''Le cartésianisme n'est pas un vain mot, c'est un comportement !'' A moins que la mythomanie érigée en principe de gouvernement le définisse par son contre-pied. On ne peut pas se proclamer, tambour battant, sur les toits : " Je suis un enfant des élections ! " (Gbagbo Laurent sur ''France 24'' (NOTRE VOIE, n°3292, du vendredi 29 mai 2009), et concomitamment, avaliser un putsch par la déclaration suivante : " C'est un coup d'Etat républicain !... Le vendredi 24 décembre 1999, les FORCES ARMEES NATIONALES DE COTE-D'IVOIRE ont pris le pouvoir et mis en place un Comité National de Salut Public (CNSP), dirigé par le Général de brigade Robert Guéi, ancien chef d'Etat-major des Armées… Le FRONT POPULAIRE IVOIRIEN (FPI) prend acte de ce changement de pouvoir. " (NOTRE VOIE, n°490, du lundi 27 décembre1999.) Mais pis, se précipiter d'entrer dans le gouvernement mis en place par les putschistes, et en se querellant même avec le CNSP, afin d'obtenir le maximum de portefeuilles de souveraineté. C'est vous-même Gbagbo Laurent qui, sans aucune pression, avez déclamé : " J'ai été élu Président de la République de façon calamiteuse ! ", c'est- à- dire en dehors des normes internationales. Et c'est vrai, le dépouillement des urnes de l'élection présidentielle de 2000 n'était pas allé jusqu'à son terme, lorsque Guéi Robert l'a arrêté pour se proclamer " triomphateur ; vous ne vous êtes pas fait prier pour lui emboîter le pas et vous déclarer également '' vainqueur.'' C'était votre parole contre la sienne ! Deux élus pour le même fauteuil ! Vous avez aussitôt demandé au peuple de descendre dans la rue ; c'étaient les adolescents qui avaient répondu à votre mot d'ordre ; un ''océan'' d'adolescents ! (Nous étions blottis du côté de l' HOTEL TIAMA, pour admirer ces vagues successives de l'océan) ; un océan d'adolescents appuyés par la Gendarmerie nationale et une partie de l'armée. Louis-Philippe d'Orléans devenu Louis-Philippe Ier, est qualifié par les Légitimistes de " roi des barricades " ! En COTE-D'IVOIRE, les Légitimistes vous appellent le " Président de la République des adolescents de la rue " (qui n'ont même pas l'âge du vote). En fait, c'était un coup d'Etat militaro civil ! Ces adolescents deviendront vos fameux " JEUNES PATRIOTES. " Ce sont eux qui vous ont fait " roi " ! Vous devez votre fauteuil à la rue, et non aux urnes ! D'où votre incarnation de l'illégitimité. Votre 1er mandat de magistrat suprême (2000-2005) est un mandat usurpé, parce que procédant d'un coup d'Etat militaro civil. Votre " 2eme mandat de magistrat suprême " (2005-2010) est un mandat hautement anticonstitutionnel, qui fait de vous un usurpateur patenté du pouvoir du peuple, seule source d'autorité dans l'Etat ; d'éminents constitutionnalistes de la République vous ont cependant prévenu, et dénoncé cet état de chose : Pr. Ouraga Obou : " En décembre 2004 ! Attention, l'article 38 est assez tendancieux. Pour éviter des aventures à la COTE-D'IVOIRE, il est souhaitable que les élections aient lieu en 2005, sinon, nous risquons de nous retrouver dans une situation de vide juridique. " (NORD-SUD, n°1119 du lundi 9 février 2009). Les élections n'ont pas eu lieu, hélas ! Pr. WODIE : " Le pouvoir prolongé de GBAGBO Laurent ne repose pas sur la CONSTITUTION. " (NORD-SUD, n° 1158, du vendredi 27 mars 2009). Deux mandats issus de la chienlit ! La chienlit n'est pas une urne ! En quoi et comment êtes-vous un enfant des élections, quand, parlant de la présidentielle de juin 2008, vous déclamez : " S'il n'y a pas d'élection en juin, ce n'est pas la mort. " (SOIR INFO, n° 4053, du jeudi 6 mars 2008). Lorsque vous parlez du 1er mandat de magistrat suprême de BEDIE, vous poussez le sans-gêne jusqu'à l'identifier à un " Président nommé ", cependant que vous : " J'ai toujours été élu. " (NOTRE VOIE, n°3292, du vendredi 29mai 2009).
