La prochaine réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), réunissant les principaux acteurs de la crise ivoirienne est prévue à Ouagadougou, au Burkina Faso le 18 mai prochain. A quelques jours de cette rencontre, Bouréïma Badini, Représentant spécial de Blaise Compaoré, président burkinabé et facilitateur dans la crise ivoirienne, a tenu à rassurer les Ivoiriens quant à la tenue effective des élections en 2009 et du recours au dialogue en cas d’obstacle. Dans une interview accordée à Alerte-info, Boureima Badini a levé un coin de voile sur l’ordre du jour de cette rencontre.
«Je pense que l’ordre du jour du CPC aura à s’appesantir essentiellement sur le processus électoral; notamment sur le point de l’identification et du recensement électoral, afin de voir le problème de la date. Parce que c’est le débat actuel en Côte d’Ivoire, un débat tout à fait légitime».
Répondant à une question sur la déclaration du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (PDCI, RDR, UDPCI, MFA), qui menace de descendre dans la rue si la date du 11 octobre n’était pas retenue pour la présidentielle, Boureima Badini, partant du fait que les leaders du RHDP sont membres du CPC, s’est dit convaincu qu’à l’issue de la rencontre du 18 mai prochain «…on saura quelle est leur position définitive. Puisque ce que nous souhaitons, c’est que toutes les parties concernées puissent aller à une date…» Le CPC discute toujours de manière consensuelle et après des CPC, la vie politique ivoirienne reprend encore tout à fait paisible. Je suis convaincu que nous aurons une harmonisation de leur point de vue».
Pour Bouréïma Badini «…l’essentiel est que l’accord politique de Ouagadougou (signé en mars 2007 entre le camp présidentiel et l’ex-rébellion des Forces nouvelles) soit exécuté par les deux parties signataires jusqu’à la fin. Je crois que c’est sur la base de cela que les différentes résolutions des Nations Unies et du Conseil de sécurité ont accepté les différentes prolongations du mandat du président de la République».
En tout état de cause, le souhait du Représentant spécial du facilitateur dans la crise ivoirienne, «…c’est qu’effectivement 2009 soit la fin de tout cela. Je pense que les leaders du RHDP qui ont toujours contribué d’une manière positive à l’orientation de la vie politique ivoirienne notamment à l’orientation de cette sortie de crise vont effectivement avoir des discussions utiles et fécondes pour qu’une date consensuelle sorte afin qu’on puisse aller aux élections dans la paix»
TANOH Benoît
(Source : Alerte-info)
«Je pense que l’ordre du jour du CPC aura à s’appesantir essentiellement sur le processus électoral; notamment sur le point de l’identification et du recensement électoral, afin de voir le problème de la date. Parce que c’est le débat actuel en Côte d’Ivoire, un débat tout à fait légitime».
Répondant à une question sur la déclaration du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (PDCI, RDR, UDPCI, MFA), qui menace de descendre dans la rue si la date du 11 octobre n’était pas retenue pour la présidentielle, Boureima Badini, partant du fait que les leaders du RHDP sont membres du CPC, s’est dit convaincu qu’à l’issue de la rencontre du 18 mai prochain «…on saura quelle est leur position définitive. Puisque ce que nous souhaitons, c’est que toutes les parties concernées puissent aller à une date…» Le CPC discute toujours de manière consensuelle et après des CPC, la vie politique ivoirienne reprend encore tout à fait paisible. Je suis convaincu que nous aurons une harmonisation de leur point de vue».
Pour Bouréïma Badini «…l’essentiel est que l’accord politique de Ouagadougou (signé en mars 2007 entre le camp présidentiel et l’ex-rébellion des Forces nouvelles) soit exécuté par les deux parties signataires jusqu’à la fin. Je crois que c’est sur la base de cela que les différentes résolutions des Nations Unies et du Conseil de sécurité ont accepté les différentes prolongations du mandat du président de la République».
En tout état de cause, le souhait du Représentant spécial du facilitateur dans la crise ivoirienne, «…c’est qu’effectivement 2009 soit la fin de tout cela. Je pense que les leaders du RHDP qui ont toujours contribué d’une manière positive à l’orientation de la vie politique ivoirienne notamment à l’orientation de cette sortie de crise vont effectivement avoir des discussions utiles et fécondes pour qu’une date consensuelle sorte afin qu’on puisse aller aux élections dans la paix»
TANOH Benoît
(Source : Alerte-info)