Le colonel-major Gnamien Konan, ancien DG de la douane, candidat déclaré à la présidentielle prochaine a animé une conférence- débat le mercredi 17 juin dernier, à Toumodi. Il se prononçait sur “la contribution de l’école à l’édification de la Côte d’Ivoire de demain. Le conférencier après avoir brossé un tableau noir de l’école ivoirienne, une école sinistrée selon lui, a expliqué sa vision de l’école.
Au nombre des réformes les plus spectaculaires on note la dissolution des syndicats d’élèves et d’étudiants. Le farouche défenseur de la démocratie pluraliste met la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) dans les rangs des ennemis de l’école ivoirienne. S’il est élu président de la République, ce syndicat n’aura pas droit de cité. Dans la même veine, il entend faire revenir l’uniforme dans les écoles primaires.
Au niveau des enseignants, leurs salaires seront fonction de leur rendement, selon le candidat Gnamien Konan, et ceux des maîtres qui feront de mauvais résultats devront retourner au Cafop. C’est ainsi qu’il y aura des super maîtres et des super professeurs qui auront des traitements en fonction de cette classification.
De même, il y aura un lycée d’excellence dans chaque région et tous les lycées seront spécialisés.
Mieux, le système éducatif sera décentralisé au maximum. De sorte que chaque région aura son académie autonome.
Le candidat à la présidentielle se propose enfinde créer une grande cité des sciences, c’est-à-dire une commune où ne vivront que des scientifiques qui seront entièrement pris en charge par l’Etat.
“Mon rêve, c’est que l’école ivoirienne devienne le laboratoire de la méritocratie. Si nous voulons rattraper les autres, et même les dépasser, il nous faut franchir rapidement l’étape de la démocratie, pour atteindre celle de la méritocratie, c’est-à-dire ou chacun est à sa place”, a-t-il conclu.
Pierre Djessan Gervais: djessane@yahoo.fr
Au nombre des réformes les plus spectaculaires on note la dissolution des syndicats d’élèves et d’étudiants. Le farouche défenseur de la démocratie pluraliste met la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) dans les rangs des ennemis de l’école ivoirienne. S’il est élu président de la République, ce syndicat n’aura pas droit de cité. Dans la même veine, il entend faire revenir l’uniforme dans les écoles primaires.
Au niveau des enseignants, leurs salaires seront fonction de leur rendement, selon le candidat Gnamien Konan, et ceux des maîtres qui feront de mauvais résultats devront retourner au Cafop. C’est ainsi qu’il y aura des super maîtres et des super professeurs qui auront des traitements en fonction de cette classification.
De même, il y aura un lycée d’excellence dans chaque région et tous les lycées seront spécialisés.
Mieux, le système éducatif sera décentralisé au maximum. De sorte que chaque région aura son académie autonome.
Le candidat à la présidentielle se propose enfinde créer une grande cité des sciences, c’est-à-dire une commune où ne vivront que des scientifiques qui seront entièrement pris en charge par l’Etat.
“Mon rêve, c’est que l’école ivoirienne devienne le laboratoire de la méritocratie. Si nous voulons rattraper les autres, et même les dépasser, il nous faut franchir rapidement l’étape de la démocratie, pour atteindre celle de la méritocratie, c’est-à-dire ou chacun est à sa place”, a-t-il conclu.
Pierre Djessan Gervais: djessane@yahoo.fr