Le surf est un sport très peu connu des ivoirien. Et pourtant, l’un des fils du pays, Frederick Roux est en train d’écrire les plus belles notes de cette discipline en Afrique. Flash Afrik Magazine a rencontré pour vous le seul surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire pour un entretient sans détour….
Flash Afrik : Pouvez vous nous donner la définition surf ?
Frederick Roux : le surf est un sport consistant à se maintenir en équilibre sur une planche portée par des vagues déferlantes…
F.A : Vous êtes le premier et le seul surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire. Comment êtes vous arrivez à ce sport ?
F.R : Mon amour pour le surf, je le dois à mes parents. Mon père et ma mère adorent la mer. Quand j’étais tout petit, à chaque occasion nous allions tous à la plage à la rencontre des vagues. C’est comme cela que j’ai commencé dans le surf. Vous savez la mer n’est pas une salle de sport. Quand on est sur une planche, on est vraiment coupé du monde. C’est une évasion ou l’homme est en parfaite harmonie avec son environnement. Moi, mes parents m’ont permit de découvrir tout cela.
F.A : les ivoiriens ont pour la première fois entendu parler de Frederick Roux en Août 2007. Il s’agissait d’un portrait dressé par Flash Afrik Mag sur votre parcours en championnat du monde au Etats-Unis. Et depuis plus rien. Que devient le premier surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire ?
F.R : Le premier surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire va bien. Je me suis marié. Il est vrai qu’on entendait plus parler de moi, mais je me préparais en silence avec l’aide de ma femme, de ma famille et de mes amis. Actuellement, je prépare un film documentaire et un livre sur mon parcours de surfeur dans lequel je mets en avant l’Afrique.
F.A : Le titre de l’article était : Fred, un homme dangereux ! Le surf est il dangereux ?
F.R : le surf est très dangereux. Il est présenté et connu comme un sport extrême. C’est la seule discipline au monde ou l’athlète évolue sur une surface divisée en trois dimensions. Ainsi le surfeur doit tenir compte de tous ces aspects en un las de temps qui est souvent en terme de seconde. Il suffit juste d’une erreur pour que le plaisir qu’on a dans le surf se transforme en un drame. Il faut surtout savoir qu’en surfant, on peut se blesser avec le bout pointu de la planche. Le risque de noyade est tout aussi grand. L’autre danger provient de la présence quelque fois de prédateurs comme les requins.
F.A : Tout cela ne doit pas encourager au surf ?
F.R : Evidemment tous ces paramètres limitent le nombre de surfeur dans le monde. En Côte d’Ivoire, nous sommes une trentaine à faire du surf. La décision de devenir surfeur est vraiment une volonté personnelle et une motivation particulière.
F.A : Avez-vous été une fois confronté à une situation extrême sur votre planche ?
F.R : Oui. Cela est arrivé quand j’avais 17 ans à L’Iles de la Réunion d’où ma mère est originaire. Le suis passé de l’autre côté, comme on le dit, pendant quatre minutes (Rire).
Cette expérience m’a fait comprendre que ce dont les gens ont le plus peur, c’est l’inconnu. Le surf m’a permit de voir que la mort n’était rien. Il m’a beaucoup rapproché de Dieu.
F.A : La peur doit être le plus grand adversaire de l’homme sur une planche !
F.R : Il peut arriver à un homme d’avoir peur sur une planche. Mais en même temps, c’est cette peur qui créée l’adrénaline et qui rend exceptionnelle la pratique du surf. Le surf permet d’aller au delà de soi même et de la peur. La mer est un endroit ou on oubli très vite ses peurs.
F.A : Un championnat national de surf se tient depuis le mois d’Avril en Côte d’Ivoire. Quel est le regard du professionnel que vous êtes sur ces compétitions locales ?
F.R : le championnat National de surf est né de la volonté des surfeurs ivoiriens. Avant ces compétitions, la dernière rencontre entre surfeurs remontait à décembre 2007. En 2008, il n’y a pas eu de compétition. Il fallait donc faire bouger les choses cette année. J’ai donc motivé mes frères surfeurs sénégalais à venir participer à ces tournois. Vous devez savoir que le Sénégal est l’un des rares pays africains qui possède une fédération de surf. En Côte d’Ivoire, malgré ma belle prestation au championnat du monde de surf en 2007 ou j’ai été jusqu’en finale, il n’y a pas de fédération. Néanmoins les choses commencent à changer. Nous nous organisons entre surfeurs pour tenir des tournois. Lors de la première étape les 11 et 12 avril dernier. Je me suis arrêté en ¼ de finale. J’ai ensuite remporté la deuxième étape qui s’est déroulé à San Pédro. C’était ma première victoire nationale.
F.A : Comment est organisé le surf sur le plan international ?
F.R : Au niveau professionnel, il, existe deux structures. La première structure est le championnat du monde de surf. Il y a 45 surfeurs qui font partie de ce groupe. La deuxième structure est un circuit international. C’est en fait un circuit de qualification. N’importe qui peut faire ce circuit. Il existe d’ailleurs un programme annuel de compétition dans le monde pour ce circuit. Chaque année, 15 personnes du circuit de qualification intègrent le groupe des 45. Et 15 autres membres de ce groupe descendent en deuxième division, c'est-à-dire au niveau du circuit de qualification. Mais ce système est en train de changer afin de donner sa chance à tous les surfeurs du monde.
F.A : La prochaine étape pour Frederick Roux ?
F.R : Au nombre des prochaines aventures, il y a le championnat national de surf. Avant la fin de ce mois, je suis invité au Sénégal pour participer à un de leur tournoi. Parallèlement à tout cela, je prépare activement mon film documentaire et la sortie très prochaine de mon livre sur le surf.
