Pour l'association, concernant la date de l'élection présidentielle, on s'inquiétait du fait qu'il n'y avait pas un chronogramme bien défini. Maintenant qu'on vient d'avoir un chronogramme, nous sommes satisfait. Ça nous satisfait dans la mesure où nous avions au niveau de l'enrôlement, une inquiétude parce que beaucoup de personnes ne s'étaient pas fait enrôler. Donc, maintenant qu'on fixe la fin au 30 juin, cela dispose qu'il y aura certainement des séances de rattrapage pour toute cette population qui n'a pas pu se faire enrôler. Mais, dans le même temps, on est également inquiet du fait que ce n'est pas la première fois, qu'on fixe une date des élections par décret avec un chronogramme bien défini. On espère que cette fois-ci au moins, on va respecter ce chronogramme. Et que ce programme aille au mieux pour que les élections aient véritablement lieu. Parce que l'accord de Ouagadougou parle du désarmement et autres deux mois avant la date des élections. Donc, cela suppose que toutes les parties participatives de la signature de l'accord de Ouagadougou sont maintenant prêtes à s'engager pour que toutes les conditions soient remplies pour que l'élection présidentielle ait vraiment lieu. Et que cette élection soit une élection paisible, crédible et ouverte à tous.
Propos retranscrits par Morgan Ekra sur Onuci-Fm
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