La direction nationale a décidé de mettre en place sa propre structure de financement en vue d’assurer la survie des écoles.
Face à la situation difficile que connaît l’enseignement catholique, avec les grèves à répétition, les rapports humains difficiles, et la démotivation du personnel pour salaires impayés du fait de l’irrégularité de versement de la subvention de l’Etat, l’Eglise a décidé de prendre ses responsabilités. En instituant le fonds national de soutien et de promotion de l’enseignement catholique (Fonaspec). Au cours d’un point de presse qu’il a animé hier au Centre d’accueil missionnaire, (Cam) avec les membres de son bureau, le père Yao Kouadio Marcellin, directeur national, a annoncé son lancement officiel, mardi prochain à 9h à la salle de conférences de la cathédrale Saint-Paul du Plateau sous le parrainage du Nonce apostolique Mgr Ambroise Madtha.
Ce fonds s’impose, selon le père Marcellin, pour sauver l’enseignement catholique dont «le problème est sa trop grande dépendance vis-à-vis de l’Etat».
Qui, jusqu’à fin avril 2008, lui devait plus de 3milliards 500 millions. Dans le cadre du Ppte, il a versé seulement hier sur le compte de l’Eglise, la somme de 1.121.000.000 F et doit encore 1.527.000000 F pour solder sa subvention de l’année 2007-2008. Quand aux décisions de la subvention 2008-2009, elles ne sont pas encore sorties. Pour mobiliser les responsables autour de la question du Fonaspec, des tournées de sensibilisation ont déjà eu lieu dans les écoles. Selon M. Kanga Jean, le directeur financier de l’enseignement catholique, il faut au moins 1.500.000.000F dans les caisses du fonds pour que l’enseignement catholique puisse sortir de la zone de turbulences.
Les enseignants et le personnel administratif des 15 directions diocésaines de l’enseignement catholique sont estimés à 4351 pour une masse salariale annuelle d’environ 4,5 milliards. L’effectif des élèves, en cette année 2008-2009, est de 115 311.
Marie-Adèle Djidjé
Face à la situation difficile que connaît l’enseignement catholique, avec les grèves à répétition, les rapports humains difficiles, et la démotivation du personnel pour salaires impayés du fait de l’irrégularité de versement de la subvention de l’Etat, l’Eglise a décidé de prendre ses responsabilités. En instituant le fonds national de soutien et de promotion de l’enseignement catholique (Fonaspec). Au cours d’un point de presse qu’il a animé hier au Centre d’accueil missionnaire, (Cam) avec les membres de son bureau, le père Yao Kouadio Marcellin, directeur national, a annoncé son lancement officiel, mardi prochain à 9h à la salle de conférences de la cathédrale Saint-Paul du Plateau sous le parrainage du Nonce apostolique Mgr Ambroise Madtha.
Ce fonds s’impose, selon le père Marcellin, pour sauver l’enseignement catholique dont «le problème est sa trop grande dépendance vis-à-vis de l’Etat».
Qui, jusqu’à fin avril 2008, lui devait plus de 3milliards 500 millions. Dans le cadre du Ppte, il a versé seulement hier sur le compte de l’Eglise, la somme de 1.121.000.000 F et doit encore 1.527.000000 F pour solder sa subvention de l’année 2007-2008. Quand aux décisions de la subvention 2008-2009, elles ne sont pas encore sorties. Pour mobiliser les responsables autour de la question du Fonaspec, des tournées de sensibilisation ont déjà eu lieu dans les écoles. Selon M. Kanga Jean, le directeur financier de l’enseignement catholique, il faut au moins 1.500.000.000F dans les caisses du fonds pour que l’enseignement catholique puisse sortir de la zone de turbulences.
Les enseignants et le personnel administratif des 15 directions diocésaines de l’enseignement catholique sont estimés à 4351 pour une masse salariale annuelle d’environ 4,5 milliards. L’effectif des élèves, en cette année 2008-2009, est de 115 311.
Marie-Adèle Djidjé