Annoncée à grandes pompes comme une visite d'Etat, la tournée du Chef de l'Etat Laurent Gbagbo se révèle plutôt comme une campagne électorale déguisée à la charge du contribuable ivoirien ; ce qui place le candidat Gbagbo dans une posture de privilégié par rapport aux autres candidats dont Bédié et Ouattara. Car, outre les moyens logistiques de l'Etat, cette tournée mobilise autant le Premier ministre que tout le corps préfectoral et les FDS (Force de Défense et de Sécurité).
Cet état de fait constitue déjà une violation des principes électoraux établis qui doit interpeller tous les autres candidats et les inviter à plus de vigilance.
Au-delà de la vigilance nécessaire pour traquer la grande fraude électorale sous toutes ces formes, tout cela doit inviter aussi et surtout les leaders du RHDP à une prise de conscience collective sur le fait que le seul salut de l'opposition, la seule alternative pour reprendre le pouvoir d'Etat, c'est leur entente pour une candidature unique du RHDP.
Oui ! Leaders du RHDP, il vous appartient de faire bloc et front commun pour contrer et détruire le grand danger, la grande fraude qui s'annonce.
Tenez vous bien ! On sait bien que le Woody n'a jamais caché ni mâché ses mots ; mais cette fois, il s'est caché sous le voile d'une tournée d'Etat pour ensuite aller se confier à chacune des régions visitées en disant : ''Prenez-moi avec mes défauts''. Et le quotidien ''Notre Voie'' qui est la voix du FPI a bien vu en écrivant que : "Gbagbo marque un grand coup à Man" (cf Notre Voie du 10 Juin 2009).
La sérénité n'est plus de mise dans les rangs du FPI et de la refondation qui s'effondre comme un château de cartes.
En effet, la tournée de l'inspirateur du FPI intervient dans les circonstances suivantes :
-C'est au moment où le Président Henri Konan BEDIE vient de connaître un succès inégalable dans le Moyen-Comoé, le Zanzan et à Adjamé ;
-Pendant que le Président Alassane Dramane OUATTARA fait vibrer tout Yopougon, le Sud-Ouest avec San-Pedro, Sassandra et l'Ouest avec Soubré;
-Quand le Président Mabri reçoit la visite des hiboux maléfiques après une tournée réussie de conquête du Nord ;
-Pendant que le Président Anaky KOBENA continue de subir l'ingratitude caractérisée des refondateurs qu'il avait encadrés et nourris à l'origine avec sa fortune d'alors ;
-Au moment où le comité scientifique pour la recherche de la candidature unique au RHDP est au ''Labo'' pour rechercher des voies et moyens pour le rapprochement des candidats issus du RHDP autour d'un programme commun de gouvernement : le partage du pouvoir et la désignation du candidat unique sans toutefois blesser qui que ce soit ; tout en tenant compte bien entendu de toutes les sensibilités pour sauver par la candidature unique notre cher pays qui se trouve aujourd'hui dans une situation d'agonie ;
-C'est justement ce moment-là que M. AFFI N'Guessan, après son échec à la Primature, a choisi de se donner comme nouveau métier le ''mal parler'', en déclarant à la ''Une'' du journal ''Notre Voie'' que Henri Konan BEDIE était à sa ''dernière tournée d'au revoir''.
Malgré notre programme extrêmement chargé en ce moment ; ce qui nous oblige à dormir chaque jour après 00 heure, nous nous sentons dans l'obligation de sortir du bois sacré où nous sommes entrés volontiers pour rechercher les meilleures solutions pour la victoire du RHDP ; une victoire pour laquelle seule la candidature unique au sein de notre grande famille politique nous permet d'atteindre en gagnant toutes les élections à venir ; à commencer par l'élection présidentielle ;
Malgré donc nos multiples occupations, nous sommes obligés de donner une réponse appropriée à M. AFFI N'Guessan pour montrer que la ''Tour d'Ivoire'' du PDCI où siège Henri Konan BEDIE est gardée par des ''loups''.
