Happé par les journalistes aux aguets à sa sortie d'audience, hier, chez le président du RDR, le Secrétaire d'Etat français à la Coopération, M. Alain Joyandet, a donné un aperçu de l'entretien qu'ils ont eu, hier matin. "Nous exigeons, essentiellement, comme l'ensemble de la communauté internationale, que ces élections aient lieu le plus tôt possible. A l'issue des entretiens avec les partis, il y a la volonté d'aller aux élections le plus rapidement possible", dixit l'homme d'Etat français. Appelé à se prononcer sur la date exacte, il estime qu'"il n'appartient pas à la France d'arbitrer les dates de cette élection, mais plutôt aux Ivoiriens eux-mêmes de faire le choix des dates au terme de discussions entre les différents partis y compris la Cei et les forces impartiales. C'est plus un dialogue pour trouver une concordance complète" C'est une journée extrêmement chargée que celle d'hier pour l'émissaire du gouvernement français. Il a également fait cas de sa rencontre avec le chef de l'Etat ivoirien, 24 heures plus tôt, qui a ouvert la voie des consultations avec l'ensemble de la classe politique." Après avoir rencontré le président Gbagbo, je rencontre maintenant l'ensemble des responsables politiques y compris les responsables des partis qui ne sont pas intégrés mais qui sont représentés au parlement pour essayer d'avoir une vision globale de la situation", a indiqué Alain Joyandet. Toujours dans la journée d'hier, il est passé à la primature avant de recevoir les partis politiques suscités. Notamment les signataires de Marcoussis. Avec ceux-ci, les discussions, de par leur contenu, ne sont pas différentes des autres rencontres avec les acteurs de la vie politique ivoirienne. En somme, le Secrétaire d'Etat français Joyandet, qui devrait quitter Abidjan aujourd'hui, repart pour la France, avec la certitude d'avoir pris bonne note de la situation en Côte d'Ivoire.
Marc Koffi
Marc Koffi