Monsieur Gbagbo Laurent, il y a chez vous une chose que je n'arriverai jamais à m'expliquer, si vous ne me volez pas à la rescousse : c'est cette promptitude à voir la paille dans l'œil du voisin, quand vous êtes incapable de voir les poutres qui vous crèvent les yeux ! Au FORUM NATIONAL DE LA RECONCILIATION (9 octobre-13 décembre 2001), vous aviez déclaré : " L'article 35 de la CONSTITUTION, a été pris contre Alassane Dramane Ouattara, le Président du RDR. " QUEL SCANDALE ! La philosophie politique nous enseigne qu'une CONSTITUTION doit être impersonnelle ; vous, vous avez réussi la prouesse d'en faire une arme de combat, ciblée, contre vos adversaires. Et c'est à cette constitution dite CONSTITUTION-GBAGBO, parce que galvaudée au suprême degré que vous vous accrochez bec et ongles pour vous prévaloir de je ne sais quelle légitimité, à la différence d'HENRI KONAN BEDIE qui a joui pour son premier mandat (décembre 1993-octobre 1995) de la légitimité dans sa plénitude, sous sa forme " Régularité formelle directe ", forme de légitimité internationalement reconnue, et approuvée. L'autorité de BEDIE et l'obéissance qui lui était due était fondée par l'article 11 de la constitution de la 1ère République, constitution sans scandale et sans histoire.
Le 2ème mandat de magistrat suprême (1995-1999) de BEDIE, procède de la plus haute forme de légitimité : la CONSECRATION DU SUFFRAGE UNIVERSEL ! Ici, c'est le peuple souverain qui, comme un seul homme, lui a conféré son titre de PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. 86% des suffrages exprimés ! Un plébiscite ! AU PARLEMENT ! Vous y êtes entré et resté de 1990-2000, soit dix années ! BEDIE pour sa part, y est entré et resté de 1980-1993, soit treize années. Trois législatures où il a doublé sa qualité de député de celle de PRESIDENT de l'ASSEMBLEE NATIONALE. Sitôt entré, aussitôt PRESIDENT ! Que d'efficience ! N' ZUEBA le SPHINX est ainsi devenu le pilier central incontournable de l' ASSEMBLEE DU PEUPLE. Mais fin 1993, il quitte l'hémicycle parce qu'élu par l'article 11 de la Constitution pour assumer les fonctions de Président de la République par intérim, suite au décès du PRESIDENT HOUPHOUET-BOIGNY. (En France, le Président Alain Poher, Président du SENAT, a assumé les fonctions de Président de la République par intérim suite au décès du Président POMPIDOU, en 1974 ; et il s'est présenté à la présidentielle de la même année, parce que la CONSTITUTION l'y autorisait. RECAPITULONS :
Comme député, BEDIE a été élu pendant trois législatures (1980-1995).
Comme Président de l' ASSEMBLEE NATIONALE, toujours élu, pendant trois législatures.(1980-1995).
Comme Président de la République par intérim (1993-1995), il a été élu.
Comme Président de la République (1995-2000), il a été élu, plébiscité ! 86% des suffrages exprimés !
Après HOUPHOUET-BOIGNY, quel est celui qui, dans ce pays, peut se vanter d'être plus élu que BEDIE, au point de se faire passer pour " l'enfant des élections " ? Au constat, HENRI KONAN BEDIE EST LE VRAI ENFANT DES ELECTIONS ! Alors, armé de son expertise, il se réinstallera avec imminence au pouvoir d'Etat (dans six mois) par les urnes, rien que par les urnes, pour reprendre là où les armes (et non les urnes) l'ont contraint à abandonner cette symphonie inachevée qu'est " Le progrès pour tous, et le bonheur pour chacun. "
HKB ! ADMIRABLEMENT !