Car, lorsque vous empruntez un sentier et que vous êtes accompagnés par les pipiements moqueurs d'un colibri ou d'un oiseau mouche, si vous ne lui jetez pas la pierre, il a tendance à penser qu'en plus de ses railleries, vous êtes un malvoyant.
A lire l'article du Premier ministre déchu, on se pose la question de savoir qu'est-ce qui fait courir M. AFFI N'Guessan ? Incompétence ? Crise d'identité ? Manque d'imagination, manque de lucidité ou d'occupation ?
En effet, M. AFFI N'Guessan que le Président Gbagbo a nommé pour des raisons de géopolitique en laissant de côté des valeurs sûres du FPI comme BOGA Doudou (paix à son âme) et autres. AFFI n'a rien fait pour honorer son bienfaiteur en faisant mentir tous ceux qui ont tout de suite pensé que Gbagbo a mal copié la leçon de Félix Houphouët Boigny.
En effet, quand le grand sage d'Afrique pour des raisons de géopolitique est obligé de nommer un nul comme c'est le cas d'AFFI N'Guessan, il prend la précaution de l'entourer de grands technocrates de sorte que le nommé ne joue qu'un rôle de figurant sans le savoir.
Or dans le cas de notre Premier ministre déchu, il n'était qu'un électron libre.
Il est en effet reconnu que malgré la connaissance de la recette d'un médicament si vous n'avez pas été initiés pour assurer sa bonne administration, vous ne pouvez pas faire de ce médicament votre propriété.
C'est le cas aujourd'hui de l'ensemble des refondateurs qui, dans leur ensemble, ont dans le passé fermé tout leur sens à toutes les actions posées par le Président Houphouët Boigny en les rejetant systématiquement. Mais malheureusement pour eux, ils sont bien obligés d'admettre aujourd'hui qu'Houphouët a été un génie politique. Ils ne sont donc pas habilités à pratiquer ses principes politiques faute d'avoir été initiés. Sinon comment comprendre qu'un Premier ministre issu du parti au pouvoir avec tous les moyens que cela suppose à savoir :
Financier - militaire (armée) - politique - renseignements généraux (RG), se laisse surprendre par une rébellion qui vient jusqu'au cœur d'Abidjan tout en réussissant à couper la Côte d'Ivoire en deux parties alors même qu'au même moment, le Premier ministre défaillant était à Yamoussoukro avec son équipe pour discuter de la répartition des ''dividendes'' du café-cacao ; ce binôme café-cacao dont le système de production autant que le système de commercialisation avait connu naguère une farouche opposition de leur part sous Houphouët Boigny.
Sous d'autres cieux, un tel Premier ministre, non seulement raserait les murs, mais serait déjà passé par la voie martiale au motif de haute trahison de l'Etat au profit de l'intérêt personnel.
Ainsi donc, AFFI N'Guessan après avoir plongé notre beau pays dans la situation que tout le monde connaît, pour couvrir sa forfaiture tente de se trouver une échappatoire, un nouveau métier, c'est-à-dire le ''mal parler'' pour justifier sa place aux côtés de Gbagbo et du FPI. Le nouveau métier d'AFFI est donc le ''mal parler''.
Sous Seydou Diarra, il a occupé tout son temps au ''mal parler''; tout le monde connaît la suite. Il a continué avec Banny et le résultat est clair. Ses nouvelles cibles sont Henri Konan BEDIE et le Premier ministre SORO Guillaume qu'il n'a pu battre par les armes.
M. AFFI N'Guessan utilise le ''mal parler'' pour se donner des illusions, et faire croire aux Ivoiriens et à l'extérieur qu'il joue un grand rôle au FPI.
Or, tout le monde connaît les Hommes de confiance de Gbagbo avec qui il gouverne nuit et jour ; et il est bien connu que Affi n'appartient pas à ce cercle restreint de privilégiés, et d'Hommes de confiance du Président.
