ABIDJAN - Le président du Conseil économique et social (CES) ivoirien, Laurent Dona Fologo, a appelé jeudi les partis politiques du pays à respecter le "code de bonne conduite" signé sous l'égide de l'ONU, afin que le scrutin présidentiel du 29 novembre se tienne dans un cadre "apaisé".
"Il faut aller à l'élection présidentielle fixée au 29 novembre dans des conditions sereines, avec un ton apaisé", a déclaré à l'AFP M. Fologo, considéré comme un proche du président Laurent Gbagbo.
"Les leaders politiques, soit directement, soit par journaux interposés, ne respectent pas ces engagements", a-t-il estimé, jugeant que le "non-respect"
de ce code pourrait conduire à "des dérives susceptibles de compromettre la tenue du scrutin à venir".
Plusieurs fois repoussée depuis 2005, l'élection présidentielle est censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Gbagbo.
Un proche du Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), estimait récemment qu'à la faveur de la campagne électorale, "il suffirait de rien du tout pour que revienne la violence politique en Côte d'Ivoire".
Selon le "code de bonne conduite" signé en avril 2008 à Abidjan en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, les principaux partis politiques "s'interdisent d'utiliser la violence sous toutes ses formes et s'engagent à faire preuve de retenue dans les discours".
Le code "interdit notamment toute allusion à la race et à l'appartenance ethnique ou religieuse pendant la campagne électorale" et "les partis s'engagent à respecter le verdict des urnes", avait insisté le secrétaire général des Nations unies.
La présidentielle de 2000 avait été émaillée de violences et fortement contestée en raison du rejet des candidatures de deux des principaux acteurs de la scène politique ivoirienne, l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.
"Il faut aller à l'élection présidentielle fixée au 29 novembre dans des conditions sereines, avec un ton apaisé", a déclaré à l'AFP M. Fologo, considéré comme un proche du président Laurent Gbagbo.
"Les leaders politiques, soit directement, soit par journaux interposés, ne respectent pas ces engagements", a-t-il estimé, jugeant que le "non-respect"
de ce code pourrait conduire à "des dérives susceptibles de compromettre la tenue du scrutin à venir".
Plusieurs fois repoussée depuis 2005, l'élection présidentielle est censée clore la crise née du coup d'Etat manqué de septembre 2002 contre le président Gbagbo.
Un proche du Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), estimait récemment qu'à la faveur de la campagne électorale, "il suffirait de rien du tout pour que revienne la violence politique en Côte d'Ivoire".
Selon le "code de bonne conduite" signé en avril 2008 à Abidjan en présence du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, les principaux partis politiques "s'interdisent d'utiliser la violence sous toutes ses formes et s'engagent à faire preuve de retenue dans les discours".
Le code "interdit notamment toute allusion à la race et à l'appartenance ethnique ou religieuse pendant la campagne électorale" et "les partis s'engagent à respecter le verdict des urnes", avait insisté le secrétaire général des Nations unies.
La présidentielle de 2000 avait été émaillée de violences et fortement contestée en raison du rejet des candidatures de deux des principaux acteurs de la scène politique ivoirienne, l'ancien président Henri Konan Bédié et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara.