Un Conseil des ministres s'est tenu hier au palais présidentiel, sous la présidence du chef de l'Etat. Il a s’est penché sur les élections générales. A l'issue de cette importante réunion, le chef du gouvernement, Guillaume Soro, a annoncé la date de l’élection présidentielle. Ci-dessous la déclaration intégrale du Premier ministre.
«Mesdames et Messieurs les journalistes,
Ce jour s'est tenu un Conseil des ministres ordinaire. Comme vous pouvez le constater, je suis avec le président de la Commission électorale indépendante. Il a été question au cours du Conseil des ministres de l'analyse d'un projet de décret portant convocation du collège électoral de la République de Côte d'Ivoire, en vue de l'élection du président de la République. Il me faut simplement rappeler que depuis quelques semaines déjà, le président de la Commission électorale indépendante a saisi le gouvernement d'un projet de décret pour fixer la date du premier tour de l'élection présidentielle. Après plusieurs séances de travail avec la Commission électorale indépendante - la dernière séance de travail s'est tenue hier (mercredi) en présence du chef de l'Etat - ce matin même, le président de la Commission électorale indépendante nous a saisis d'un projet de décret, qui comme je l'ai dit tantôt, qui a fait l'objet de discussion en Conseil. Ce décret a donc été adopté et je vous donne succinctement lecture de l'article 1er de ce décret, qui est libellé comme suit : « Le Collège électoral de la République de Côte d'Ivoire est convoqué le dimanche 29 novembre 2009 en vue de procéder à l'élection du président de la République. Le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 17 heures». Voici en partie présenté l'article 1er du décret qui a été adopté en Conseil des ministres ce jour même.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Il est simplement important de dire qu'à la différence de la date de l'année dernière, pour le gouvernement, la date du 29 novembre 2009 est une date réaliste. A ce jour, les opérations d'enrôlement ont permis à plus de 6 millions de citoyens de s'inscrire dans les bureaux de vote et aujourd'hui d'être de potentiels électeurs. Nous pensons que c'est une bonne chose et cela représente 70% des citoyens attendus. Nous pensons que nous avons plus de lisibilité, plus de visibilité sur le processus électoral. A cela s'ajoute toutes les dispositions que nous sommes en train de prendre pour faire en sorte que le vote se déroule dans la sérénité et dans le calme. Nous avons commencé le redéploiement des forces de sécurité sur l'ensemble du territoire. Vous avez pu le noter. Cette opération est en cours et est en phase de connaitre une vitesse de croisière pour que, bien entendu, tout le territoire national puisse accueillir ces forces dans l'optique de sécuriser les élections. Aussi, le gouvernement s'est-il engagé à mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante les moyens financiers pour mener à bien l'opération. Je peux signaler que l'autre opération de reconstitution des registres d'état civil est en phase d'achèvement, et comme je l'ai indiqué dans mes propos liminaires, sera terminée le 20 mai. Tout ceci pour dire qu'aujourd'hui, le gouvernement, la Commission électorale indépendante, nous sommes tous dans des dispositions pour faire en sorte que l'élection se tienne à la date que je viens d'indiquer».
Désarmement et l'enrôlement à l'étranger
«En ce qui concerne la question du désarmement, l'Accord complémentaire 4 est clair. Toutes les charges, toutes les actions à mener dans le cadre militaire pour permettre des élections transparentes, démocratiques et sécurisées le seront pour permettre que justement la date du 29 novembre 2009 soit tenue. Mieux, il est indiqué des délais dans l'Accord 4, soit que 2 mois avant les élections, aussi bien le redéploiement qu'aussi bien les autres phases de démobilisation et de regroupement doivent être achevés. Et je m'en tiens à cela. A l'application stricte de l'Accord 4 complémentaire de Ouagadougou. En ce qui concerne les questions sur l'enrôlement à l'extérieur, j'ai le plaisir de vous dire qu'il n'y a plus de difficulté. Il y avait simplement une difficulté financière et je l'ai rappelé tout à l'heure, le gouvernement entend prendre toutes les dispositions pour mettre les moyens financiers à la disposition du président de la Commission électorale indépendante pour que l'élection se déroule dans la sérénité».