Flash Afrik : Pouvez vous nous donner la définition surf ?
Frederick Roux : le surf est un sport consistant à se maintenir en équilibre sur une planche portée par des vagues déferlantes…
F.A : Vous êtes le premier et le seul surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire. Comment êtes vous arrivez à ce sport ?
F.R : Mon amour pour le surf, je le dois à mes parents. Mon père et ma mère adorent la mer. Quand j’étais tout petit, à chaque occasion nous allions tous à la plage à la rencontre des vagues. C’est comme cela que j’ai commencé dans le surf. Vous savez la mer n’est pas une salle de sport. Quand on est sur une planche, on est vraiment coupé du monde. C’est une évasion ou l’homme est en parfaite harmonie avec son environnement. Moi, mes parents m’ont permit de découvrir tout cela.
F.A : les ivoiriens ont pour la première fois entendu parler de Frederick Roux en Août 2007. Il s’agissait d’un portrait dressé par Flash Afrik Mag sur votre parcours en championnat du monde au Etats-Unis. Et depuis plus rien. Que devient le premier surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire ?
F.R : Le premier surfeur professionnel de la Côte d’Ivoire va bien. Je me suis marié. Il est vrai qu’on entendait plus parler de moi, mais je me préparais en silence avec l’aide de ma femme, de ma famille et de mes amis. Actuellement, je prépare un film documentaire et un livre sur mon parcours de surfeur dans lequel je mets en avant l’Afrique.
F.A : Le titre de l’article était : Fred, un homme dangereux ! Le surf est il dangereux ?
F.R : le surf est très dangereux. Il est présenté et connu comme un sport extrême. C’est la seule discipline au monde ou l’athlète évolue sur une surface divisée en trois dimensions. Ainsi le surfeur doit tenir compte de tous ces aspects en un las de temps qui est souvent en terme de seconde. Il suffit juste d’une erreur pour que le plaisir qu’on a dans le surf se transforme en un drame. Il faut surtout savoir qu’en surfant, on peut se blesser avec le bout pointu de la planche. Le risque de noyade est tout aussi grand. L’autre danger provient de la présence quelque fois de prédateurs comme les requins.
F.A : Tout cela ne doit pas encourager au surf ?
F.R : Evidemment tous ces paramètres limitent le nombre de surfeur dans le monde. En Côte d’Ivoire, nous sommes une trentaine à faire du surf. La décision de devenir surfeur est vraiment une volonté personnelle et une motivation particulière.
F.A : Avez-vous été une fois confronté à une situation extrême sur votre planche ?
F.R : Oui. Cela est arrivé quand j’avais 17 ans à L’Iles de la Réunion d’où ma mère est originaire. Le suis passé de l’autre côté, comme on le dit, pendant quatre minutes (Rire).
Cette expérience m’a fait comprendre que ce dont les gens ont le plus peur, c’est l’inconnu. Le surf m’a permit de voir que la mort n’était rien. Il m’a beaucoup rapproché de Dieu.
F.A : La peur doit être le plus grand adversaire de l’homme sur une planche !
F.R : Il peut arriver à un homme d’avoir peur sur une planche. Mais en même temps, c’est cette peur qui créée l’adrénaline et qui rend exceptionnelle la pratique du surf. Le surf permet d’aller au delà de soi même et de la peur. La mer est un endroit ou on oubli très vite ses peurs.
F.A : Un championnat national de surf se tient depuis le mois d’Avril en Côte d’Ivoire. Quel est le regard du professionnel que vous êtes sur ces compétitions locales ?
F.R : le championnat National de surf est né de la volonté des surfeurs ivoiriens. Avant ces compétitions, la dernière rencontre entre surfeurs remontait à décembre 2007. En 2008, il n’y a pas eu de compétition. Il fallait donc faire bouger les choses cette année. J’ai donc motivé mes frères surfeurs sénégalais à venir participer à ces tournois. Vous devez savoir que le Sénégal est l’un des rares pays africains qui possède une fédération de surf. En Côte d’Ivoire, malgré ma belle prestation au championnat du monde de surf en 2007 ou j’ai été jusqu’en finale, il n’y a pas de fédération. Néanmoins les choses commencent à changer. Nous nous organisons entre surfeurs pour tenir des tournois. Lors de la première étape les 11 et 12 avril dernier. Je me suis arrêté en ¼ de finale. J’ai ensuite remporté la deuxième étape qui s’est déroulé à San Pédro. C’était ma première victoire nationale.
F.A : Comment est organisé le surf sur le plan international ?
F.R : Au niveau professionnel, il, existe deux structures. La première structure est le championnat du monde de surf. Il y a 45 surfeurs qui font partie de ce groupe. La deuxième structure est un circuit international. C’est en fait un circuit de qualification. N’importe qui peut faire ce circuit. Il existe d’ailleurs un programme annuel de compétition dans le monde pour ce circuit. Chaque année, 15 personnes du circuit de qualification intègrent le groupe des 45. Et 15 autres membres de ce groupe descendent en deuxième division, c'est-à-dire au niveau du circuit de qualification. Mais ce système est en train de changer afin de donner sa chance à tous les surfeurs du monde.
F.A : La prochaine étape pour Frederick Roux ?
F.R : Au nombre des prochaines aventures, il y a le championnat national de surf. Avant la fin de ce mois, je suis invité au Sénégal pour participer à un de leur tournoi. Parallèlement à tout cela, je prépare activement mon film documentaire et la sortie très prochaine de mon livre sur le surf.