TECHNI-HELP, une société suisse spécialisée dans la sécurité civile, est depuis quelques jours à Abidjan où elle explore toutes les possibilités d’installation. Nous avons rencontré M. Solazzi Stéphane, le directeur général de cette entreprise.
Notre Voie : M. Solazzi Stéphane, vous êtes directeur général de la société suisse TECHNI-HELP. Que faites-vous concrètement ?
Solazzi Stéphane : La société TECHNI-HELP est spécialisée dans la sécurité civile et met en place des concepts d’analyse et de gestion des signaux d’alarme. Notre projet en Côte d’Ivoire, c’est de mettre en place une centrale d’alarme qui permet de gérer tous les signaux d’alarme selon les protocoles existants sur le marché. Nous avons des solutions révolutionnaires pour la sécurité civile.
N.V : Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire et depuis quand êtes-vous là ?
S S : Le choix de la Côte d’Ivoire, tout simplement parce qu’elle est bien centrée au niveau de l’Afrique de l’Ouest, et c’est notre premier pas en Afrique de l’ouest. Ici, nous avons la réponse auprès des citoyens comme on s’y attend, et on voudrait le répercuter sur les pays qui touchent la Côte d’Ivoire par la suite.
N.V : Vous avez vu plusieurs sociétés de sécurité ici, qu’apportez-vous de nouveau ?
S S : Nous apportons simplement le fait de pouvoir analyser un signal lorsqu’il arrive à une centrale et de pouvoir faire intervenir les vigiles de la manière la plus correcte et la plus sûre, en faisant une levée de doute pour savoir s’il se passe réellement quelque chose chez le client. Exemple, aujourd’hui, les sociétés de sécurité ont déjà des clients, elles placent des vigiles. Parmi ces clients, quelqu’un possède une villa, il peut déjà avoir un système d’alarme, à la limite connecté sur un téléphone d’une centrale d’alarme et elle est vocale. Lorsqu’il y a un événement, l’alarme du client va simplement se connecter sur un téléphone portable de la société de sécurité en disant : “l’alarme effraction chez M. tel”. Nous, ce qu’on leur propose, c’est de se connecter auprès de notre centrale et de faire une levée de doute à distance pour voir ce qui se passe chez le client et faire intervenir le plus rapidement possible les vigiles et en même temps que le vigile se déplace, lui donner des informations en temps réel sur ce qui se passe.
N.V. : On parle d’alarme, levée de doute, des termes techniques, pouvez-vous expliquer un peu pour les néophytes ?
S.S. : Aujourd’hui, il faut savoir par exemple pour les forces de l’ordre, avant qu’elles se déplacent, on doit leur ramener la preuve concrète qu’à un tel endroit il se passe quelque chose. La levée de doute, c’est emmener la preuve concrète qu’à un tel endroit, il se passe un événement. On peut la faire de deux manières : on reçoit une alarme, est-ce qu’elle est vraie est-ce qu’elle est fausse ? On ne sait pas, la plupart du temps, on envoie un vigile constater quelle est la nature du problème. Il faut un certain temps pour se déplacer. En plus, le vigile ne sait pas à quoi il va être confronté. Mais nous, nous proposons de faire cette levée de doute à distance et par télévisuel et par télé écoute, et ça permet déjà d’avoir une indication. Si c’est une vraie alarme ou une fausse alarme, et pendant le déplacement du vigile pour aller sur le site, on lui donne des indications : “Attention il va avoir 3 ou 4 personnes sur place, ils sont armés ou pas”. Ça veut donc dire que le vigile, va se déplacer sur une certitude d’un événement avéré.
N.V. : Qu’est-ce qu’une centrale d’alarme ?
S.S. : La centrale d’alarme, ce sont des moyens techniques que nous avons à disposition pour recevoir des alarmes, des signaux d’alarme et des protocoles de tout système de sécurité installé en Côte d’Ivoire. Cela veut dire que notre centrale d’alarme est multi protocole, elle est capable de comprendre tous les langages qui existent au niveau de la transmission d’alarme. C’est un métier aujourd’hui opérateur dans une centrale d’alarme en Europe, ce sont des gens qui sont formés sur deux ans qui en quelques minutes doivent prendre la décision d’intervention ou pas, et doivent donner les bonnes informations au moment d’une intervention. Ce sont des gens qui d’une certaine manière participent à l’intervention des vigiles ou des forces de l’ordre.
