La 5e réunion du Cadre permanent de concertation s’ouvre ce matin à Ouagadougou. Le Chef de l’état a bouclé la liste des participants avec son arrivée hier soir.
C’est à 18h25 que le Gruman transportant le Président de la République, Laurent Gbagbo, atterri, hier sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. Après l’accueil par son homologue du Burkina Faso, Blaise Compaoré, accompagné de nombreuses personnalités et de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Burkina, SEM. Richard Kodjo, suivi des honneurs, Laurent Gbagbo s’est entretenu avec la presse. Au menu, la situation socio-politique de son pays et la réunion du Cadre permanent de concertation qui se tient ce matin.
Très décontracté et souriant, le Chef d’Etat a indiqué que son pays était plus que jamais sur la voie du terme de la crise en dépit de quelques contraintes de terrain. Le 29 novembre qui a été fixée pour le premier tour de l’élection présidentielle parce qu’il estime que l’évolution du processus d’identification et même les questions militaires sont très avancées. Ce qui permet donc de tenir cette date, y compris le désarmement deux mois avant les élections. La réunification n’est donc pas loin. «Ce n’est pas une date fétiche mais c’est une date sûre. Ce n’est pas une date fétiche, parce que je ne sais pas comme fonctionnent les fétiches ; mais c’est une date sûre», a déclaré le Chef de l’Etat, dans le salon d’honneur de l’aéroport de Ouagadougou. Car, il considère que l’organisation des élections «n’est plus une question politique, c’est une question matérielle de mise en œuvre» à laquelle il faut faire face. En fixant donc le délai du 20 novembre, c’est, a-t-il dit, «pour nous donner matériellement le temps de tout finir». Il a présenté ensuite le tableau des principales tâches à réaliser pour que la normalisation soit totale. «Il y a la passation des charges, l’installation des douaniers aux postes de douane ainsi que les autres. Les juges sont déjà installés, il reste à installer les procureurs, les gardiens de prison -les prisons sont réhabilitées- donc ce sont des choses pratiques qui restent à faire». Mieux, il a expliqué que la passation des charges devait en principe se faire mercredi dernier, mais il a demandé d’attendre le temps que le déploiement des Forces de sécurité soit effectif. «Nous avons été obligés de mobiliser des tentes que nous n’avons pas encore en grand nombre et qu’on va mettre en place. Et après, nous allons faire la passation des charges. Ce n’est plus un débat, c’est acquis. Maintenant il faut déployer», a-t-il dit. Il a noté qu’il n’a pas été aisé de déployer mille policiers et gendarmes et que cela nécessite la prise de certaines dispositions. Ce qui justifie le déplacement du général Philippe Mangou depuis hier, à Bouaké et plus tard dans le nord et l’ouest.
Pour lui, «le manque d’argent» ne saurait être un frein à l’action. «Vous voyez bien qu’on avance», a rassuré Laurent Gbagbo. «On n’a pas beaucoup d’argent, mais ça ne nous empêche pas d’avancer».
C’est à 19 h que les deux Chefs d’Etat et leur délégation ont quitté l’aéroport pour l’hôtel Libya où le Président Laurent Gbagbo séjournera.
Le président de la Cei, Beugré Mambé est présent à Ouagadoudou avec une forte délégation.
Paulin N. Zobo
Envoyé spécial à Ouagadougou
C’est à 18h25 que le Gruman transportant le Président de la République, Laurent Gbagbo, atterri, hier sur le tarmac de l’aéroport international de Ouagadougou. Après l’accueil par son homologue du Burkina Faso, Blaise Compaoré, accompagné de nombreuses personnalités et de l’ambassadeur de Côte d’Ivoire au Burkina, SEM. Richard Kodjo, suivi des honneurs, Laurent Gbagbo s’est entretenu avec la presse. Au menu, la situation socio-politique de son pays et la réunion du Cadre permanent de concertation qui se tient ce matin.
Très décontracté et souriant, le Chef d’Etat a indiqué que son pays était plus que jamais sur la voie du terme de la crise en dépit de quelques contraintes de terrain. Le 29 novembre qui a été fixée pour le premier tour de l’élection présidentielle parce qu’il estime que l’évolution du processus d’identification et même les questions militaires sont très avancées. Ce qui permet donc de tenir cette date, y compris le désarmement deux mois avant les élections. La réunification n’est donc pas loin. «Ce n’est pas une date fétiche mais c’est une date sûre. Ce n’est pas une date fétiche, parce que je ne sais pas comme fonctionnent les fétiches ; mais c’est une date sûre», a déclaré le Chef de l’Etat, dans le salon d’honneur de l’aéroport de Ouagadougou. Car, il considère que l’organisation des élections «n’est plus une question politique, c’est une question matérielle de mise en œuvre» à laquelle il faut faire face. En fixant donc le délai du 20 novembre, c’est, a-t-il dit, «pour nous donner matériellement le temps de tout finir». Il a présenté ensuite le tableau des principales tâches à réaliser pour que la normalisation soit totale. «Il y a la passation des charges, l’installation des douaniers aux postes de douane ainsi que les autres. Les juges sont déjà installés, il reste à installer les procureurs, les gardiens de prison -les prisons sont réhabilitées- donc ce sont des choses pratiques qui restent à faire». Mieux, il a expliqué que la passation des charges devait en principe se faire mercredi dernier, mais il a demandé d’attendre le temps que le déploiement des Forces de sécurité soit effectif. «Nous avons été obligés de mobiliser des tentes que nous n’avons pas encore en grand nombre et qu’on va mettre en place. Et après, nous allons faire la passation des charges. Ce n’est plus un débat, c’est acquis. Maintenant il faut déployer», a-t-il dit. Il a noté qu’il n’a pas été aisé de déployer mille policiers et gendarmes et que cela nécessite la prise de certaines dispositions. Ce qui justifie le déplacement du général Philippe Mangou depuis hier, à Bouaké et plus tard dans le nord et l’ouest.
Pour lui, «le manque d’argent» ne saurait être un frein à l’action. «Vous voyez bien qu’on avance», a rassuré Laurent Gbagbo. «On n’a pas beaucoup d’argent, mais ça ne nous empêche pas d’avancer».
C’est à 19 h que les deux Chefs d’Etat et leur délégation ont quitté l’aéroport pour l’hôtel Libya où le Président Laurent Gbagbo séjournera.
Le président de la Cei, Beugré Mambé est présent à Ouagadoudou avec une forte délégation.
Paulin N. Zobo
Envoyé spécial à Ouagadougou