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Politique Publié le mardi 23 juin 2009 | Nord-Sud

Idriss Ouattara, président des "agoras" et "parlements" : "Il faut enrôler au moins 90% des Ivoiriens"

La Fédération nationale des « Agoras» et «Parlements» de Côte d`Ivoire (Fenaapci) a décidé de donner de la voix. Se basant sur la base de statistiques qu`elle présente comme officielle, elle veut partir en guerre contre la Commission électorale indépendante. A cet effet, elle a organisé hier au siège du Cnrd à Cocody, une conférence de presse. La raison de la colère d`Idriss Ouattara et ses compagnons, la fin de l`opération d`identification et de recensement électoral des populations. « Ce n`est pas juste de vouloir clore la date de l`enrôlement parce que dans les villages, ils sont nombreux nos parents qui n`ont pas pu jusque là se faire enrôler. Si l`opération est arrêtée le 30 juin, 35% des Ivoiriens risquent d`être laissés de côté. La Cei veut laisser de côté 35% de la population. C`est injuste et inadmissible et nous voulons dénoncer cela », a d`entrée de jeu expliqué le président de la Fenaapci qui était entouré de ses principaux compagnons. Pour le leader des « patriotes parlementaires », qui estime que la Commission électorale indépendante n`a pas suffisamment fait pour informer les populations sur les différents contours de l`identification et du recensement électoral, il faut absolument améliorer le score qui se profile à l`horizon de l`opération d`enrôlement. « Les 35% de personnes qui risquent d`être laissées de côté peuvent pourtant faire basculer le sort du pays. Si on veut que le prochain président de la Côte d`Ivoire soit légitime, il faut prendre en compte toutes les personnes qui ne se sont pas encore fait enrôlées. La Cei peut encore se donner un mois pour enrôler le maximum de personnes sans que cela ne condamne le pays », a-t-il poursuivi, indiquant au passage qu`à défaut d`atteindre le chiffre de 100% de franchir le cap des 90% d`enrôlées. Ce qui aurait pour conséquence, a concédé le conférencier de décaler la date du premier tour de la présidentielle au 29 décembre. « Il faudrait que tous les problèmes qui ont été présentés pour justifier la crise du 19 septembre 2002 soit réglés. Pour cela, nous pensons qu`il faut enrôler au moins 90% des Ivoiriens», a soutenu le président de la Fenaapci. Au sujet de l’intervention de Sarkozy, le président français sur la date du 29 novembre et de l’élection présidentielle ivoirienne Idriss Ouattara n`a pas non plus employé la langue de bois. « Nous voyons déjà ce que les gens préparent. La vérité, c`est que les gens veulent pousser la Côte d`Ivoire dans des élections précipitées pour installer Alassane Ouattara. Mais il faut que le président français sache que la Côte d`Ivoire n`est pas un territoire conquis. Il n`appartient pas à Nicolas Sarkozy de s`ingérer dans les affaires des Ivoiriens ». Toutes choses qui n`empêchent pas le président des agoras et parlements d`annoncer que lui et son mouvement vont dès à présent investir le terrain à la suite des leaders de partis politiques. «Tout le monde est en branle. Cela veut dire que la date du 29 novembre est très importante. Nous nous mettons également en ordre de bataille », a terminé le conférencier.

Marc Dossa
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