sorte que les brigades de gendarmerie puissent fonctionner de façon mixte et paritaire. Les commissariats de police aussi. Et cela, au fur et à mesure que nous allons leur demander de les activer.

DELMAS ABIB