Le président du Rassemblement des républicains, Alassane Ouattara, a échangé avec les retraités qu’il considère comme la «mémoire de notre administration».
Moi, je suis un économiste… Je suis prêt à examiner toutes les propositions, mais il faut que j’en connaisse le coût et que je voie comment les financer. Autrement, ce serait vous mentir… »
Face aux retraités dont il est allé quérir la bénédiction avant d’entamer sa campagne pour la prochaine présidentielle (dixit), le président du Rassemblement des républicains (Rdr), M. Alassane Dramane Ouattara, s’est refusé à toute promesse ronflante, hier, à l’auditorium de la Caisse de stabilisation au Plateau, théâtre de la rencontre.
Une dizaine d’associations avaient fait le déplacement, dont l’Union nationale des retraités de Côte d’Ivoire (Unarci), l’Union nationale des fonctionnaires retraités de Côte d’Ivoire (Unafreci), l’Association nationale des retraités du privé de Côte d’Ivoire (Anarepci) qui ont égrené les préoccupations qui font l’objet de leur lutte quotidienne. Elles vont du délai de liquidation des pensions de retraite à la défiscalisation de celles-ci, en passant par la mise en œuvre d’un régime de capitalisation volontaire pourtant acquis par décret mais toujours rangé dans les tiroirs ou l’application de la convention Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale) – Cgrae (Caisse générale de retraite des agents de l’Etat) qui devrait aider à la totalisation des années de services accomplis dans les deux secteurs ou encore la réversion de la pension du veuf.
Les différents intervenants ont plaidé pour une «réforme du système de retraite» afin d’offrir au retraité un quotidien qui ne sera plus rythmé par la misère, l’isolement, la maladie… Ils ont appelé de tous leurs vœux à la création d’un hôpital gériatrique et à la mise en œuvre de mesures sociales spéciales pour le retraité et surtout l’indexation de la pension sur le coût de la vie.
Le président du Rdr, candidat déclaré à la présidentielle du 29 novembre prochain, s’est montré très attentif à ces préoccupations, signalant que leur satisfaction n’est pas du domaine de l’impossible. « Ces questions sociales doivent être traitées, a-t-il convenu. Mais elles seront plus facilement traitées dans le cadre d’une économie en croissance, où les choses bougent, où il y a la création d’emplois et la répartition que l’Etat fera de ses ressources.» Il y a toute une série de charges qui pourront alors être allégées, soulignera le président du Rdr, indiquant que son programme de gouvernement mettra l’accent sur la nécessité de «faire rebondir la Côte d’Ivoire et de créer les conditions d’amélioration du quotidien de chacun et surtout des retraités.» Il entend, notamment, accorder à la Cgrae –organisme en charge des fonctionnaires et agents de l’Etat- une entière autonomie de gestion (à l’instar de la Cnps) «pour plus d’efficacité».
E. Kodjo
Moi, je suis un économiste… Je suis prêt à examiner toutes les propositions, mais il faut que j’en connaisse le coût et que je voie comment les financer. Autrement, ce serait vous mentir… »
Face aux retraités dont il est allé quérir la bénédiction avant d’entamer sa campagne pour la prochaine présidentielle (dixit), le président du Rassemblement des républicains (Rdr), M. Alassane Dramane Ouattara, s’est refusé à toute promesse ronflante, hier, à l’auditorium de la Caisse de stabilisation au Plateau, théâtre de la rencontre.
Une dizaine d’associations avaient fait le déplacement, dont l’Union nationale des retraités de Côte d’Ivoire (Unarci), l’Union nationale des fonctionnaires retraités de Côte d’Ivoire (Unafreci), l’Association nationale des retraités du privé de Côte d’Ivoire (Anarepci) qui ont égrené les préoccupations qui font l’objet de leur lutte quotidienne. Elles vont du délai de liquidation des pensions de retraite à la défiscalisation de celles-ci, en passant par la mise en œuvre d’un régime de capitalisation volontaire pourtant acquis par décret mais toujours rangé dans les tiroirs ou l’application de la convention Cnps (Caisse nationale de prévoyance sociale) – Cgrae (Caisse générale de retraite des agents de l’Etat) qui devrait aider à la totalisation des années de services accomplis dans les deux secteurs ou encore la réversion de la pension du veuf.
Les différents intervenants ont plaidé pour une «réforme du système de retraite» afin d’offrir au retraité un quotidien qui ne sera plus rythmé par la misère, l’isolement, la maladie… Ils ont appelé de tous leurs vœux à la création d’un hôpital gériatrique et à la mise en œuvre de mesures sociales spéciales pour le retraité et surtout l’indexation de la pension sur le coût de la vie.
Le président du Rdr, candidat déclaré à la présidentielle du 29 novembre prochain, s’est montré très attentif à ces préoccupations, signalant que leur satisfaction n’est pas du domaine de l’impossible. « Ces questions sociales doivent être traitées, a-t-il convenu. Mais elles seront plus facilement traitées dans le cadre d’une économie en croissance, où les choses bougent, où il y a la création d’emplois et la répartition que l’Etat fera de ses ressources.» Il y a toute une série de charges qui pourront alors être allégées, soulignera le président du Rdr, indiquant que son programme de gouvernement mettra l’accent sur la nécessité de «faire rebondir la Côte d’Ivoire et de créer les conditions d’amélioration du quotidien de chacun et surtout des retraités.» Il entend, notamment, accorder à la Cgrae –organisme en charge des fonctionnaires et agents de l’Etat- une entière autonomie de gestion (à l’instar de la Cnps) «pour plus d’efficacité».
E. Kodjo