Les femmes sont déterminées à jouer désormais les premiers rôles dans la société ivoirienne. Une conférence a été organisée mercredi à Abidjan pour définir les stratégies de leur “prise du pouvoir”.
« Nous ne voulons pas faire seulement la cuisine et applaudir. Nous voulons aussi être candidates ». C'est l'engagement pris mercredi par les femmes de Côte d'Ivoire qui sont déterminées à ne plus jouer les seconds rôles dans la société. Ce fut à l'occasion de la conférence organisée à l'hôtel du district par la Plate forme des femmes pour gagner (Pfg) et qui avait pour thème : « Le rôle de la femme dans le processus électoral ». A cette occasion des personnes ressources, toutes des femmes sont intervenues pour donner les rudiments de ''la prise du pouvoir'' à leurs sœurs. Dans un premier temps, Dr Fatoumata Diop Traoré, vice-présidente de la Cei a fait une présentation de cette institution et du processus électoral. Elle estime que, les femmes doivent sensibiliser leurs sœurs à aller se faire enrôler. De fait, elles pourront prendre part au vote pour « faire changer les choses ». Leur participation aux étapes du processus électoral et leur connaissance de l'organisation des élections sont des atouts majeurs qui, selon la vice-présidente de la Cei, pourraient propulser les Ivoiriennes dans les sphères de décision. Dr Marie-Paule Kodjo, présidente de la Coordination des femmes pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofem-ci) a axé son intervention sur « l'impérieuse nécessité des femmes à se faire enrôler et à se présenter aux différentes élections ». Sur ce point, la présidente de l'Ong Playdoo et ses sœurs veulent rafler 50% des mairies au cours des élections locales car, a-t-elle estimé, « le nombre de neuf femmes sur les 188 maires que compte le pays est un affront pour la gent féminine ». Me Bley Madeleine, présidente du Réseau des femmes des partis politiques (Refepci) explique pour sa part que l'affirmation des femmes passe aussi par leur participation au vote en tant qu'électrices et en tant que candidates « pour faire disparaître le déséquilibre de fait constaté dans les instances de décision ». Au terme de ces interventions, Me Christine Bitty-Kouyaté, présidente du Pfg a été ferme : « Les femmes constituent 50% de la population, ce qui nous vaut l'appellation de bétail électoral. Chères sœurs, prenons-nous au sérieux et agissons en direct sur le processus électoral pour faire changer les choses », a-t-elle exhorté ses compatriotes.
Kra Bernard (Stagiaire)
« Nous ne voulons pas faire seulement la cuisine et applaudir. Nous voulons aussi être candidates ». C'est l'engagement pris mercredi par les femmes de Côte d'Ivoire qui sont déterminées à ne plus jouer les seconds rôles dans la société. Ce fut à l'occasion de la conférence organisée à l'hôtel du district par la Plate forme des femmes pour gagner (Pfg) et qui avait pour thème : « Le rôle de la femme dans le processus électoral ». A cette occasion des personnes ressources, toutes des femmes sont intervenues pour donner les rudiments de ''la prise du pouvoir'' à leurs sœurs. Dans un premier temps, Dr Fatoumata Diop Traoré, vice-présidente de la Cei a fait une présentation de cette institution et du processus électoral. Elle estime que, les femmes doivent sensibiliser leurs sœurs à aller se faire enrôler. De fait, elles pourront prendre part au vote pour « faire changer les choses ». Leur participation aux étapes du processus électoral et leur connaissance de l'organisation des élections sont des atouts majeurs qui, selon la vice-présidente de la Cei, pourraient propulser les Ivoiriennes dans les sphères de décision. Dr Marie-Paule Kodjo, présidente de la Coordination des femmes pour les élections et la reconstruction post-crise (Cofem-ci) a axé son intervention sur « l'impérieuse nécessité des femmes à se faire enrôler et à se présenter aux différentes élections ». Sur ce point, la présidente de l'Ong Playdoo et ses sœurs veulent rafler 50% des mairies au cours des élections locales car, a-t-elle estimé, « le nombre de neuf femmes sur les 188 maires que compte le pays est un affront pour la gent féminine ». Me Bley Madeleine, présidente du Réseau des femmes des partis politiques (Refepci) explique pour sa part que l'affirmation des femmes passe aussi par leur participation au vote en tant qu'électrices et en tant que candidates « pour faire disparaître le déséquilibre de fait constaté dans les instances de décision ». Au terme de ces interventions, Me Christine Bitty-Kouyaté, présidente du Pfg a été ferme : « Les femmes constituent 50% de la population, ce qui nous vaut l'appellation de bétail électoral. Chères sœurs, prenons-nous au sérieux et agissons en direct sur le processus électoral pour faire changer les choses », a-t-elle exhorté ses compatriotes.
Kra Bernard (Stagiaire)
