Un atelier sur la redynamisation du secteur semencier national s'est tenu récemment à Abidjan. Initié par l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), cette rencontre avait pour but, de faire le bilan du projet d'appui à ce secteur d'une part, et analyser les documents proposés par les experts en vue de leur validation d'autre part. Ce, après d'éventuels observations et amendements. Entre autres participants à cette rencontre, des cadres des ministères de l'agriculture, de l'économie et des finances. Mais aussi et surtout des universitaires, des centres de recherches et des organisations professionnelles agricoles (Opa). Sans oublier les sociétés semencières représentées par l'Organisation centrale des producteurs d'ananas et banane (Ocab) et le Centre interprofessionnel des fruits et légumes, (Cifel)… A l'ouverture des travaux, Mme Marie Noëlle Koyara, la représentante de la Fao, a précisé que les travaux porteront en partie de l'avant de loi sur les semences et des textes règlementaires pour le développement du secteur semencier. " Votre présence massive, a-t-elle dit, matérialise l'intérêt que vous portez à ce secteur qui constitue l'un des fondements du développement de l'Agriculture ivoirienne, pour relever les principaux défis auxquels le pays est confronté à court, moyen et long terme ". Citons entre autres défis, la réduction de la pauvreté en milieu rural tout en répondant à une demande alimentaire en forte expansion et le maintien des performances sur les marchés sous- régional et international. Terminant, Mme Koyara, a ajouté en référant, au plan directeur du développement agricole que, l'amélioration de la compétitivité par l'accroissement de la productivité des produits agricoles et la recherche de l'autosuffisance et la sécurité alimentaire constituent des enjeux majeurs pour faire face aux défis indiqués plus haut.
B.M.
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