Boussou Eba Michel
RESEAU SPHINX FORCE CADRES
Monsieur Gbagbo Laurent, il y a chez vous une chose que je n'arriverai jamais à m'expliquer, si vous ne me volez pas à la rescousse : c'est cette promptitude à voir la paille dans l'œil du voisin, quand vous êtes incapable de voir les poutres qui vous crèvent les yeux ! Au FORUM NATIONAL DE LA RECONCILIATION (9 octobre-13 décembre 2001), vous aviez déclaré : " L'article 35 de la CONSTITUTION, a été pris contre Alassane Dramane Ouattara, le Président du RDR. " QUEL SCANDALE ! La philosophie politique nous enseigne qu'une CONSTITUTION doit être impersonnelle ; vous, vous avez réussi la prouesse d'en faire une arme de combat, ciblée, contre vos adversaires. Et c'est à cette constitution dite CONSTITUTION-GBAGBO, parce que galvaudée au suprême degré que vous vous accrochez bec et ongles pour vous prévaloir de je ne sais quelle légitimité, à la différence d'HENRI KONAN BEDIE qui a joui pour son premier mandat (décembre 1993-octobre 1995) de la légitimité dans sa plénitude, sous sa forme " Régularité formelle directe ", forme de légitimité internationalement reconnue, et approuvée. L'autorité de BEDIE et l'obéissance qui lui était due était fondée par l'article 11 de la constitution de la 1ère République, constitution sans scandale et sans histoire.
Le 2ème mandat de magistrat suprême (1995-1999) de BEDIE, procède de la plus haute forme de légitimité : la CONSECRATION DU SUFFRAGE UNIVERSEL ! Ici, c'est le peuple souverain qui, comme un seul homme, lui a conféré son titre de PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE. 86% des suffrages exprimés ! Un plébiscite ! AU PARLEMENT ! Vous y êtes entré et resté de 1990-2000, soit dix années ! BEDIE pour sa part, y est entré et resté de 1980-1993, soit treize années. Trois législatures où il a doublé sa qualité de député de celle de PRESIDENT de l'ASSEMBLEE NATIONALE. Sitôt entré, aussitôt PRESIDENT ! Que d'efficience ! N' ZUEBA le SPHINX est ainsi devenu le pilier central incontournable de l' ASSEMBLEE DU PEUPLE. Mais fin 1993, il quitte l'hémicycle parce qu'élu par l'article 11 de la Constitution pour assumer les fonctions de Président de la République par intérim, suite au décès du PRESIDENT HOUPHOUET-BOIGNY. (En France, le Président Alain Poher, Président du SENAT, a assumé les fonctions de Président de la République par intérim suite au décès du Président POMPIDOU, en 1974 ; et il s'est présenté à la présidentielle de la même année, parce que la CONSTITUTION l'y autorisait. RECAPITULONS :
Comme député, BEDIE a été élu pendant trois législatures (1980-1995).
Comme Président de l' ASSEMBLEE NATIONALE, toujours élu, pendant trois législatures.(1980-1995).
Comme Président de la République par intérim (1993-1995), il a été élu.
Comme Président de la République (1995-2000), il a été élu, plébiscité ! 86% des suffrages exprimés !
Après HOUPHOUET-BOIGNY, quel est celui qui, dans ce pays, peut se vanter d'être plus élu que BEDIE, au point de se faire passer pour " l'enfant des élections " ? Au constat, HENRI KONAN BEDIE EST LE VRAI ENFANT DES ELECTIONS ! Alors, armé de son expertise, il se réinstallera avec imminence au pouvoir d'Etat (dans six mois) par les urnes, rien que par les urnes, pour reprendre là où les armes (et non les urnes) l'ont contraint à abandonner cette symphonie inachevée qu'est " Le progrès pour tous, et le bonheur pour chacun. "
HKB ! ADMIRABLEMENT !
Boussou Eba Michel
RESEAU SPHINX FORCE CADRES