N.V. : Malgré votre court séjour ici à Abidjan, vous avez certainement vu d’autres systèmes de sécurité ?
S.S. : C’est simplement une prestation supplémentaire de l’analyse pour pouvoir faire intervenir des gens compétents sur un site. On parle des sociétés de vigiles mais prenons le cas de quelqu’un qui a besoin de médicaments, d’insuline, et tout à coup, fait un malaise, il appuie sur un bouton SOS demande d’assistance. Nous, sur un écran, on est capable de savoir qui appelle. On trouve d’abord son dossier médical, ses voisins, son médecin traiteur, quel médicament il doit prendre. Voilà un aspect pratique. Nous allons révolutionner la sécurité civile.
N.V. : Je reviens sur la télé surveillance, il y a des sociétés sur la place, qu’apportez-vous de nouveau comme innovation ?
S.S. : L’innovation, c’est au niveau du matériel. Aujourd’hui, si un client nous demande de faire une analyse, nous pouvons, si une société de sécurité souhaite installer chez son client du matériel, performant. L’entretien de ce matériel étant donné qu’en Côte d’Ivoire les conditions sont assez extrêmes au niveau de l’entretien, du taux de l’humidité et de la chaleur, eh bien ! ces sociétés de sécurité qui nous font faire des affaires, elles sont rémunérées comme ça se passe déjà en Europe.
N.V. : Comment résolvez- vous les problèmes de garanties, de réparation, d’entretien ?
S.S. : Nous avons plusieurs formules. La vente du système de sécurité avec une garantie classique. Mais nous avons aussi des extensions de garanties, c'est-à-dire tant que des gens sont abonnés pour un produit ou pour un service, nous garantissons la maintenance technologique de ces produits. C'est-à-dire, si quelque chose tombe en panne, on change, on ne répare pas, nous avons dans notre programme cette solution que nous appliquons déjà eu Europe.
N.V. : Avez-vous eu des contacts, quelles sont les impressions de votre future clientèle?
S.S. : Nous avons fait une exploration au niveau du marché, nous nous sommes rendu compte qu'au niveau de la Côte d'Ivoire, il y a des besoins au niveau justement de cette analyse de signal d'alarme, mais ce qui est important c'est que ce besoin n'est pas seulement au niveau des multinationales et des grandes sociétés locales que nous avons pu rencontrer. C'est également au niveau des citoyens parce que le directeur d'une grande entreprise locale, il a également une villa, quelque chose à protéger. Chacun à son niveau veut avoir la sécurité. Et nous, parmi les solutions que nous proposons, on s'adapte à tout le monde, depuis le simple citoyen, le commerçant jusqu'à la multinationale, nous sommes capable d'analyser tous les signaux d'alarme et amener une réponse à leurs problèmes.
N.V. : Comment résolvez-vous le cas d'un client qui a, à son domicile, des brigands armés ?
S.S. : Aujourd'hui, nous proposons une solution à ce problème qu'on appelle communément du "home jacking", en ayant déjà une pré alarme avant que les malfrats entrent à l'intérieur de la maison. Aujourd'hui, il faut savoir qu'on met en place un système qui doit être dissuasif pour le malfrat. S'il prend quand même le risque, on a ce qu'on appelle une pré alarme avant qu'il n'entre à l'intérieur de la maison et cette pré alarme peut être confirmée par de la vidéosurveillance à distance, ce qui permet de pouvoir adapter l'intervention des forces de l'ordre ou des vigiles. Je prends un exemple. Si aujourd'hui nous voyons à distance des malfrats qui entrent à l'intérieur d'une villa et qui sont armés, 3 ou 4 personnes, mais les forces de l'ordre ne vont pas intervenir de la même manière que si on donne l'information “attention ils sont en train de battre les occupants de la maison” ! Dans le premier cas, ils attendent à l'extérieur et vont les neutraliser à la sortie parce qu'ils ne représentent plus une menace pour les gens. Dans le deuxième cas par contre, il y a de fortes chances qu'ils interviennent en masse dans la maison car il y a danger.
N.V. : Vous faites de la télésurveillance et vous allez installer un centre d'alarme à Abidjan. Pouvez-vous couvrir tout le territoire avec cette seule centrale d'alarme?
