Le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Côte d'Ivoire, Y J Choi a été reçu en audience successivement par ADOet Bédié mercredi à Cocody. Il a fait le point sur la certification du processus électoral.
La société civile aura un rôle à jouer dans la certification du processus électoral, a indiqué mercredi le représentant du SG de l'Onu en Côte d'Ivoire, Y J Choi. Au sortir d'une audience chez le président du Rassemblement des républicains (Rdr), il a annoncé que le Conseil de sécurité des Nations unies lui a confié «personnellement» cette tâche. «Nous avons beaucoup d'alliés pour la certification, y compris la société civile. Par exemple, nous attendons plus de 1000 observateurs internationaux qui seront nos alliés pour sauvegarder le processus électoral y compris le résultat», a-t-il révélé. Le haut fonctionnaire onusien a affirmé qu'il mettra les journées de consensus (qui démarrent aujourd'hui) à profit pour décliner l'opérationnalisation de la certification. Une heure plus tard, revenant sur cette question chez Henri Konan Bédié (Président du Pdci) il a été un peu plus explicite. «Nous avons discuté autour du mode opératoire.
Notamment les cinq critères cadres que j'ai déjà mis au point à travers les discussions avec les protagonistes (…) Le conseil de sécurité a déjà tranché en disant qu'il faut certifier explicitement la liste électorale définitive, et les résultats. Les trois autres critères qui sont très importants, sont la paix, l'inclusivité et les médias d'Etat. On va continuellement les certifier, car ce sont des certifications implicites. Il n'y a pas de point déterminant à partir duquel ont dit : «Là c'est fini», a-t-il soutenu. Interrogé sur la fiabilité de la date du 29 novembre fixée pour la présidentielle, il a fait remarquer que les «analyses» ne sont pas le fort des Nations unies. «A l'Onuci nous ne sommes ni optimistes, ni pessimistes. Nous sommes réalistes. Notre devoir n'est pas de faire des analyses sur la date. Notre devoir c'est d'identifier le plus tôt possible les possibles obstacles qui peuvent s'imposer d'ici à la date donnée». Pour lui, le processus électoral en Côte d'Ivoire est «un peu compliqué», parce qu'on conduit en même temps l'identification et l'enrôlement. «Je voudrais signaler encore que nous avons 50 millions de dollars (Environ 24 milliards Fcfa) dans le panier de fonds ouvert par le Pnud pour assister le processus électoral. Je ne crois pas qu'il y aura des questions financières sur les élections elles-mêmes. Mais, quand il s'agit de l'identification, le paiement de Sagem, c'est le gouvernement ivoirien qui doit s'en occuper. Ce n'est pas à la communauté internationale qui assiste sur ce point», a-t-il conclu.
Djama Stanislas
La société civile aura un rôle à jouer dans la certification du processus électoral, a indiqué mercredi le représentant du SG de l'Onu en Côte d'Ivoire, Y J Choi. Au sortir d'une audience chez le président du Rassemblement des républicains (Rdr), il a annoncé que le Conseil de sécurité des Nations unies lui a confié «personnellement» cette tâche. «Nous avons beaucoup d'alliés pour la certification, y compris la société civile. Par exemple, nous attendons plus de 1000 observateurs internationaux qui seront nos alliés pour sauvegarder le processus électoral y compris le résultat», a-t-il révélé. Le haut fonctionnaire onusien a affirmé qu'il mettra les journées de consensus (qui démarrent aujourd'hui) à profit pour décliner l'opérationnalisation de la certification. Une heure plus tard, revenant sur cette question chez Henri Konan Bédié (Président du Pdci) il a été un peu plus explicite. «Nous avons discuté autour du mode opératoire.
Notamment les cinq critères cadres que j'ai déjà mis au point à travers les discussions avec les protagonistes (…) Le conseil de sécurité a déjà tranché en disant qu'il faut certifier explicitement la liste électorale définitive, et les résultats. Les trois autres critères qui sont très importants, sont la paix, l'inclusivité et les médias d'Etat. On va continuellement les certifier, car ce sont des certifications implicites. Il n'y a pas de point déterminant à partir duquel ont dit : «Là c'est fini», a-t-il soutenu. Interrogé sur la fiabilité de la date du 29 novembre fixée pour la présidentielle, il a fait remarquer que les «analyses» ne sont pas le fort des Nations unies. «A l'Onuci nous ne sommes ni optimistes, ni pessimistes. Nous sommes réalistes. Notre devoir n'est pas de faire des analyses sur la date. Notre devoir c'est d'identifier le plus tôt possible les possibles obstacles qui peuvent s'imposer d'ici à la date donnée». Pour lui, le processus électoral en Côte d'Ivoire est «un peu compliqué», parce qu'on conduit en même temps l'identification et l'enrôlement. «Je voudrais signaler encore que nous avons 50 millions de dollars (Environ 24 milliards Fcfa) dans le panier de fonds ouvert par le Pnud pour assister le processus électoral. Je ne crois pas qu'il y aura des questions financières sur les élections elles-mêmes. Mais, quand il s'agit de l'identification, le paiement de Sagem, c'est le gouvernement ivoirien qui doit s'en occuper. Ce n'est pas à la communauté internationale qui assiste sur ce point», a-t-il conclu.
Djama Stanislas