La situation inconfortable d'AFFI N'Guessan le place dans une situation de crise d'identité avérée car Affi se comporte comme la chauve-souris qui n'est ni animal, ni oiseau, qui n'appartient ni à l'espèce animal ni à l'espèce oiseau et qui s’est accrochée à une branche morte (le FPI) pour faire ses excréments par sa bouche à savoir le ''mal parler''.
Chez nous en Afrique, dans toutes les grandes composantes qui constituent le peuple africain, on respecte l'âge, la personne âgée et l'on n'ose pas s'attaquer à ceux qui ont la chance de durer longtemps sur terre. S'attaquer à une personne âgée est même un sacrilège dans certaines sociétés.
Hélas ! La crise d'identité qui habite AFFI N'Guessan lui enlève les autres sens et le devoir de reconnaissance et du bienfait.
AFFI N'Guessan oublie ainsi que s'il a pu effectuer de bonnes études, c'est dans les structures conçues et bâties sous la conduite de Henri Konan BEDIE, ministre de l'Economie et des finances d'alors.
Affi pousse le manque de reconnaissance à l'extrême en oubliant aussi le bienfait de Henri Konan BEDIE à l'endroit de Kouamé Oi Kouamé son frère aîné.
Au vu de tout ce qui vient d'être énuméré, les conditions pour répondre au coup de pied de l'âne semble donc réunies. Alors, allons-y avec de vérités simples :
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut se permettre le luxe de dire un ''dernier au revoir'' à son peuple.
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut faire ''une tournée d'au revoir'' à un peuple avec qui il n'a aucun contentieux et qui le réclame.
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut faire le tour du ''dernier au revoir'' avec les mains propres, contrairement à la refondation qui a les mains couvertes de sang.
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui, à cet âge, est dans sa plus grande forme et en possession de toute sa lucidité de grand Homme d'Etat ;
-Oui ! Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut faire le tour de la Côte d'Ivoire dans les bras de sa charmante et brave épouse Henriette Konan BEDIE avec qui il vit depuis plus de 50 ans (ils viennent de célébrer leurs noces d'argent).
-Par contre, malheureux est AFFI N'Guessan à qui, si l'on soustrait de son âge 50 années, c'est-à-dire le temps de mariage ou de vie en couple de Henri Konan BEDIE, devient un gamin.
-Malheureux est M. AFFI N'Guessan qui dirige un parti politique sur lequel il n'a aucune emprise.
-Malheureux est M. AFFI N'Guessan et Premier ministre déchu qui n'a aucun droit de regard sur le comité de campagne que dirigerait la Première Dame.
-M. Affi ne contrôle en rien l'équipe de M. BLE Goudé qui rend directement compte au Président.
-C'est aussi un lapalissade d'écrire que l'ancien Premier ministre regarde de loin les mouvements du jeune Kipré Stéphane qui défend le portefeuille de son beau-père Président.
En outre, ce que le commun des mortels sait aussi, c'est que quand on retire du FPI ces trois grandes entités sus-citées, M. AFFI N'Guessan ne ''commande'' qu'une coquille vide.
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi une situation si inconfortable pour l'ex-Premier ministre ? La seule réponse proche des milieux du FPI ne se fait pas attendre : Tout cela est le résultat des carences et de l'incompétence de l'ex-premier ministre dans la gestion politique des Hommes.
L'autre phrase ''sacrée'' des milieux FPI pour résumer la situation est : "Comme il est incompétent, nous sommes obligés de passer par d'autres chemins que lui pour sauver le fauteuil du Président".
En effet, au FPI, l'on s'est fait à l'idée que le vrai problème de AFFI N'Guessan, sa vraie préoccupation, ce n'est pas la ré-élection de M. Laurent GBAGBO mais plutôt celui de sauver sa propre tête dans le scandale financier qui secoue la filière café-cacao.
Car, personne ne peut comprendre que M. AFFI N'Guessan qui fut à la fois le patron et le compagnon de Mme Kili ne soit ni complice, ni informé des délits financiers qu'a commis cette dernière avec le plus grand scandale financier du siècle en Côte d'Ivoire.
- Honte donc à AFFI N'guessan et à sa bande qui ne peuvent plus dire bonjour au peuple ivoirien de peur d'être lynchés ; ils sont donc obligés de se cacher dans de grosses cylindrées aux vitres teintées, encadrées par une meute de ''chiens de gardes'' ; et passant la majeure partie de leur temps à faire la navette entre la Maca et leurs bureaux.
- Malheureux est le premier ministre déchu que toute la galaxie patriotique attend de pied ferme pour lui expliquer comment ils ont tous perdu leurs cheveux derrière les cabines téléphoniques avec leur Maîtrise, leur Licence ou leur BTS ; comment les jeunes filles sont devenues des filles mères vivant encore chez leurs parents.
Le paradoxe est que l'ex premier ministre reproche à Henri Konan BEDIE tout ce qu'il a réussi là où lui Affi a échoué brillamment.
1-Longévité
2-Possession de toutes les qualités d'Homme d'Etat et doublement sollicité par son peuple.
Pour terminer, Monsieur l'ancien Premier ministre, je voudrais vous rappeler pour mémoire qu'en date du 27 août 2007 j'avais sollicité un débat télévisé avec vous en ayant la politesse de vous présenter à l'avance un ensemble de questions dont j'attendais de vous des réponses.
A cette époque, j'avais sursis à cette démarche suite à l'intervention de nombre d'Ivoiriens.
Moi qui pensais que vous avez disparu de la scène politique ; mais puisque vous réapparaissez pour vous illustrer de la manière la plus triste qui soit, en vous attaquant au Président Henri Konan BEDIE, alors moi aussi je viens à la charge en vous rappelant mes questions :
Pensez-vous sincèrement que le Parti que vous dirigez a véritablement réussi à gouverner autrement la Côte d'Ivoire par rapport à tout ce que vous dénonciez à longueur de journée avant d'accéder au pouvoir ?
Si oui, comment pouvez-vous expliquer au commun des Ivoiriens pourquoi vous et votre parti aviez-vous attendu si longtemps pour entamer le " dialogue direct " avec vos belligérants ;
dialogue que tous les sages de ce pays vous ont recommandés dès l'entame des hostilités ?
lDites-nous si vous attendiez que les Ivoiriens soient obligés d'être des " déplacés de guerre "
dans leur propre pays d'abord avant de comprendre leur désespoir ?
lDites-nous si vous attendiez que la Côte d'Ivoire, jadis si respectée soit humiliée d'abord et ensuite " déshabillée" sur le plan sous-régional pour mieux servir votre politique de Refondation ?
lDites-nous enfin pourquoi fallait-il attendre que les relations internationales de ce pays s'assombrissent totalement avant d'essayer en vain de les réactiver, avec le risque patent d'être désormais un pays à risques que ses dirigeants pilotent à vue dans ce vingtième et unième siècle comme les navigateurs du temps médiéval ?
lA ces interrogations, mon niveau de compréhension des choses ne me permet plus de comprendre comment des êtres humains sensés et censés conduire leurs frères et soeurs vers un mieux-être et la Côte d'Ivoire, leur propre pays, vers plus de prospérité et de bonheur, ont pu en si peu de temps accepter et supporter de voir souffrir, gémir et pleurer leurs frères et leur pays tomber si bas !
Savez-vous qu'aujourd'hui :
La misère que vous avez si savamment installée est en train d'emporter tous les Ivoiriens ?
Oui ! Les Ivoiriens sont fatigués ; ils n'en peuvent plus ; et le front social s'allume.
Tous ces faits conjugués expliquent et démontrent la grande peur panique qui s'empare du FPI et de la refondation.
Monsieur le Premier ministre déchu, maintenant que vous êtes de retour, tout en espérant une réponse claire et nette à mes questions, je me demande aussi à quand notre débat télévisé ?
Une prompte réponse de votre part m'agréerait !
Considération distinguée !
Le député Kouassi Allomo Paulin,
ex-député de Bouaflé
Cet état de fait constitue déjà une violation des principes électoraux établis qui doit interpeller tous les autres candidats et les inviter à plus de vigilance.
Au-delà de la vigilance nécessaire pour traquer la grande fraude électorale sous toutes ces formes, tout cela doit inviter aussi et surtout les leaders du RHDP à une prise de conscience collective sur le fait que le seul salut de l'opposition, la seule alternative pour reprendre le pouvoir d'Etat, c'est leur entente pour une candidature unique du RHDP.
Oui ! Leaders du RHDP, il vous appartient de faire bloc et front commun pour contrer et détruire le grand danger, la grande fraude qui s'annonce.
Tenez vous bien ! On sait bien que le Woody n'a jamais caché ni mâché ses mots ; mais cette fois, il s'est caché sous le voile d'une tournée d'Etat pour ensuite aller se confier à chacune des régions visitées en disant : ''Prenez-moi avec mes défauts''. Et le quotidien ''Notre Voie'' qui est la voix du FPI a bien vu en écrivant que : "Gbagbo marque un grand coup à Man" (cf Notre Voie du 10 Juin 2009).
La sérénité n'est plus de mise dans les rangs du FPI et de la refondation qui s'effondre comme un château de cartes.
En effet, la tournée de l'inspirateur du FPI intervient dans les circonstances suivantes :
-C'est au moment où le Président Henri Konan BEDIE vient de connaître un succès inégalable dans le Moyen-Comoé, le Zanzan et à Adjamé ;
-Pendant que le Président Alassane Dramane OUATTARA fait vibrer tout Yopougon, le Sud-Ouest avec San-Pedro, Sassandra et l'Ouest avec Soubré;
-Quand le Président Mabri reçoit la visite des hiboux maléfiques après une tournée réussie de conquête du Nord ;
-Pendant que le Président Anaky KOBENA continue de subir l'ingratitude caractérisée des refondateurs qu'il avait encadrés et nourris à l'origine avec sa fortune d'alors ;
-Au moment où le comité scientifique pour la recherche de la candidature unique au RHDP est au ''Labo'' pour rechercher des voies et moyens pour le rapprochement des candidats issus du RHDP autour d'un programme commun de gouvernement : le partage du pouvoir et la désignation du candidat unique sans toutefois blesser qui que ce soit ; tout en tenant compte bien entendu de toutes les sensibilités pour sauver par la candidature unique notre cher pays qui se trouve aujourd'hui dans une situation d'agonie ;
-C'est justement ce moment-là que M. AFFI N'Guessan, après son échec à la Primature, a choisi de se donner comme nouveau métier le ''mal parler'', en déclarant à la ''Une'' du journal ''Notre Voie'' que Henri Konan BEDIE était à sa ''dernière tournée d'au revoir''.
Malgré notre programme extrêmement chargé en ce moment ; ce qui nous oblige à dormir chaque jour après 00 heure, nous nous sentons dans l'obligation de sortir du bois sacré où nous sommes entrés volontiers pour rechercher les meilleures solutions pour la victoire du RHDP ; une victoire pour laquelle seule la candidature unique au sein de notre grande famille politique nous permet d'atteindre en gagnant toutes les élections à venir ; à commencer par l'élection présidentielle ;
Malgré donc nos multiples occupations, nous sommes obligés de donner une réponse appropriée à M. AFFI N'Guessan pour montrer que la ''Tour d'Ivoire'' du PDCI où siège Henri Konan BEDIE est gardée par des ''loups''.
Car, lorsque vous empruntez un sentier et que vous êtes accompagnés par les pipiements moqueurs d'un colibri ou d'un oiseau mouche, si vous ne lui jetez pas la pierre, il a tendance à penser qu'en plus de ses railleries, vous êtes un malvoyant.
A lire l'article du Premier ministre déchu, on se pose la question de savoir qu'est-ce qui fait courir M. AFFI N'Guessan ? Incompétence ? Crise d'identité ? Manque d'imagination, manque de lucidité ou d'occupation ?
En effet, M. AFFI N'Guessan que le Président Gbagbo a nommé pour des raisons de géopolitique en laissant de côté des valeurs sûres du FPI comme BOGA Doudou (paix à son âme) et autres. AFFI n'a rien fait pour honorer son bienfaiteur en faisant mentir tous ceux qui ont tout de suite pensé que Gbagbo a mal copié la leçon de Félix Houphouët Boigny.
En effet, quand le grand sage d'Afrique pour des raisons de géopolitique est obligé de nommer un nul comme c'est le cas d'AFFI N'Guessan, il prend la précaution de l'entourer de grands technocrates de sorte que le nommé ne joue qu'un rôle de figurant sans le savoir.
Or dans le cas de notre Premier ministre déchu, il n'était qu'un électron libre.
Il est en effet reconnu que malgré la connaissance de la recette d'un médicament si vous n'avez pas été initiés pour assurer sa bonne administration, vous ne pouvez pas faire de ce médicament votre propriété.
C'est le cas aujourd'hui de l'ensemble des refondateurs qui, dans leur ensemble, ont dans le passé fermé tout leur sens à toutes les actions posées par le Président Houphouët Boigny en les rejetant systématiquement. Mais malheureusement pour eux, ils sont bien obligés d'admettre aujourd'hui qu'Houphouët a été un génie politique. Ils ne sont donc pas habilités à pratiquer ses principes politiques faute d'avoir été initiés. Sinon comment comprendre qu'un Premier ministre issu du parti au pouvoir avec tous les moyens que cela suppose à savoir :
Financier - militaire (armée) - politique - renseignements généraux (RG), se laisse surprendre par une rébellion qui vient jusqu'au cœur d'Abidjan tout en réussissant à couper la Côte d'Ivoire en deux parties alors même qu'au même moment, le Premier ministre défaillant était à Yamoussoukro avec son équipe pour discuter de la répartition des ''dividendes'' du café-cacao ; ce binôme café-cacao dont le système de production autant que le système de commercialisation avait connu naguère une farouche opposition de leur part sous Houphouët Boigny.
Sous d'autres cieux, un tel Premier ministre, non seulement raserait les murs, mais serait déjà passé par la voie martiale au motif de haute trahison de l'Etat au profit de l'intérêt personnel.
Ainsi donc, AFFI N'Guessan après avoir plongé notre beau pays dans la situation que tout le monde connaît, pour couvrir sa forfaiture tente de se trouver une échappatoire, un nouveau métier, c'est-à-dire le ''mal parler'' pour justifier sa place aux côtés de Gbagbo et du FPI. Le nouveau métier d'AFFI est donc le ''mal parler''.
Sous Seydou Diarra, il a occupé tout son temps au ''mal parler''; tout le monde connaît la suite. Il a continué avec Banny et le résultat est clair. Ses nouvelles cibles sont Henri Konan BEDIE et le Premier ministre SORO Guillaume qu'il n'a pu battre par les armes.
M. AFFI N'Guessan utilise le ''mal parler'' pour se donner des illusions, et faire croire aux Ivoiriens et à l'extérieur qu'il joue un grand rôle au FPI.
Or, tout le monde connaît les Hommes de confiance de Gbagbo avec qui il gouverne nuit et jour ; et il est bien connu que Affi n'appartient pas à ce cercle restreint de privilégiés, et d'Hommes de confiance du Président.
La situation inconfortable d'AFFI N'Guessan le place dans une situation de crise d'identité avérée car Affi se comporte comme la chauve-souris qui n'est ni animal, ni oiseau, qui n'appartient ni à l'espèce animal ni à l'espèce oiseau et qui s’est accrochée à une branche morte (le FPI) pour faire ses excréments par sa bouche à savoir le ''mal parler''.