S.S. Tout à fait, aujourd'hui techniquement, on pourrait même avoir une centrale qui se trouve au Maroc et gérer les clients du monde entier. Maintenant par souci de proximité, on a toujours l'habitude de monter un centre opérationnel de sécurité dans les endroits où on se trouve. Ce centre opérationnel de sécurité peut évoluer par rapport au parc d'abonnés que les sociétés de sécurité d'Abidjan vont nous emmener, et peut- être certains citoyens ivoiriens vont vouloir être connectés directement chez nous, et nous proposerons des formules soit avec des vigiles soit avec des forces de l'ordre.
N.V. : Pour la centrale d'alarme, allez-vous débarquer avec tous vos bagages, le personnel ?
S.S. : La centrale d'alarme par principe doit toujours être montée et testée en Europe avec les différents fabricants en situation opérationnelle. A partir de ce moment, elle est démontée mise en container, remontée et retestée avec nos partenaires qui se trouvent en Europe, les ingénieurs. Et après, nous allons former du monde ivoirien, c'est quand même le but, avec un support dans une phase de démarrage de notre propre opérateur qui est en Europe.
N.V. : Vous faites de la sécurité civile, au cas où les forces de défense et de sécurité demandaient votre expertise, allez-vous les satisfaire?
S.S. : Oui, nous avons eu quelquefois des visites des autorités dans les pays où on a été sollicités. Du moment que ça reste dans la sécurité civile et que ça reste au service de tout citoyen, on reste ouvert à tout.
N.V. : Quand comptez-vous être opérationnel?
S.S. : On compte former des Ivoiriens avec un soutien depuis la Suisse, étant donné qu'on compte mettre en avant la qualité et le sérieux des services que la Suisse peut procurer. Maintenant, au niveau du timing, ça dépend de la réponse que les citoyens et les entreprises ivoiriennes vont nous donner. Mais dans 3 à 6 mois, on devrait peut-être être opérationnel pour la Côte d'Ivoire.
N.V. : A part la Suisse en Europe, sur quels continents opérez-vous et quels services offrez-vous?
S.S. : Nous sommes présents sur 3 continents en tant que consultants. Aujourd'hui, on conçoit des systèmes, on développe des systèmes, on fabrique des systèmes, on les installe et on fait l'entretien et l'analyse lorsque c'est nécessaire. La seule chose que nous sommes incapables de faire aujourd'hui, c'est une intervention, nous laissons faire les professionnels.
Entretien réalisé par Franck Dally
Notre Voie : M. Solazzi Stéphane, vous êtes directeur général de la société suisse TECHNI-HELP. Que faites-vous concrètement ?
Solazzi Stéphane : La société TECHNI-HELP est spécialisée dans la sécurité civile et met en place des concepts d’analyse et de gestion des signaux d’alarme. Notre projet en Côte d’Ivoire, c’est de mettre en place une centrale d’alarme qui permet de gérer tous les signaux d’alarme selon les protocoles existants sur le marché. Nous avons des solutions révolutionnaires pour la sécurité civile.
N.V : Pourquoi le choix de la Côte d’Ivoire et depuis quand êtes-vous là ?
S S : Le choix de la Côte d’Ivoire, tout simplement parce qu’elle est bien centrée au niveau de l’Afrique de l’Ouest, et c’est notre premier pas en Afrique de l’ouest. Ici, nous avons la réponse auprès des citoyens comme on s’y attend, et on voudrait le répercuter sur les pays qui touchent la Côte d’Ivoire par la suite.
N.V : Vous avez vu plusieurs sociétés de sécurité ici, qu’apportez-vous de nouveau ?
S S : Nous apportons simplement le fait de pouvoir analyser un signal lorsqu’il arrive à une centrale et de pouvoir faire intervenir les vigiles de la manière la plus correcte et la plus sûre, en faisant une levée de doute pour savoir s’il se passe réellement quelque chose chez le client. Exemple, aujourd’hui, les sociétés de sécurité ont déjà des clients, elles placent des vigiles. Parmi ces clients, quelqu’un possède une villa, il peut déjà avoir un système d’alarme, à la limite connecté sur un téléphone d’une centrale d’alarme et elle est vocale. Lorsqu’il y a un événement, l’alarme du client va simplement se connecter sur un téléphone portable de la société de sécurité en disant : “l’alarme effraction chez M. tel”. Nous, ce qu’on leur propose, c’est de se connecter auprès de notre centrale et de faire une levée de doute à distance pour voir ce qui se passe chez le client et faire intervenir le plus rapidement possible les vigiles et en même temps que le vigile se déplace, lui donner des informations en temps réel sur ce qui se passe.
