«En gros, je dirai que le communiqué final n'appelle aucun commentaire particulier. Dans la mesure où le plus important c'était que pour une fois, une date soit de manière officielle et définitivement proposée. Et elle l'a été à savoir, le 29 novembre. Désormais donc, que toute la population et tous les blocs politiques s'approprient cette nouvelle donne à savoir que la route est enfin ouverte pour faire les élections. Il fallait bien qu'un jour ou l'autre on y arrive. Nous devons tous avoir une préoccupation qui me parait fondamentale. C'est que d'abord, tout soit mis en œuvre pour que la date soit tenue. On ne fera pas de crispation afin que cette date puisse être effectivement tenue et aussi pour éviter qu'elle soit dépassée de très peu. Il faut faire en sorte que les élections se tiennent dans des conditions telles qu'il n'y ait ni incident sérieux, ni trouble, ni risque de retourner dans une guerre civile. Et surtout que le résultat qui en sortira soit accepté de tout le monde. Et que la Côte d'Ivoire puisse estimer que cette phase douloureuse de son histoire commencée en 2002 est définitivement passée. En tous cas nous, au Mfa, c'est dans ce sens que nous avons travaillé. Désormais on n'a qu'à dire à tout le monde : « Allez au starter et préparerons-nous pour donner à la Côte d'Ivoire une élection tellement réussie qu'elle soit citée comme modèle un peu à l'image de ce que vient de faire le Ghana»
Propos recueillis
par D.S (Coll : Bki)
Propos recueillis
par D.S (Coll : Bki)