Chez nous en Afrique, dans toutes les grandes composantes qui constituent le peuple africain, on respecte l'âge, la personne âgée et l'on n'ose pas s'attaquer à ceux qui ont la chance de durer longtemps sur terre. S'attaquer à une personne âgée est même un sacrilège dans certaines sociétés.
Hélas ! La crise d'identité qui habite AFFI N'Guessan lui enlève les autres sens et le devoir de reconnaissance et du bienfait.
AFFI N'Guessan oublie ainsi que s'il a pu effectuer de bonnes études, c'est dans les structures conçues et bâties sous la conduite de Henri Konan BEDIE, ministre de l'Economie et des finances d'alors.
Affi pousse le manque de reconnaissance à l'extrême en oubliant aussi le bienfait de Henri Konan BEDIE à l'endroit de Kouamé Oi Kouamé son frère aîné.
Au vu de tout ce qui vient d'être énuméré, les conditions pour répondre au coup de pied de l'âne semble donc réunies. Alors, allons-y avec de vérités simples :
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut se permettre le luxe de dire un ''dernier au revoir'' à son peuple.
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut faire ''une tournée d'au revoir'' à un peuple avec qui il n'a aucun contentieux et qui le réclame.
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut faire le tour du ''dernier au revoir'' avec les mains propres, contrairement à la refondation qui a les mains couvertes de sang.
-Heureux est Henri Konan BEDIE qui, à cet âge, est dans sa plus grande forme et en possession de toute sa lucidité de grand Homme d'Etat ;
-Oui ! Heureux est Henri Konan BEDIE qui peut faire le tour de la Côte d'Ivoire dans les bras de sa charmante et brave épouse Henriette Konan BEDIE avec qui il vit depuis plus de 50 ans (ils viennent de célébrer leurs noces d'argent).
-Par contre, malheureux est AFFI N'Guessan à qui, si l'on soustrait de son âge 50 années, c'est-à-dire le temps de mariage ou de vie en couple de Henri Konan BEDIE, devient un gamin.
-Malheureux est M. AFFI N'Guessan qui dirige un parti politique sur lequel il n'a aucune emprise.
-Malheureux est M. AFFI N'Guessan et Premier ministre déchu qui n'a aucun droit de regard sur le comité de campagne que dirigerait la Première Dame.
-M. Affi ne contrôle en rien l'équipe de M. BLE Goudé qui rend directement compte au Président.
-C'est aussi un lapalissade d'écrire que l'ancien Premier ministre regarde de loin les mouvements du jeune Kipré Stéphane qui défend le portefeuille de son beau-père Président.
En outre, ce que le commun des mortels sait aussi, c'est que quand on retire du FPI ces trois grandes entités sus-citées, M. AFFI N'Guessan ne ''commande'' qu'une coquille vide.
Pour ceux qui se demanderaient pourquoi une situation si inconfortable pour l'ex-Premier ministre ? La seule réponse proche des milieux du FPI ne se fait pas attendre : Tout cela est le résultat des carences et de l'incompétence de l'ex-premier ministre dans la gestion politique des Hommes.
L'autre phrase ''sacrée'' des milieux FPI pour résumer la situation est : "Comme il est incompétent, nous sommes obligés de passer par d'autres chemins que lui pour sauver le fauteuil du Président".
En effet, au FPI, l'on s'est fait à l'idée que le vrai problème de AFFI N'Guessan, sa vraie préoccupation, ce n'est pas la ré-élection de M. Laurent GBAGBO mais plutôt celui de sauver sa propre tête dans le scandale financier qui secoue la filière café-cacao.
Car, personne ne peut comprendre que M. AFFI N'Guessan qui fut à la fois le patron et le compagnon de Mme Kili ne soit ni complice, ni informé des délits financiers qu'a commis cette dernière avec le plus grand scandale financier du siècle en Côte d'Ivoire.
