La radiation de certains cadres, membres du bureau politique du Pdci, n’est pas du goût de tous.
Après Charles Konan Banny qui, la semaine dernière, appelait au cours d’un meeting à Abobo, les dirigeants du parti à avoir suffisamment recours au dialogue, précisant qu’on ne se divise pas ou qu’on se fait pas diviser en période électorale, un collectif de 8 secrétaires de section Pdci de Bouna s’est mis dans la danse. Et ils sont venus, mercredi, apporter leur soutien aux cadres radiés et notamment à Gnamien Yao, à en croire leur porte-parole, Touré Amidou. Lequel a exprimé en ces termes l’objet de sa visite: «Mes collègues et moi, nous nous sommes retrouvés à Bouna, le jour où le président du Pdci animait son meeting. Et nous avons décidé pour la présidentielle de soutenir le candidat Laurent Gbagbo en vue de lui donner un vrai mandat. Mais nous avons naturellement pensé au ministre Gnamien, son conseiller, militant du Pdci et dont nous partageons le combat pour la restauration de notre parti. Il est jeune et le Président lui a fait confiance et nous nous reconnaissons en lui et en tout ce qu’il a fait depuis qu’il était ministre jusqu’à ce jour. Nous avons surtout apprécié son courage en décidant de soutenir la réélection du Président Gbagbo à la présidentielle et de défendre les couleurs du Pdci aux autres élections. J’ai été dépêché par mes collègues et nous tenons à le recevoir à Bouna.» Le secrétaire de la section de Tougbo a tenu à préciser: «Nous sommes des démocrates et avons décidé de soutenir le Président Gbagbo, sans soumettre notre démarche à l’autorisation du délégué départemental du Pdci de Bouna qui est le directeur départemental de campagne du candidat du parti» avant de donner les raisons de leur choix. «En 1993, Laurent Gbagbo a dormi à Tougbo dans mon village, il est plus proche du peuple. Il a érigé Tougbo en sous-préfecture et Bavé en commune. De nombreux cadres Pdci sont ses collaborateurs et le Zanzan n’oubliera jamais ce qu’il a fait pour son fils Amara Essy qu’il a fait élire dernier secrétaire général de l’Oua et premier président de la Commission de l’Ua. Il a à peine eu 16 mois de mandat et son bilan était prometteur n’eût été la guerre. Il nous faut lui donner un autre mandat pour qu’il donne la pleine mesure de ses ambitions pour la Côte d’Ivoire.» L’ancien ministre Gnamien a apprécié ce soutien qui vient de si loin qu’il l’a interprété comme un élan pour faire triompher les textes au sein du Pdci. Il a précisé que son combat consiste à mettre fin à la démocratie tribale au profit de la démocratie des valeurs. Il a remis à Touré Amidou les statuts et le règlement intérieur du parti et salué son courage et celui de ses camarades avant de leur dire: «Vous avez investi et le retour sur investissement, ce sera le renouveau du Pdci». Et il a eu à dévoiler le contenu du message qu’il n’a pas pu délivrer devant le conseil de discipline: «Comment pouvez-vous penser que par votre faute des gens moins valeureux que vos jeunes cadres, plus jeunes que vos cadres, vous rudoient à longueur de journée et que nous continuons de vous suivre sans vous demander de nous laisser aller au front nous-mêmes. Comme vous ne voulez pas l’entendre ainsi, nous avons purement et simplement décidé de vous abandonnez au front en entendant vos appels au secours qui ne saurait tarder».
Franck A. Zagbayou
Après Charles Konan Banny qui, la semaine dernière, appelait au cours d’un meeting à Abobo, les dirigeants du parti à avoir suffisamment recours au dialogue, précisant qu’on ne se divise pas ou qu’on se fait pas diviser en période électorale, un collectif de 8 secrétaires de section Pdci de Bouna s’est mis dans la danse. Et ils sont venus, mercredi, apporter leur soutien aux cadres radiés et notamment à Gnamien Yao, à en croire leur porte-parole, Touré Amidou. Lequel a exprimé en ces termes l’objet de sa visite: «Mes collègues et moi, nous nous sommes retrouvés à Bouna, le jour où le président du Pdci animait son meeting. Et nous avons décidé pour la présidentielle de soutenir le candidat Laurent Gbagbo en vue de lui donner un vrai mandat. Mais nous avons naturellement pensé au ministre Gnamien, son conseiller, militant du Pdci et dont nous partageons le combat pour la restauration de notre parti. Il est jeune et le Président lui a fait confiance et nous nous reconnaissons en lui et en tout ce qu’il a fait depuis qu’il était ministre jusqu’à ce jour. Nous avons surtout apprécié son courage en décidant de soutenir la réélection du Président Gbagbo à la présidentielle et de défendre les couleurs du Pdci aux autres élections. J’ai été dépêché par mes collègues et nous tenons à le recevoir à Bouna.» Le secrétaire de la section de Tougbo a tenu à préciser: «Nous sommes des démocrates et avons décidé de soutenir le Président Gbagbo, sans soumettre notre démarche à l’autorisation du délégué départemental du Pdci de Bouna qui est le directeur départemental de campagne du candidat du parti» avant de donner les raisons de leur choix. «En 1993, Laurent Gbagbo a dormi à Tougbo dans mon village, il est plus proche du peuple. Il a érigé Tougbo en sous-préfecture et Bavé en commune. De nombreux cadres Pdci sont ses collaborateurs et le Zanzan n’oubliera jamais ce qu’il a fait pour son fils Amara Essy qu’il a fait élire dernier secrétaire général de l’Oua et premier président de la Commission de l’Ua. Il a à peine eu 16 mois de mandat et son bilan était prometteur n’eût été la guerre. Il nous faut lui donner un autre mandat pour qu’il donne la pleine mesure de ses ambitions pour la Côte d’Ivoire.» L’ancien ministre Gnamien a apprécié ce soutien qui vient de si loin qu’il l’a interprété comme un élan pour faire triompher les textes au sein du Pdci. Il a précisé que son combat consiste à mettre fin à la démocratie tribale au profit de la démocratie des valeurs. Il a remis à Touré Amidou les statuts et le règlement intérieur du parti et salué son courage et celui de ses camarades avant de leur dire: «Vous avez investi et le retour sur investissement, ce sera le renouveau du Pdci». Et il a eu à dévoiler le contenu du message qu’il n’a pas pu délivrer devant le conseil de discipline: «Comment pouvez-vous penser que par votre faute des gens moins valeureux que vos jeunes cadres, plus jeunes que vos cadres, vous rudoient à longueur de journée et que nous continuons de vous suivre sans vous demander de nous laisser aller au front nous-mêmes. Comme vous ne voulez pas l’entendre ainsi, nous avons purement et simplement décidé de vous abandonnez au front en entendant vos appels au secours qui ne saurait tarder».
Franck A. Zagbayou