N.V. : On parle d’alarme, levée de doute, des termes techniques, pouvez-vous expliquer un peu pour les néophytes ?
S.S. : Aujourd’hui, il faut savoir par exemple pour les forces de l’ordre, avant qu’elles se déplacent, on doit leur ramener la preuve concrète qu’à un tel endroit il se passe quelque chose. La levée de doute, c’est emmener la preuve concrète qu’à un tel endroit, il se passe un événement. On peut la faire de deux manières : on reçoit une alarme, est-ce qu’elle est vraie est-ce qu’elle est fausse ? On ne sait pas, la plupart du temps, on envoie un vigile constater quelle est la nature du problème. Il faut un certain temps pour se déplacer. En plus, le vigile ne sait pas à quoi il va être confronté. Mais nous, nous proposons de faire cette levée de doute à distance et par télévisuel et par télé écoute, et ça permet déjà d’avoir une indication. Si c’est une vraie alarme ou une fausse alarme, et pendant le déplacement du vigile pour aller sur le site, on lui donne des indications : “Attention il va avoir 3 ou 4 personnes sur place, ils sont armés ou pas”. Ça veut donc dire que le vigile, va se déplacer sur une certitude d’un événement avéré.
N.V. : Qu’est-ce qu’une centrale d’alarme ?
S.S. : La centrale d’alarme, ce sont des moyens techniques que nous avons à disposition pour recevoir des alarmes, des signaux d’alarme et des protocoles de tout système de sécurité installé en Côte d’Ivoire. Cela veut dire que notre centrale d’alarme est multi protocole, elle est capable de comprendre tous les langages qui existent au niveau de la transmission d’alarme. C’est un métier aujourd’hui opérateur dans une centrale d’alarme en Europe, ce sont des gens qui sont formés sur deux ans qui en quelques minutes doivent prendre la décision d’intervention ou pas, et doivent donner les bonnes informations au moment d’une intervention. Ce sont des gens qui d’une certaine manière participent à l’intervention des vigiles ou des forces de l’ordre.
N.V. : Malgré votre court séjour ici à Abidjan, vous avez certainement vu d’autres systèmes de sécurité ?
S.S. : C’est simplement une prestation supplémentaire de l’analyse pour pouvoir faire intervenir des gens compétents sur un site. On parle des sociétés de vigiles mais prenons le cas de quelqu’un qui a besoin de médicaments, d’insuline, et tout à coup, fait un malaise, il appuie sur un bouton SOS demande d’assistance. Nous, sur un écran, on est capable de savoir qui appelle. On trouve d’abord son dossier médical, ses voisins, son médecin traiteur, quel médicament il doit prendre. Voilà un aspect pratique. Nous allons révolutionner la sécurité civile.
N.V. : Je reviens sur la télé surveillance, il y a des sociétés sur la place, qu’apportez-vous de nouveau comme innovation ?
S.S. : L’innovation, c’est au niveau du matériel. Aujourd’hui, si un client nous demande de faire une analyse, nous pouvons, si une société de sécurité souhaite installer chez son client du matériel, performant. L’entretien de ce matériel étant donné qu’en Côte d’Ivoire les conditions sont assez extrêmes au niveau de l’entretien, du taux de l’humidité et de la chaleur, eh bien ! ces sociétés de sécurité qui nous font faire des affaires, elles sont rémunérées comme ça se passe déjà en Europe.
N.V. : Comment résolvez- vous les problèmes de garanties, de réparation, d’entretien ?
S.S. : Nous avons plusieurs formules. La vente du système de sécurité avec une garantie classique. Mais nous avons aussi des extensions de garanties, c'est-à-dire tant que des gens sont abonnés pour un produit ou pour un service, nous garantissons la maintenance technologique de ces produits. C'est-à-dire, si quelque chose tombe en panne, on change, on ne répare pas, nous avons dans notre programme cette solution que nous appliquons déjà eu Europe.
N.V. : Avez-vous eu des contacts, quelles sont les impressions de votre future clientèle?
