Une forte délégation du Conseil gabonais des chargeurs (Cgc) conduit par son directeur général, Alfred N’Guia Banda a séjourné du 20 au 23 avril dernier en Côte d’Ivoire. Cette visite est relative à la préparation de la prochaine assemblée générale extraordinaire de l’Union du conseil des chargeurs (Ucca) qui se tiendra les 24, 25 et 26 juin prochains à Libreville, dans la capitale gabonaise. Selon m. Bakayoko A. Dramane, directeur général de l’Office ivoirien des chargeurs (Oic) par ailleurs président de l’Ucca, cette réunion a permis de donner une orientation au Conseil gabonais des chargeurs qui avait pris des dispositions et les a présentées à l’Oic. “L’impact de la crise économique sur la chaîne des transports : quelle stratégie pour les Conseils des chargeurs ?” Tel est le thème principal. Pendant quatre jours les travaux tourneront de ce thème au sortir duquel un nouveau secrétaire général sera élu. Le président de l’Ucca est connu deux ans avant, puisque selon les textes, c’est le vice-président qui prend la place du président sortant. Avant de rendre le tablier à Libreville, le bilan de Bakayoko A. Dramane est un satisfecit.”Nous avons réalisé de grands dossiers. L’un des dossiers majeurs aura été celui de la coopération avec les Conseils des chargeurs et le Global forum qui regroupait jusqu’alors les Conseils européens, américains et asiatiques. Désormais, l’Afrique fait partie du Global forum. C’était des dossiers importants permettant de faire partie de la plate-forme mondiale des différents Conseils des chargeurs pour pouvoir échanger sur les dessertes maritimes qui concernent tous ces continents-là. Nous sommes désormais à cette tribune et nous pouvons défendre notre position”, a indiqué Bakayoko A. Dramane. Avant d’ajouter,”nous avons eu aussi à traiter un dossier très important qui portait sur la révision des textes portants sur le transport de façon générale au niveau de Cnuced. Et là l’Afrique a été très présente avec la mobilisation de tous les Conseils des chargeurs où nous avons fait montre de solidarité. Ce qui fait qu’aujourd’hui nos points de vue prévaut. A cela il faut ajouter le dossier de l’Union africaine qui, de plus en plus, a commencé à comprendre l’intérêt d’associer le Conseil des chargeurs à tous les débats portant sur les différents contrats, les modes de contrôle etc. Cela revêt de la coopération internationale”. Par ailleurs, ce qui était fondamentale pour le Conseil des chargeurs selon le président, c’était de faire en sorte que le secrétariat général fonctionne pleinement. Pour ce faire, il a fallu rouvrir le secrétariat au siège de l’Union des conseils des chargeurs. Aujourd’hui, le siège a été rétabli, réhabilité, doté de moyens par le Conseil camerounais des chargeurs qui l’abrite. Ensuite il a fallu retrouver cette solidarité de tous les Conseils, mobiliser tous les directeurs généraux chaque fois qu’il fallait aller à des réunions. A ce jour, l’Ucca revendique beaucoup de comités directeurs élargis, pour permettre à tous les Conseils de se retrouver.”L’essentiel pour nous c’était de faire en sorte que chaque fois nous puissions avoir plus de dix pays présents. En moyenne, quinze pays ont au moins répondu aux différentes rencontres. Je puis vous assurer que ce sont des motifs de satisfaction”, a-t-il conclu. On peut l’affirmer, les 7ème travaux de la 7ème assemblée générale ordinaire de l’Ucca se présentent sous de bons auspices. Il faut noter qu’en plus du directeur général du Conseil gabonais des chargeurs, Damas Kakoundja Saint-Paul N’Zoghé Ruben N’Dzibé et Guy Noël N’Goma, respectivement conseiller, conseiller financier, directeur des Affaires juridiques et directeur du trafic et des statistiques étaient de la délégation gabonaise. Diouf Amadou Sene du Sénégal et Boubakar Marafa Salifou du Niger, respectivement secrétaire général et conseiller Technique de l’Ucca ont pris par aux travaux.
. Sériba Koné
seriba67@yahoo.fr
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