Propos recueillis par Djama Stanislas
«Mesdames et Messieurs les journalistes,
Ce jour s'est tenu un Conseil des ministres ordinaire. Comme vous pouvez le constater, je suis avec le président de la Commission électorale indépendante. Il a été question au cours du Conseil des ministres de l'analyse d'un projet de décret portant convocation du collège électoral de la République de Côte d'Ivoire, en vue de l'élection du président de la République. Il me faut simplement rappeler que depuis quelques semaines déjà, le président de la Commission électorale indépendante a saisi le gouvernement d'un projet de décret pour fixer la date du premier tour de l'élection présidentielle. Après plusieurs séances de travail avec la Commission électorale indépendante - la dernière séance de travail s'est tenue hier (mercredi) en présence du chef de l'Etat - ce matin même, le président de la Commission électorale indépendante nous a saisis d'un projet de décret, qui comme je l'ai dit tantôt, qui a fait l'objet de discussion en Conseil. Ce décret a donc été adopté et je vous donne succinctement lecture de l'article 1er de ce décret, qui est libellé comme suit : « Le Collège électoral de la République de Côte d'Ivoire est convoqué le dimanche 29 novembre 2009 en vue de procéder à l'élection du président de la République. Le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 17 heures». Voici en partie présenté l'article 1er du décret qui a été adopté en Conseil des ministres ce jour même.
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Il est simplement important de dire qu'à la différence de la date de l'année dernière, pour le gouvernement, la date du 29 novembre 2009 est une date réaliste. A ce jour, les opérations d'enrôlement ont permis à plus de 6 millions de citoyens de s'inscrire dans les bureaux de vote et aujourd'hui d'être de potentiels électeurs. Nous pensons que c'est une bonne chose et cela représente 70% des citoyens attendus. Nous pensons que nous avons plus de lisibilité, plus de visibilité sur le processus électoral. A cela s'ajoute toutes les dispositions que nous sommes en train de prendre pour faire en sorte que le vote se déroule dans la sérénité et dans le calme. Nous avons commencé le redéploiement des forces de sécurité sur l'ensemble du territoire. Vous avez pu le noter. Cette opération est en cours et est en phase de connaitre une vitesse de croisière pour que, bien entendu, tout le territoire national puisse accueillir ces forces dans l'optique de sécuriser les élections. Aussi, le gouvernement s'est-il engagé à mettre à la disposition de la Commission électorale indépendante les moyens financiers pour mener à bien l'opération. Je peux signaler que l'autre opération de reconstitution des registres d'état civil est en phase d'achèvement, et comme je l'ai indiqué dans mes propos liminaires, sera terminée le 20 mai. Tout ceci pour dire qu'aujourd'hui, le gouvernement, la Commission électorale indépendante, nous sommes tous dans des dispositions pour faire en sorte que l'élection se tienne à la date que je viens d'indiquer».
Désarmement et l'enrôlement à l'étranger
«En ce qui concerne la question du désarmement, l'Accord complémentaire 4 est clair. Toutes les charges, toutes les actions à mener dans le cadre militaire pour permettre des élections transparentes, démocratiques et sécurisées le seront pour permettre que justement la date du 29 novembre 2009 soit tenue. Mieux, il est indiqué des délais dans l'Accord 4, soit que 2 mois avant les élections, aussi bien le redéploiement qu'aussi bien les autres phases de démobilisation et de regroupement doivent être achevés. Et je m'en tiens à cela. A l'application stricte de l'Accord 4 complémentaire de Ouagadougou. En ce qui concerne les questions sur l'enrôlement à l'extérieur, j'ai le plaisir de vous dire qu'il n'y a plus de difficulté. Il y avait simplement une difficulté financière et je l'ai rappelé tout à l'heure, le gouvernement entend prendre toutes les dispositions pour mettre les moyens financiers à la disposition du président de la Commission électorale indépendante pour que l'élection se déroule dans la sérénité».
Propos recueillis par Djama Stanislas