Mainte fois reportée depuis 2005, la date du premier tour du scrutin présidentiel a été fixée par décret le jeudi dernier, 29 novembre 2009, par le Chef de l`Etat, Gbagbo Laurent.
L`opposition ivoirienne regroupée au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix et le Démocratie (Rhdp) a approuvé avec prudence le choix du 29 novembre pour l`élection présidentielle.
" C`est une bonne chose qu`on ait une date, mais ce n`est pas la première fois qu`on en fixe une ", a déclaré à l`Afp Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire général du Parti démocratique de Côte d`Ivoire " Il faut tout faire pour respecter cette date. C`est une question d`honneur ", a-t-il jugé, souhaitant que le 29 novembre " soit une date réelle et non fictive ". Se voulant "très prudent", il a dit craindre que cette échéance soit " une manière de nous mener en bateau " et de " nous emmener en 2010 " en cas de nouveau retard dans le processus électoral. Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr), a approuvé sobrement l`annonce de cette date. " Nous n`avons rien contre cette date parce qu`elle a été proposée par la Commission électorale indépendante " (Cei), a-t-il déclaré à l`Afp. La commission " a revu ses projets compte tenu des retards constatés " dans le processus, a-t-il ajouté, se félicitant que les difficultés financières rencontrées jusque là " semblent maintenant définitivement réglées ". Pour sa part, Martin Sokouri Bohui, secrétaire général en charge des élections au Front populaire ivoirien a salué "une bonne date". "Le processus électoral butait toujours sur le désarmement" de l`ex-rébellion contrôlant le nord ivoirien depuis le coup d`Etat manqué de fin 2002, a-t-il estimé. Désormais, " l`opération de sécurisation (des élections) est engagée " avec le début du déploiement de forces mixtes loyalistes et ex-rebelles à travers le pays, s`est-il réjoui. Maintenant, il reste à observer sur le terrain les agissements du clan Gbagbo pour voir si oui ou non, il est dans la logique du respect de cette date.
eddy péhé
L`opposition ivoirienne regroupée au sein du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Paix et le Démocratie (Rhdp) a approuvé avec prudence le choix du 29 novembre pour l`élection présidentielle.
" C`est une bonne chose qu`on ait une date, mais ce n`est pas la première fois qu`on en fixe une ", a déclaré à l`Afp Alphonse Djédjé Mady, Secrétaire général du Parti démocratique de Côte d`Ivoire " Il faut tout faire pour respecter cette date. C`est une question d`honneur ", a-t-il jugé, souhaitant que le 29 novembre " soit une date réelle et non fictive ". Se voulant "très prudent", il a dit craindre que cette échéance soit " une manière de nous mener en bateau " et de " nous emmener en 2010 " en cas de nouveau retard dans le processus électoral. Alassane Ouattara, président du Rassemblement des républicains (Rdr), a approuvé sobrement l`annonce de cette date. " Nous n`avons rien contre cette date parce qu`elle a été proposée par la Commission électorale indépendante " (Cei), a-t-il déclaré à l`Afp. La commission " a revu ses projets compte tenu des retards constatés " dans le processus, a-t-il ajouté, se félicitant que les difficultés financières rencontrées jusque là " semblent maintenant définitivement réglées ". Pour sa part, Martin Sokouri Bohui, secrétaire général en charge des élections au Front populaire ivoirien a salué "une bonne date". "Le processus électoral butait toujours sur le désarmement" de l`ex-rébellion contrôlant le nord ivoirien depuis le coup d`Etat manqué de fin 2002, a-t-il estimé. Désormais, " l`opération de sécurisation (des élections) est engagée " avec le début du déploiement de forces mixtes loyalistes et ex-rebelles à travers le pays, s`est-il réjoui. Maintenant, il reste à observer sur le terrain les agissements du clan Gbagbo pour voir si oui ou non, il est dans la logique du respect de cette date.
eddy péhé