S.S. : Nous avons fait une exploration au niveau du marché, nous nous sommes rendu compte qu'au niveau de la Côte d'Ivoire, il y a des besoins au niveau justement de cette analyse de signal d'alarme, mais ce qui est important c'est que ce besoin n'est pas seulement au niveau des multinationales et des grandes sociétés locales que nous avons pu rencontrer. C'est également au niveau des citoyens parce que le directeur d'une grande entreprise locale, il a également une villa, quelque chose à protéger. Chacun à son niveau veut avoir la sécurité. Et nous, parmi les solutions que nous proposons, on s'adapte à tout le monde, depuis le simple citoyen, le commerçant jusqu'à la multinationale, nous sommes capable d'analyser tous les signaux d'alarme et amener une réponse à leurs problèmes.
N.V. : Comment résolvez-vous le cas d'un client qui a, à son domicile, des brigands armés ?
S.S. : Aujourd'hui, nous proposons une solution à ce problème qu'on appelle communément du "home jacking", en ayant déjà une pré alarme avant que les malfrats entrent à l'intérieur de la maison. Aujourd'hui, il faut savoir qu'on met en place un système qui doit être dissuasif pour le malfrat. S'il prend quand même le risque, on a ce qu'on appelle une pré alarme avant qu'il n'entre à l'intérieur de la maison et cette pré alarme peut être confirmée par de la vidéosurveillance à distance, ce qui permet de pouvoir adapter l'intervention des forces de l'ordre ou des vigiles. Je prends un exemple. Si aujourd'hui nous voyons à distance des malfrats qui entrent à l'intérieur d'une villa et qui sont armés, 3 ou 4 personnes, mais les forces de l'ordre ne vont pas intervenir de la même manière que si on donne l'information “attention ils sont en train de battre les occupants de la maison” ! Dans le premier cas, ils attendent à l'extérieur et vont les neutraliser à la sortie parce qu'ils ne représentent plus une menace pour les gens. Dans le deuxième cas par contre, il y a de fortes chances qu'ils interviennent en masse dans la maison car il y a danger.
N.V. : Vous faites de la télésurveillance et vous allez installer un centre d'alarme à Abidjan. Pouvez-vous couvrir tout le territoire avec cette seule centrale d'alarme?
S.S. Tout à fait, aujourd'hui techniquement, on pourrait même avoir une centrale qui se trouve au Maroc et gérer les clients du monde entier. Maintenant par souci de proximité, on a toujours l'habitude de monter un centre opérationnel de sécurité dans les endroits où on se trouve. Ce centre opérationnel de sécurité peut évoluer par rapport au parc d'abonnés que les sociétés de sécurité d'Abidjan vont nous emmener, et peut- être certains citoyens ivoiriens vont vouloir être connectés directement chez nous, et nous proposerons des formules soit avec des vigiles soit avec des forces de l'ordre.
N.V. : Pour la centrale d'alarme, allez-vous débarquer avec tous vos bagages, le personnel ?
S.S. : La centrale d'alarme par principe doit toujours être montée et testée en Europe avec les différents fabricants en situation opérationnelle. A partir de ce moment, elle est démontée mise en container, remontée et retestée avec nos partenaires qui se trouvent en Europe, les ingénieurs. Et après, nous allons former du monde ivoirien, c'est quand même le but, avec un support dans une phase de démarrage de notre propre opérateur qui est en Europe.
N.V. : Vous faites de la sécurité civile, au cas où les forces de défense et de sécurité demandaient votre expertise, allez-vous les satisfaire?
S.S. : Oui, nous avons eu quelquefois des visites des autorités dans les pays où on a été sollicités. Du moment que ça reste dans la sécurité civile et que ça reste au service de tout citoyen, on reste ouvert à tout.
N.V. : Quand comptez-vous être opérationnel?
S.S. : On compte former des Ivoiriens avec un soutien depuis la Suisse, étant donné qu'on compte mettre en avant la qualité et le sérieux des services que la Suisse peut procurer. Maintenant, au niveau du timing, ça dépend de la réponse que les citoyens et les entreprises ivoiriennes vont nous donner. Mais dans 3 à 6 mois, on devrait peut-être être opérationnel pour la Côte d'Ivoire.
N.V. : A part la Suisse en Europe, sur quels continents opérez-vous et quels services offrez-vous?
S.S. : Nous sommes présents sur 3 continents en tant que consultants. Aujourd'hui, on conçoit des systèmes, on développe des systèmes, on fabrique des systèmes, on les installe et on fait l'entretien et l'analyse lorsque c'est nécessaire. La seule chose que nous sommes incapables de faire aujourd'hui, c'est une intervention, nous laissons faire les professionnels.
Entretien réalisé par Franck Dally