Après l’audience que lui a accordée, mardi, à Yamoussoukro, le Président Laurent Gbagbo, le secrétaire d’Etat français, Alain Joyandet a eu plusieurs entretiens, hier, avec les acteurs politiques représentés au parlement et ceux membres du Cadre permanent de concertation. L’émissaire du Président français Nicolas Sarkozy a déclaré que son pays ne se mêlait pas du débat qui a cours actuellement en Côte d’Ivoire sur la fixation de la date précise du premier tour de l’élection présidentielle. «Il n’appartient pas à la France d’arbitrer les dates de cette élection. Vous savez que nous exigeons essentiellement, comme l’ensemble de la communauté internationale, que ces élections aient lieu dans des délais les plus rapprochés. En tout état de cause, évidemment avant la fin de l’année, après les discussions entre les différentes parties sur la date précise de ces élections et le mois précis. La Commission électorale est là aussi, je crois que c’est un dialogue qui appartient aux Ivoiriens eux-mêmes. La France ne veut pas faire d’ingérence sur le choix de la date», a déclaré Alain Joyandet, à la fin de la séance de travail qui a duré une heure. L’objectif des rencontres avec les parties, a-t-il expliqué, est, selon lui, d’«essayer d’avoir une vision globale de la situation et trouver une concordance de vues complètes sur la volonté de l’ensemble des parties d’arriver aux élections et ce, le plus rapidement possible». Ainsi, après M. Ouattara, de 9h 35 à 10h30, le ministre français s’est rendu à la Primature où il a été reçu par le chef du gouvernement Guillaume Kigbafori Soro. Il a ensuite mis le cap sur la résidence de l’ambassadeur de France, à Cocody, où il a reçu les délégations des autres partis politiques : Fpi, Mfa, Udpci, Pdci-Rda.
P. N. Zobo
P. N. Zobo