Invité au point de presse hebdomadaire de l’opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) du mercredi 27 mai 2009, le représentant spécial de Ban Ki-moon s’est longuement prononcé sur la certification du processus électoral en Côte d’Ivoire.
Conformément à la résolution 1829 du Conseil de sécurité adoptée en juillet 2008, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a été désigné pour certifier le processus électoral ivoirien. A cet effet, Young-Jin a tenu à lever toutes les équivoques pour une meilleure compréhension de sa mission. « Ma mission n’est pas de rechercher, a priori, les failles dans le processus électoral et de les sanctionner comme un gendarme. Mon rôle de certification consiste à veiller à ce que toutes les étapes se déroulent dans les critères cadres », a indiqué le Chef de l’Onuci au sujet des cinq étapes retenues en accord avec les acteurs politiques ivoiriens et le facilitateur de l’Accord de Ouaga. Il s’agit de la paix, de l’inclusion, des médias d’Etat, de la liste électorale et des résultats des élections. Concernant la liste électorale dont la publication doit se faire en septembre 2009, selon les conclusions du dernier CPC et les résultats du scrutin présidentiel du 29 mai 2009, Young-Jin Choi a mis en garde contre toute forme de contestation ou de remise en cause. « Une fois la liste électorale certifiée explicitement, je n’admettrai pas sa remise en cause de façon rétroactive, comme je n’accepterai pas que les résultats des élections, une fois certifiés, fassent l’objet de contestations non démocratiques ou de compromissions » a-t-il martelé en s’appuyant sur son mandat de certificateur et celui de chef de l’Onuci chargé de maintenir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. « Je veillerai personnellement à ce que les résultats soient respectés, que le vainqueur soit celui qui a gagné les élections. Je sauvegarderai les résultats par tous les moyens dont je dispose et ce, dans l’intérêt du peuple ivoirien. Mais s’il y a des dysfonctionnements, je vais contacter les concernés pour les ramener dans les critères-cadres. Mais si je constate qu’il y a de la mauvaise foi, je ne ferai pas de concession », a-t-il averti. Mais, avant, Young-Jin Choi a révélé les options dont il dispose pour éviter tout dysfonctionnement éventuel, à savoir, encourager les acteurs à prendre des mesures créatives, rechercher des solutions au plan local avec les différents protagonistes, solliciter l`arbitrage du facilitateur et en dernier ressort, recourir au Conseil de sécurité.
Olivier Dion
Conformément à la résolution 1829 du Conseil de sécurité adoptée en juillet 2008, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu en Côte d’Ivoire a été désigné pour certifier le processus électoral ivoirien. A cet effet, Young-Jin a tenu à lever toutes les équivoques pour une meilleure compréhension de sa mission. « Ma mission n’est pas de rechercher, a priori, les failles dans le processus électoral et de les sanctionner comme un gendarme. Mon rôle de certification consiste à veiller à ce que toutes les étapes se déroulent dans les critères cadres », a indiqué le Chef de l’Onuci au sujet des cinq étapes retenues en accord avec les acteurs politiques ivoiriens et le facilitateur de l’Accord de Ouaga. Il s’agit de la paix, de l’inclusion, des médias d’Etat, de la liste électorale et des résultats des élections. Concernant la liste électorale dont la publication doit se faire en septembre 2009, selon les conclusions du dernier CPC et les résultats du scrutin présidentiel du 29 mai 2009, Young-Jin Choi a mis en garde contre toute forme de contestation ou de remise en cause. « Une fois la liste électorale certifiée explicitement, je n’admettrai pas sa remise en cause de façon rétroactive, comme je n’accepterai pas que les résultats des élections, une fois certifiés, fassent l’objet de contestations non démocratiques ou de compromissions » a-t-il martelé en s’appuyant sur son mandat de certificateur et celui de chef de l’Onuci chargé de maintenir la paix et la stabilité en Côte d’Ivoire. « Je veillerai personnellement à ce que les résultats soient respectés, que le vainqueur soit celui qui a gagné les élections. Je sauvegarderai les résultats par tous les moyens dont je dispose et ce, dans l’intérêt du peuple ivoirien. Mais s’il y a des dysfonctionnements, je vais contacter les concernés pour les ramener dans les critères-cadres. Mais si je constate qu’il y a de la mauvaise foi, je ne ferai pas de concession », a-t-il averti. Mais, avant, Young-Jin Choi a révélé les options dont il dispose pour éviter tout dysfonctionnement éventuel, à savoir, encourager les acteurs à prendre des mesures créatives, rechercher des solutions au plan local avec les différents protagonistes, solliciter l`arbitrage du facilitateur et en dernier ressort, recourir au Conseil de sécurité.
Olivier Dion
