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Politique Publié le mardi 12 mai 2009 | Le Temps

Comment Gbagbo a déjoué le deal entre la Cei, Alassane et Bédié

Le décret du Président de la République devant fixer la date de la présidentielle tarde. C`est du moins en ces termes que certains leaders d`opinion se plaignent. Suscitant ainsi de nombreuses interrogations sur les motivations réelles d`une telle attitude du Président Laurent Gbagbo. Pour en savoir plus, Le Temps quotidien a mené une petite enquête, laquelle lui a permis d`en savoir davantage sur l`attitude du chef de l`Etat. Aujourd`hui, la question de savoir pourquoi le Président de la République tarde à signer le décret relatif à la fixation de la date de l`élection présidentielle, proposée par la Cei, ne devrait plus se poser après ces informations qu`une source très crédible nous a livrées. En effet, ce n`est ni par négligence, ni par refus que le chef de l`Etat tarde à signer ledit décret. Selon une source généralement bien informée, la signature précipitée du décret présidentiel relatif à la fixation de la date de l`élection présidentielle serait une source de conflit post électoral. Ainsi, le Président de la République, en mettant du temps à signer ce décret, a bien voulu déjouer le complot que l`opposition et le président de la Cei se sont évertué à préparer depuis longtemps. C`est que Beugré Mambé et ses amis croyaient pouvoir faire tomber le chef de l`Etat en proposant la date du 11 octobre pour l`élection présidentielle. Excluant de facto des électeurs de plus de 227 localités au sud de la Côte d`Ivoire. Des zones que l`opposition qualifie de favorables aux chef de l`Etat. Et dont la mise à l`écart dans l`opération d`identification serait une providence électorale totalement acquise à sa cause. Un scenario, qui, s`il était convenablement exécuté, emporterait le chef de l`Etat lors de la présidentielle prochaine. Le Président de la République, ayant découvert la supercherie de l`opposition et convaincu qu`un tel acte d`exclusion serait source d`un nouveau conflit, a donc voulu prendre ses responsabilités. Parce qu`en fait, si la date du 11 octobre était maintenue comme telle, il serait techniquement difficile de faire identifier les populations des 227 localités. Ce qui signifie à l`évidence que ces potentiels électeurs n`exerceraient pas leur droit de vote, pis, ils ne bénéficieraient pas non plus d`une carte d`identité. Or, les mêmes causes produisant les mêmes effets, l`exclusion entrainerait inévitablement une autre crise, peut-être plus meurtrière que celle que nous vivons. Quant aux leaders de l`opposition, parce que convaincus du succès de leur coup diabolique, ont déjà investi le terrain pour faire campagne avec des discours manipulateurs ayant pour but de convaincre les populations que le 11 octobre reste et demeure la date idéale pour la tenue de l`élection présidentielle. Oubliant, malheureusement que l`élection présidentielle à venir ne doit souffrir d`aucune défaillance organisationnelle, tout comme les résultats, eux, ne doivent souffrir d`aucune contestation. Pour le Président de la République, aucun ivoirien ne doit être exclu. Et pour ça, il faut que les 227 zones encore non visitées par les agents d`identification le soient. C`est aussi ça la démocratie.

Simplice Zahui
simplicezahui@yahoo.fr
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