Mission accomplie pour André Janier/L'ambassadeur français accrédité en Côte d'Ivoire depuis quatre ans a rendu visite au Président Henri Konan Bédié, hier, entre 11h30 et 12hGmt pour lui dire aurevoir. Durant une demi heure, les deux hommes d'Etat ont échangé. Sur des questions d'actualité. " Je suis venu dire au revoir au Président parce que je quitte la Côte d'Ivoire bientôt. Je viens de lui porter officiellement le message après avoir passé 4 ans ici. Nous avons fait un tour d'horizon de la situation. Notamment sur la sortie de crise et sur l'organisation de l'élection présidentielle. Le Président Bédié a confirmé le 29 novembre qui devrait consacrer le 1er tour du scrutin. C'est une échéance qui intéresse l'opinion en France ", révèle le diplomate français André Janier. Peu après, il a quitté la résidence du leader du Pdci avec la satisfaction de la mission terminée et d'un long séjour passé dans d'excellentes conditions. Puis il a répondu à quelques questions des journalistes.
Vous quittez la Côte d'Ivoire en laissant en suspens une crise que vous aurez vécue pleinement. Alors comment entrevoyez-vous la suite des évènements ?
L'atmosphère générale en Côte d'Ivoire, entre les Ivoiriens eux-mêmes d'une part, entre la France et la Côte d'Ivoire, d’autre part a évolué positivement. Quand j'arrivais et durant une bonne partie de mon séjour, cette atmosphère était pesante et tendue entre les Ivoiriens et les Français. Maintenant, elle est plus apaisée. Je regrette de partir avant la résolution de la crise que j'ai pleinement vécue. Etant sur la bonne voie, je pense que les élections se tiendront avant l'année 2010.
Vous affichez une assurance pour ce qui est des élections alors qu'elles coincent par endroits faute de moyens financiers ?
La tenue des élections est davantage liée à des effets abstraits plutôt que concrets. L'organisation est plus liée à la volonté politique. Si les Ivoiriens veulent faire les élections, rien ne peut freiner le processus. En manifestant un réel désir de le faire, le reste suivra parce qu'il sera facile de résoudre les problèmes financiers, logistiques et matériels.
Au moment où il faut redéployer les forces ivoiriennes et les forces impartiales, la Licorne réduit son effectif. N’est-ce un gage d'inquiétudes pour les populations qui ne croient pas au Fds ?
C'est vrai que la Licorne a réduit son effectif de moitié mais cela ne signifie pas qu'elle est absente ou qu'elle quitte le territoire ivoirien. Elle est bel et bien, là parce que son mandat est légitime par les Nations-Unies (Onu). Il s'agit pour tout le monde, notamment le gouvernement de tenir ses engagements. La Licorne restera sur place tant que le mandat onusien se poursuivra sur le terrain.
De quels moyens disposera t-elle désormais pour intervenir en cas de besoin ?
Son effectif a changé mais sa capacité de protection et de sécurisation reste intacte. N'importe où en Côte d'Ivoire, la Licorne peut intervenir dans les plus brefs délais avec la même efficacité. Sa force de frappe ne dépend pas du nombre de soldats mais plutôt de son métier.
Propos recueillis par Marc Koffi
Vous quittez la Côte d'Ivoire en laissant en suspens une crise que vous aurez vécue pleinement. Alors comment entrevoyez-vous la suite des évènements ?
L'atmosphère générale en Côte d'Ivoire, entre les Ivoiriens eux-mêmes d'une part, entre la France et la Côte d'Ivoire, d’autre part a évolué positivement. Quand j'arrivais et durant une bonne partie de mon séjour, cette atmosphère était pesante et tendue entre les Ivoiriens et les Français. Maintenant, elle est plus apaisée. Je regrette de partir avant la résolution de la crise que j'ai pleinement vécue. Etant sur la bonne voie, je pense que les élections se tiendront avant l'année 2010.
Vous affichez une assurance pour ce qui est des élections alors qu'elles coincent par endroits faute de moyens financiers ?
La tenue des élections est davantage liée à des effets abstraits plutôt que concrets. L'organisation est plus liée à la volonté politique. Si les Ivoiriens veulent faire les élections, rien ne peut freiner le processus. En manifestant un réel désir de le faire, le reste suivra parce qu'il sera facile de résoudre les problèmes financiers, logistiques et matériels.
Au moment où il faut redéployer les forces ivoiriennes et les forces impartiales, la Licorne réduit son effectif. N’est-ce un gage d'inquiétudes pour les populations qui ne croient pas au Fds ?
C'est vrai que la Licorne a réduit son effectif de moitié mais cela ne signifie pas qu'elle est absente ou qu'elle quitte le territoire ivoirien. Elle est bel et bien, là parce que son mandat est légitime par les Nations-Unies (Onu). Il s'agit pour tout le monde, notamment le gouvernement de tenir ses engagements. La Licorne restera sur place tant que le mandat onusien se poursuivra sur le terrain.
De quels moyens disposera t-elle désormais pour intervenir en cas de besoin ?
Son effectif a changé mais sa capacité de protection et de sécurisation reste intacte. N'importe où en Côte d'Ivoire, la Licorne peut intervenir dans les plus brefs délais avec la même efficacité. Sa force de frappe ne dépend pas du nombre de soldats mais plutôt de son métier.
Propos recueillis par Marc Koffi