Le samedi 9 mai dernier, quelques mois avant l’élection présidentielle ivoirienne fixée au 29 novembre 2009, Laurent Dona Fologo a soutenu, lors d’une conférence publique à Genève (Suisse) qu’il faut éviter que la situation socio-politique en Côte d’Ivoire devienne similaire au schéma de la République démocratique du Congo (RDC). Où l’élection présidentielle s’est déroulée sans que le désarmement des belligérants armés ne soit fait. Ce qui a plongé le pays des Grand lacs dans un climat de guerre après l’élection soldée par la victoire du président Joseph Kabila. Le président du Conseil économique et social (CES) de Côte d’Ivoire, par ailleurs responsable du RPP (mouvance présidentielle), a tenu ces propos à l’occasion de la dédicace de “Adieu Abidjan sur Seine”, le livre écrit par le socialiste français Guy Labertit. Organisée par la structure Political Advice and Communication (PAC) dirigée par Jean- Claude Gnahoua et la chaîne de télé en ligne SBI Network, cette dédicace était placée sous le parrainage de Laurent Dona Fologo et la présidence d’honneur de Charles Blé Goudé, président de l’Alliance patriotique de Côte d’Ivoire. Devant un nombreux public composé de personnalités politiques européennes et africaines dont l’ex- ministre Essy Amara et l’ambassadeur Guy Alain Gauze, ainsi que Thierry Légré, l’un des leaders de la jeunesse patriotique ivoirienne, M. Fologo, au dire de Jean-Claude Gnahoua, a dénoncé l’attitude des acteurs politiques ivoiriens et les partenaires extérieurs qui réclament mordicus la tenue immédiate de la présidentielle alors “qu’il reste beaucoup à faire avant d’organiser l’élection présidentielle. Il ne faut pas se presser”. Il a lancé un appel afin que tous les ivoiriens soient identifiés et enrôlés avant d’aller aux élections. Tout en condamnant ceux qui ont attaqué le pays et leurs alliés, Dona Fologo a rendu un hommage à Guy Labertit pour son livre. Selon les témoins de la conférence, Fologo a aussi demandé aux uns et aux autres de lire avec modération le livre pour ne pas gêner le chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, qui s’efforce, depuis quelques années à ramener la paix sur le navire Ivoire.
« Adieu Abidjan sur Seine » lève le voile sur les coulisses du conflit armé qui a martyrisé la Côte d’Ivoire. Le rôle de la France dans la tentative de coup d’Etat muée en rébellion armée, les rapports entre la France et ses ex-colonies d’Afrique, les perspectives des relations entre la France et l’Afrique.
Avant Genève, Guy Labertit a dédicacé son livre à Zürich, le samedi 2 mai 2009. Au cours de la conférence qu’il a animée, M. Labertit a rappelé la solidité de ses rapports avec le président ivoirien, Laurent Gbagbo, son ami de longue date. Selon le compte rendu fait par la structure PAC, Guy Labertit a récusé tous les épithètes diffamatoires que les détracteurs de Gbagbo lui ont attribués. Il a dit que son ami Gbagbo et lui partagent le même idéal. Celui de la promotion de la justice et de la démocratie en Afrique. M. Labertit a aussi souligné qu’il n’est pas exact d’affirmer que le parti socialiste à lâcher Laurent Gbagbo. Même si à un moment de la crise en Côte d’Ivoire, le premier secrétaire du PS français, François Hollande, a tenu des propos inopportuns à l’endroit du président Gbagbo.
Didier Depry: ddepry@hotmail.com
« Adieu Abidjan sur Seine » lève le voile sur les coulisses du conflit armé qui a martyrisé la Côte d’Ivoire. Le rôle de la France dans la tentative de coup d’Etat muée en rébellion armée, les rapports entre la France et ses ex-colonies d’Afrique, les perspectives des relations entre la France et l’Afrique.
Avant Genève, Guy Labertit a dédicacé son livre à Zürich, le samedi 2 mai 2009. Au cours de la conférence qu’il a animée, M. Labertit a rappelé la solidité de ses rapports avec le président ivoirien, Laurent Gbagbo, son ami de longue date. Selon le compte rendu fait par la structure PAC, Guy Labertit a récusé tous les épithètes diffamatoires que les détracteurs de Gbagbo lui ont attribués. Il a dit que son ami Gbagbo et lui partagent le même idéal. Celui de la promotion de la justice et de la démocratie en Afrique. M. Labertit a aussi souligné qu’il n’est pas exact d’affirmer que le parti socialiste à lâcher Laurent Gbagbo. Même si à un moment de la crise en Côte d’Ivoire, le premier secrétaire du PS français, François Hollande, a tenu des propos inopportuns à l’endroit du président Gbagbo.
Didier Depry: ddepry@hotmail.com
