ABIDJAN - Des organisations de la société civile ivoirienne ont réclamé vendredi l'adoption d'une nouvelle Constitution avant 2012 en clôturant leurs premières "journées de consensus national" destinées à préparer la "renaissance" du pays plongé dans une grave crise depuis 2002.
"Nous demandons avant 2012 l'élaboration et l'adoption d'une nouvelle
Constitution, une Constitution qui va permettre de rétablir l'équilibre des
pouvoirs au sein de l'Etat", a déclaré Patrick N'Gouan, coordonnateur de la
Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), déplorant une "hégémonie"
de l'exécutif sur le législatif et le judiciaire.
Il s'agit d'"équilibrer la démocratie entre l'Etat, la classe politique et
la société civile", a-t-il souligné lors de la cérémonie de clôture de ces
"journées" à Abidjan.
Destinées à "accélérer" le processus de paix en Côte d'Ivoire et à préparer
la "renaissance" du pays, ces assises ont vu pendant une semaine la
participation de quelque 400 personnes issues du secteur privé,
d'associations, des syndicats, de l'administration et des partis politiques.
Les participants ont appelé également à "la mise en place d'un conseil
national de sortie de crise qui comprendrait l'Etat, la classe politique, le
secteur privé et la société civile".
Le camp du président Laurent Gbagbo et l'ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN), qui contrôle le nord du pays depuis son coup d'Etat manqué de 2002, ont
signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix qui prévoit des élections
libres et transparentes.
La date du scrutin présidentiel, initialement prévu en 2005 mais plusieurs
fois reporté, a été récemment fixée au 29 novembre prochain.
Le document final issu des "journées de consensus national" doit être
publié dans un mois.
"Nous demandons avant 2012 l'élaboration et l'adoption d'une nouvelle
Constitution, une Constitution qui va permettre de rétablir l'équilibre des
pouvoirs au sein de l'Etat", a déclaré Patrick N'Gouan, coordonnateur de la
Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), déplorant une "hégémonie"
de l'exécutif sur le législatif et le judiciaire.
Il s'agit d'"équilibrer la démocratie entre l'Etat, la classe politique et
la société civile", a-t-il souligné lors de la cérémonie de clôture de ces
"journées" à Abidjan.
Destinées à "accélérer" le processus de paix en Côte d'Ivoire et à préparer
la "renaissance" du pays, ces assises ont vu pendant une semaine la
participation de quelque 400 personnes issues du secteur privé,
d'associations, des syndicats, de l'administration et des partis politiques.
Les participants ont appelé également à "la mise en place d'un conseil
national de sortie de crise qui comprendrait l'Etat, la classe politique, le
secteur privé et la société civile".
Le camp du président Laurent Gbagbo et l'ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN), qui contrôle le nord du pays depuis son coup d'Etat manqué de 2002, ont
signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord de paix qui prévoit des élections
libres et transparentes.
La date du scrutin présidentiel, initialement prévu en 2005 mais plusieurs
fois reporté, a été récemment fixée au 29 novembre prochain.
Le document final issu des "journées de consensus national" doit être
publié dans un mois.