ABIDJAN - Des "journées de consensus national" vont débuter vendredi à Abidjan, dans le but d'"accélérer" le processus de paix en Côte d'Ivoire et de préparer la "renaissance" du pays, a indiqué jeudi un responsable de la société civile.
Quelque 400 personnes issues du secteur privé, des associations, des syndicats, de l'administration et des partis politiques doivent prendre part à ces assises qui s'achèveront le 29 mai, a déclaré à l'AFP Patrick N'Gouan, coordinateur de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
Initialement prévues en mars, ces "journées" visent à "tirer les leçons de la crise ivoirienne" née du coup d'Etat manqué de 2002 et à "accélérer le processus de sortie de crise", qui "traîne" depuis l'accord de paix de Ouagadougou signé en mars 2007, a-t-il expliqué.
Les participants devront "mesurer la faisabilité du calendrier" électoral, a-t-il précisé.
La date de l'élection présidentielle a été fixée récemment au 29 novembre, après une série de reports depuis 2005.
"Si un petit couac se présente (dans la préparation du scrutin), on va se retrouver en 2010", a prévenu M. N'Gouan.
Il s'agira également, selon lui, de proposer des mesures pour "réconcilier les Ivoiriens", alors que "les clivages religieux et ethniques ont été renforcés par cette crise".
Les assises s'efforceront aussi de "poser les bases d'un nouveau contrat social pour la renaissance de la Côte d'Ivoire", qui doit devenir "un pays émergent d'ici 2025 et un pays industrialisé d'ici 2040".
Les participants à ces journées "vont s'engager sur un mémorandum qui devra être adopté par le Parlement issu des futures élections", a encore affirmé ce responsable.
Le budget de la conférence, de 350 millions de francs CFA (plus de 500.000 euros), est financé notamment par l'Etat ivoirien, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l'Union européenne.
Quelque 400 personnes issues du secteur privé, des associations, des syndicats, de l'administration et des partis politiques doivent prendre part à ces assises qui s'achèveront le 29 mai, a déclaré à l'AFP Patrick N'Gouan, coordinateur de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).
Initialement prévues en mars, ces "journées" visent à "tirer les leçons de la crise ivoirienne" née du coup d'Etat manqué de 2002 et à "accélérer le processus de sortie de crise", qui "traîne" depuis l'accord de paix de Ouagadougou signé en mars 2007, a-t-il expliqué.
Les participants devront "mesurer la faisabilité du calendrier" électoral, a-t-il précisé.
La date de l'élection présidentielle a été fixée récemment au 29 novembre, après une série de reports depuis 2005.
"Si un petit couac se présente (dans la préparation du scrutin), on va se retrouver en 2010", a prévenu M. N'Gouan.
Il s'agira également, selon lui, de proposer des mesures pour "réconcilier les Ivoiriens", alors que "les clivages religieux et ethniques ont été renforcés par cette crise".
Les assises s'efforceront aussi de "poser les bases d'un nouveau contrat social pour la renaissance de la Côte d'Ivoire", qui doit devenir "un pays émergent d'ici 2025 et un pays industrialisé d'ici 2040".
Les participants à ces journées "vont s'engager sur un mémorandum qui devra être adopté par le Parlement issu des futures élections", a encore affirmé ce responsable.
Le budget de la conférence, de 350 millions de francs CFA (plus de 500.000 euros), est financé notamment par l'Etat ivoirien, le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et l'Union européenne.