- Honte donc à AFFI N'guessan et à sa bande qui ne peuvent plus dire bonjour au peuple ivoirien de peur d'être lynchés ; ils sont donc obligés de se cacher dans de grosses cylindrées aux vitres teintées, encadrées par une meute de ''chiens de gardes'' ; et passant la majeure partie de leur temps à faire la navette entre la Maca et leurs bureaux.
- Malheureux est le premier ministre déchu que toute la galaxie patriotique attend de pied ferme pour lui expliquer comment ils ont tous perdu leurs cheveux derrière les cabines téléphoniques avec leur Maîtrise, leur Licence ou leur BTS ; comment les jeunes filles sont devenues des filles mères vivant encore chez leurs parents.
Le paradoxe est que l'ex premier ministre reproche à Henri Konan BEDIE tout ce qu'il a réussi là où lui Affi a échoué brillamment.
1-Longévité
2-Possession de toutes les qualités d'Homme d'Etat et doublement sollicité par son peuple.
Pour terminer, Monsieur l'ancien Premier ministre, je voudrais vous rappeler pour mémoire qu'en date du 27 août 2007 j'avais sollicité un débat télévisé avec vous en ayant la politesse de vous présenter à l'avance un ensemble de questions dont j'attendais de vous des réponses.
A cette époque, j'avais sursis à cette démarche suite à l'intervention de nombre d'Ivoiriens.
Moi qui pensais que vous avez disparu de la scène politique ; mais puisque vous réapparaissez pour vous illustrer de la manière la plus triste qui soit, en vous attaquant au Président Henri Konan BEDIE, alors moi aussi je viens à la charge en vous rappelant mes questions :
Pensez-vous sincèrement que le Parti que vous dirigez a véritablement réussi à gouverner autrement la Côte d'Ivoire par rapport à tout ce que vous dénonciez à longueur de journée avant d'accéder au pouvoir ?
Si oui, comment pouvez-vous expliquer au commun des Ivoiriens pourquoi vous et votre parti aviez-vous attendu si longtemps pour entamer le " dialogue direct " avec vos belligérants ;
dialogue que tous les sages de ce pays vous ont recommandés dès l'entame des hostilités ?
lDites-nous si vous attendiez que les Ivoiriens soient obligés d'être des " déplacés de guerre "
dans leur propre pays d'abord avant de comprendre leur désespoir ?
lDites-nous si vous attendiez que la Côte d'Ivoire, jadis si respectée soit humiliée d'abord et ensuite " déshabillée" sur le plan sous-régional pour mieux servir votre politique de Refondation ?
lDites-nous enfin pourquoi fallait-il attendre que les relations internationales de ce pays s'assombrissent totalement avant d'essayer en vain de les réactiver, avec le risque patent d'être désormais un pays à risques que ses dirigeants pilotent à vue dans ce vingtième et unième siècle comme les navigateurs du temps médiéval ?
lA ces interrogations, mon niveau de compréhension des choses ne me permet plus de comprendre comment des êtres humains sensés et censés conduire leurs frères et soeurs vers un mieux-être et la Côte d'Ivoire, leur propre pays, vers plus de prospérité et de bonheur, ont pu en si peu de temps accepter et supporter de voir souffrir, gémir et pleurer leurs frères et leur pays tomber si bas !
Savez-vous qu'aujourd'hui :
La misère que vous avez si savamment installée est en train d'emporter tous les Ivoiriens ?
Oui ! Les Ivoiriens sont fatigués ; ils n'en peuvent plus ; et le front social s'allume.
Tous ces faits conjugués expliquent et démontrent la grande peur panique qui s'empare du FPI et de la refondation.
Monsieur le Premier ministre déchu, maintenant que vous êtes de retour, tout en espérant une réponse claire et nette à mes questions, je me demande aussi à quand notre débat télévisé ?
Une prompte réponse de votre part m'agréerait !
Considération distinguée !
Le député Kouassi Allomo Paulin,
ex-député de Bouaflé
