Les personnes handicapées dénoncent les critères de recrutement à la fonction publique, mis en place par leur tutelle.
La Fédération des associations des handicapés de Côte d'Ivoire (Fahci), n'est pas du tout contente de sa tutelle. Et pour cause, elle reproche au ministère des affaires sociales de bloquer sciemment le recrutement à la fonction publique de ses membres. C'est ce qui ressort d'une rencontre organisée hier, entre les membres de ladite Fédération et la presse. Au siège de la Fahci, la déception était grande. Les handicapés disent ne pas comprendre ce qui leur arrive. Ils accusent le ministre de la fonction publique le Professeur Hubert Oulaye, de les avoir abonnés aux mains de la tutelle qui les a royalement ignorés. Selon les propos de la secrétaire générale de la Fahci, Anne Cécile, le Directeur des Affaires administrative et financière (Daaf), du ministère des affaires sociales, M. Aboa Joseph qui est aussi le Directeur de l'Infs, serait à la base de leur malheur. Parce que, celui-ci aurait réduit d'une manière drastique, le quota des places réservées aux handicapés pour leur insertion à la fonction publique naguère fixé entre 20 et 25. Mais ramené à ce jour seulement 12 places. Pis, la Fahci n'aurait pas été contactée pour siéger à la commission de recrutement. Depuis 2007, le problème d'insertion des handicapés à la fonction demeure. La commission de recrutement continue toujours d'ignorer la Fahci se plaignentles handicapés. Comble de malheur, les 10 millions de subvention octroyée à la Fahci, ont disent-ils été suspendus par le ministère des affaires sociales, sous prétexte qu'il existe deux fédérations des handicapés. Le Président Dogho Raphaël a affirmé avoir attiré l'attention du ministre de la fonction publique, pour l'informer de la situation qui prévaut au sein de la Fahci. Mais contre toute attente, cette interpellation serait restée sans suite. Les Handicapés ont affirmé avoir vu une liste de recrutement entachée d'irrégularité dressée par la tutelle et déposée à la fonction publique. Au siège de la Fahci, la mobilisation s'organise afin de mettre fin à la frustration.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr
La Fédération des associations des handicapés de Côte d'Ivoire (Fahci), n'est pas du tout contente de sa tutelle. Et pour cause, elle reproche au ministère des affaires sociales de bloquer sciemment le recrutement à la fonction publique de ses membres. C'est ce qui ressort d'une rencontre organisée hier, entre les membres de ladite Fédération et la presse. Au siège de la Fahci, la déception était grande. Les handicapés disent ne pas comprendre ce qui leur arrive. Ils accusent le ministre de la fonction publique le Professeur Hubert Oulaye, de les avoir abonnés aux mains de la tutelle qui les a royalement ignorés. Selon les propos de la secrétaire générale de la Fahci, Anne Cécile, le Directeur des Affaires administrative et financière (Daaf), du ministère des affaires sociales, M. Aboa Joseph qui est aussi le Directeur de l'Infs, serait à la base de leur malheur. Parce que, celui-ci aurait réduit d'une manière drastique, le quota des places réservées aux handicapés pour leur insertion à la fonction publique naguère fixé entre 20 et 25. Mais ramené à ce jour seulement 12 places. Pis, la Fahci n'aurait pas été contactée pour siéger à la commission de recrutement. Depuis 2007, le problème d'insertion des handicapés à la fonction demeure. La commission de recrutement continue toujours d'ignorer la Fahci se plaignentles handicapés. Comble de malheur, les 10 millions de subvention octroyée à la Fahci, ont disent-ils été suspendus par le ministère des affaires sociales, sous prétexte qu'il existe deux fédérations des handicapés. Le Président Dogho Raphaël a affirmé avoir attiré l'attention du ministre de la fonction publique, pour l'informer de la situation qui prévaut au sein de la Fahci. Mais contre toute attente, cette interpellation serait restée sans suite. Les Handicapés ont affirmé avoir vu une liste de recrutement entachée d'irrégularité dressée par la tutelle et déposée à la fonction publique. Au siège de la Fahci, la mobilisation s'organise afin de mettre fin à la frustration.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr