Selon l’Associated Press, un responsable de l’Onu, ayant enquêté sur de possibles crimes de guerre commis par Israël et le Hamas en décembre-janvier ont peu de chances de conduire à des poursuites. Raison, l’absence d’une juridiction à la compétence bien définie. Pour juger tout crime de guerre présumé qui sera mis en évidence par l’enquête.
Le juge sud-africain Richard Goldstone, chargé de l’enquête, a des problèmes sur le terrain. En effet, Israël refuse de coopérer aux investigations qu’il mène. Refusant de lui favoriser l’accès à des sources militaires et à des victimes de roquettes du Hamas.
Côté palestinien, des agents de sécurité du Hamas l’ont souvent accompagné, à en croire l’Ap, durant les cinq jours de sa visite à gaza la semaine dernière. Ce qui a suscité des doutes sur la possibilité pour les témoins des bombardements de s’exprimer librement.
Goldstone dénonce, par ailleurs, des obstacles politiques. Toutefois, il espère que son rapport sur la guerre, attendu pour septembre, suscitera de la part d’organismes de l’Onu et des gouvernements étrangers des décisions concrètes.
A Gaza, l’équipe de Richard Goldstone composée de 15 personnes a eu une rencontre avec des responsables de l’Onu et du Hamas. Auprès d’organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme, elle a collecté des informations ; et interviewé des dizaines de survivants de l’offensive de trois semaines menée par Israël contre le Hamas.
A noter que Richard Goldstone a dirigé des enquêtes judiciaires pour des crimes de guerre qui ont été commis dans l’ex-Yougoslavie et au Rwanda.
Ernest Aka Simon
Le juge sud-africain Richard Goldstone, chargé de l’enquête, a des problèmes sur le terrain. En effet, Israël refuse de coopérer aux investigations qu’il mène. Refusant de lui favoriser l’accès à des sources militaires et à des victimes de roquettes du Hamas.
Côté palestinien, des agents de sécurité du Hamas l’ont souvent accompagné, à en croire l’Ap, durant les cinq jours de sa visite à gaza la semaine dernière. Ce qui a suscité des doutes sur la possibilité pour les témoins des bombardements de s’exprimer librement.
Goldstone dénonce, par ailleurs, des obstacles politiques. Toutefois, il espère que son rapport sur la guerre, attendu pour septembre, suscitera de la part d’organismes de l’Onu et des gouvernements étrangers des décisions concrètes.
A Gaza, l’équipe de Richard Goldstone composée de 15 personnes a eu une rencontre avec des responsables de l’Onu et du Hamas. Auprès d’organisations palestiniennes de défense des droits de l’homme, elle a collecté des informations ; et interviewé des dizaines de survivants de l’offensive de trois semaines menée par Israël contre le Hamas.
A noter que Richard Goldstone a dirigé des enquêtes judiciaires pour des crimes de guerre qui ont été commis dans l’ex-Yougoslavie et au Rwanda.
Ernest Aka Simon