Après la fixation de la date du premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, les quatre (4) acteurs majeurs de la résolution de la crise ivoirienne se retrouvent aujourd'hui dans la capitale Burkinabè autour du Facilitateur Blaise Compaoré pour examiner une question centrale:quelle est la voie la plus sûre pour faire du 29 novembre 2009 une réalité, c'est-à-dire faire que les élections puissent effectivement se tenir à cette échéance arrachée aux forceps. Et selon toute vraisemblance, ce ne sera pas une simple partie de plaisir. Le Premier ministre en est tellement conscient qu'arrivé à Ouaga depuis vendredi, il multiplie les contacts et les séances de travail avec toutes les parties.
Selon des sources proches de la rencontre, cette 5e réunion du Cpc devra permettre à toutes les parties de s'accorder autour des différents segments du processus électoral. "Il faudra d'abord se mettre d'accord sur la fin de l'opération d'enrôlement pour passer à autre chose .Vous savez que sur la question, les opinions des uns et des autres divergent. Pour certains, il faut donner le temps aux deux (2) millions et demi de retardataires d'intégrer le fichier électoral, alors que pour les autres, il faut fixer un délai de rigueur à tous ceux qui traînent les pas. Il y a ensuite l'opération d'affichage des listes électorales provisoires, dans quel délai exécuter celle-ci pour ne pas gêner le calendrier global" confie une source proche de la primature. On comprend dès lors la présence de Beugré Mambé qui doit faire une communication aux membres du Cpc sur le chronogramme électoral détaillé.
En outre, cette 5e réunion du Cpc traitera de la sécurisation du processus de sortie de crise, de la certification des élections, de la nécessité d'un processus apaisé. Le 1er ministre accorderait un intérêt particulier à ce dernier point. "Pour le chef du gouvernement, la Côte d'Ivoire vient de loin, il faut donc prendre toutes les dispositions afin que les élections se déroulent dans le calme, qu'il y ait une campagne apaisée et civilisé où la violence sera proscrite du jeu démocratique". Afin de bien expliquer sa vision de ces élections, Guillame SORO se propose d'animer une conférence de presse d'une heure où "aucune question ne sera tabou" confiait hier Alain Lobognon, Conseiller spécial du 1er ministre.
Il y a enfin le nerf de la guerre, l'argent qui continue d'être une plaie handicapante pour le processus de sortie de crise."Des réglages et des ajustements, à ce niveau s'imposent et c'est la raison de la présence à Ouaga de M. AHOUTOU, le Directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des finances" explique une autre source.
Sur le plan pratique, toutes les délégations attendues sont déjà sur place à Ouaga. Le Chef de l'Etat a rejoint hier à 17 h ses homologues du Cpc. Bédié et Ouattara sont arrivés par vol spécial de l'Onuci à 12H30 sous une canicule de 38 degrés. Ils ont pris leur quartier à l'hôtel Libya sis à Ouaga 2000.
AKWABA Saint Clair,
Envoyé spécial à Ouagadougou
Selon des sources proches de la rencontre, cette 5e réunion du Cpc devra permettre à toutes les parties de s'accorder autour des différents segments du processus électoral. "Il faudra d'abord se mettre d'accord sur la fin de l'opération d'enrôlement pour passer à autre chose .Vous savez que sur la question, les opinions des uns et des autres divergent. Pour certains, il faut donner le temps aux deux (2) millions et demi de retardataires d'intégrer le fichier électoral, alors que pour les autres, il faut fixer un délai de rigueur à tous ceux qui traînent les pas. Il y a ensuite l'opération d'affichage des listes électorales provisoires, dans quel délai exécuter celle-ci pour ne pas gêner le calendrier global" confie une source proche de la primature. On comprend dès lors la présence de Beugré Mambé qui doit faire une communication aux membres du Cpc sur le chronogramme électoral détaillé.
En outre, cette 5e réunion du Cpc traitera de la sécurisation du processus de sortie de crise, de la certification des élections, de la nécessité d'un processus apaisé. Le 1er ministre accorderait un intérêt particulier à ce dernier point. "Pour le chef du gouvernement, la Côte d'Ivoire vient de loin, il faut donc prendre toutes les dispositions afin que les élections se déroulent dans le calme, qu'il y ait une campagne apaisée et civilisé où la violence sera proscrite du jeu démocratique". Afin de bien expliquer sa vision de ces élections, Guillame SORO se propose d'animer une conférence de presse d'une heure où "aucune question ne sera tabou" confiait hier Alain Lobognon, Conseiller spécial du 1er ministre.
Il y a enfin le nerf de la guerre, l'argent qui continue d'être une plaie handicapante pour le processus de sortie de crise."Des réglages et des ajustements, à ce niveau s'imposent et c'est la raison de la présence à Ouaga de M. AHOUTOU, le Directeur de cabinet du ministre de l'Economie et des finances" explique une autre source.
Sur le plan pratique, toutes les délégations attendues sont déjà sur place à Ouaga. Le Chef de l'Etat a rejoint hier à 17 h ses homologues du Cpc. Bédié et Ouattara sont arrivés par vol spécial de l'Onuci à 12H30 sous une canicule de 38 degrés. Ils ont pris leur quartier à l'hôtel Libya sis à Ouaga 2000.
AKWABA Saint Clair,
Envoyé spécial à Ouagadougou