Le représentant spécial du facilitateur en Côte d'Ivoire M. Bouréima Badini a fait savoir, au cours d'une interview accordée hier à Onuci Fm, que des questions essentielles seront à l'ordre du jour. « Le 5ème Cpc se penchera sur le processus électoral et sur les questions militaires qui sont en train d'être résolues par l'accord 4», a-t-il précisé. Se prononçant sur la polémique autour des élections avant ou après le désarmement, le représentant du facilitateur a indiqué que cette question a été déjà tranchée par l'accord politique 4. « Nous avons 8.000 éléments des Fds-Côte d'Ivoire et des Fds-Fn qui seront déployés au sein du Cci pour la sécurisation du processus électoral et le maintien de l'ordre. Nous aurons 5.000 FaFn Volontaires pour l'armée nouvelle (Van) qui vont être dans des camps et dont le désarmement sera fait sur la supervision des forces impartiales. A l'issue donc de l'élection présidentielle, ces éléments vont intégrer l'armée nouvelle. L'accord complémentaire 4 est tout à fait précis. Nous pensons que nous aurons des élections tout à fait sécurisées » a-t-il expliqué. Badini a dressé un bilan satisfaisant du processus d'identification. «Le Cpc verra comment fixer une date effectivement pour l'arrêt de ces différentes opérations car on ne peut pas, ad vitam aeternam, procéder à l'identification et à l'enrôlement électoral. Nous devons pouvoir faire les élections et après continuer l'identification qui est aussi prévue par l'Apo», a-t-il déclaré. Pour M. Badini, seuls le dialogue et la concertation doivent être priorisés entre les différents acteurs de la politique ivoirienne pour qu'un minimum de consensus puisse se faire autour des questions cruciales et essentielles. M. Bouréima Badini a aussi donné son appréciation sur la mise en œuvre générale de l'Accord politique de Ouagadougou. « Je suis satisfait de la manière dont l'accord se déroule. Le plus important c'est que les élections viennent couronner les efforts consentis jusque-là pour que la Côte d'Ivoire puisse retrouver la paix et emboiter le pas du chemin du développement et de la croissance » a-t-il dit. Prévue pour le 11 mars à Yamoussoukro, la 5ème rencontre du Cadre permanent de concertation avait été reportée à deux reprises à cause du manque de consensus sur le projet de chronogramme électoral.
K.B.
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