Une délégation de la Fondation Carter, spécialisée dans la promotion de la démocratie, a échangé hier avec la Commission électorale indépendante (Cei). Dirigée par Mme Sabina Vigani, Directrice du Bureau d'Abidjan, la délégation a dit être venue partager avec la Cei, un certain nombre d'inquiétudes relativement au processus électoral. Ces inquiétudes ont pour noms, la date des élections, les conditions difficiles dans lesquelles les Cei locales travaillent et la question des accréditations. Le président de la Cei, Robert Beugré Mambé, a fait savoir que « la Cei a choisi de parler peu et d'agir assez ». La date des élections a-t-il affirmé, a été déjà proposée au gouvernement assortie de quatre conditions essentielles pour son respect. Pour lui, les opérations d'identification de la population et de recensement électoral qui ont repris récemment pour leur phase ultime auraient pu s'achever depuis longtemps si des difficultés financières n'avaient pas été rencontrées dans leur exécution. A ce jour, a-t-il poursuivi, nous avons enrôlé plus de 70% des populations cibles et visité plus de 98% des 11.023 centres de collecte. Pour lui, avec le traitement de toutes ces données, l'on disposera de listes électorales fiables qui seront dès le départ acceptées et adoptées par les partis politiques. « La transparence de ce processus nous préoccupe car c'est sur cette base que nous serons jugés. Nous ferons tout pour organiser des élections démocratiques qui répondent aux normes internationales », a notamment insisté le président de la Cei pour qui les Ivoiriens et les amis de la Côte d'Ivoire doivent être sereins quant à la transparence du scrutin.
K.B.
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