Durant sa visite en Côte d'Ivoire (25-28 mai), le directeur général du Fonds, Dominique Strauss-Khan, et le Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Bceao), Philippe-Henri Dacoury-Tabley, ont eu un entretien mercredi après-midi. Cette rencontre qui s'est tenue dans les locaux de la direction nationale de la Banque, à Abidjan, a été l'occasion pour les deux hommes de passer en revue les relations entre les deux institutions financières mais aussi les efforts engagés par chacune d'elles pour apporter des solutions à la crise financière et économique mondiale au niveau planétaire pour le Fmi, et de l'Uemoa pour la Bceao.
Le gouverneur de la Bceao faisant le point de cette crise sur les pays de l'Uemoa, a rappelé quelques-unes des mesures prises par son institution pour limiter son impact. Il n'a pas manqué de saluer les décisions du G20 dont la plus importante pour les pays en difficulté reste le triplement des ressources du Fonds monétaire international. Pour Dacoury-Tabley, il s'agit maintenant de savoir comment ces décisions du G20 vont concrètement se traduire en actions dans les pays en développement, notamment ceux de l'Uemoa. Enfin, pour le gouverneur de la Bceao, l'appui budgétaire massif pour aider les pays de l'Union à faire face à l'apurement de leures dettes intérieures est aussi nécessaire pour relancer l'activité productive nationale. Comme il fallait s'y attendre, le DG du Fonds a rappelé les efforts accomplis déjà en faveur de nombreux pays en termes d'appuis budgétaires et des mécanismes de prêts concessionnels revus en vue d'assister davantage les pays qui en ont besoin, comme il l'a dit pendant sa conférence et ses différentes rencontres abidjanaises. Il a également noté le travail que le Fmi abat pour que les promesses d'aide publique au développement soient tenues par les donateurs.
Notons que Dominique Strauss-Khan n'a pas voulu se prononcer sur la question de dévaluation éventuelle du franc Cfa. Mais à ce sujet, le gouverneur Dacoury-Tabley a, encore une fois, souligné que cette question n'était pas à l'ordre du jour.
Gooré Bi H
Le gouverneur de la Bceao faisant le point de cette crise sur les pays de l'Uemoa, a rappelé quelques-unes des mesures prises par son institution pour limiter son impact. Il n'a pas manqué de saluer les décisions du G20 dont la plus importante pour les pays en difficulté reste le triplement des ressources du Fonds monétaire international. Pour Dacoury-Tabley, il s'agit maintenant de savoir comment ces décisions du G20 vont concrètement se traduire en actions dans les pays en développement, notamment ceux de l'Uemoa. Enfin, pour le gouverneur de la Bceao, l'appui budgétaire massif pour aider les pays de l'Union à faire face à l'apurement de leures dettes intérieures est aussi nécessaire pour relancer l'activité productive nationale. Comme il fallait s'y attendre, le DG du Fonds a rappelé les efforts accomplis déjà en faveur de nombreux pays en termes d'appuis budgétaires et des mécanismes de prêts concessionnels revus en vue d'assister davantage les pays qui en ont besoin, comme il l'a dit pendant sa conférence et ses différentes rencontres abidjanaises. Il a également noté le travail que le Fmi abat pour que les promesses d'aide publique au développement soient tenues par les donateurs.
Notons que Dominique Strauss-Khan n'a pas voulu se prononcer sur la question de dévaluation éventuelle du franc Cfa. Mais à ce sujet, le gouverneur Dacoury-Tabley a, encore une fois, souligné que cette question n'était pas à l'ordre du jour.
Gooré Bi H
