Le Code ISPS (Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires) appliqué au port autonome d’Abidjan est arrivé à expiration. Pour son renouvellement, un séminaire bilan est organisé par l’autorité portuaire d’Abidjan présidée par Marcel Gossio depuis hier mardi 30 juin pour prendre fin et ce mercredi 1er juillet 2009. «Quel bilan après 5 ans d’application du code ISPS en Côte d’Ivoire» est le thème qui regroupe les opérateurs économiques intervenant dans ledit port, des responsables des forces de défense et de sécurité...
Le bilan du Code ISPS (Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires) est plus que satisfaisant, selon Marcel Gossio, premier responsable de la communauté portuaire d’Abidjan et par ailleurs Directeur général du port autonome d’Abidjan, cinq années après sa mise en œuvre. De fait, les contrôles et audits réalisés ont montré à quel point la communauté portuaire s’est engagée à appliquer le système sécuritaire. Ce bilan reluisant qui fait du port autonome d’Abidjan, une destination rassurante pour les opérateurs économiques, a été rendu possible grâce aux actions déjà menées et d’autres en cours de réalisation. Il s’agit entre autres, de la sensibilisation du personnel en charge de la sécurité au niveau de l’industrie portuaire, de l’installation de points de vidéosurveillance (qui surveillent de jour comme de nuit l’espace portuaire), de la formation de plus de 300 agents aux techniques de contrôle…Marcel Gossio se réjouissant du processus qui a abouti à la mise en œuvre desdites actions estime que le combat n’est pas terminé. Même si le processus a coûté près de 5 milliards de FCFA, l’essentiel pour le DG du port autonome d’Abidjan, c’est d’avoir respecté les consignes sécuritaires, comme cela est recommandé dans tous les ports par l’OMI (Assemblée de l’Organisation maritime internationale) après l’adoption du code ISPS. Il est l’important d’avoir cet outil capital, explique Marcel Gossio, parce qu’aucun opérateur économique ne prendrait le risque de fréquenter un port où ses biens pourraient être exposés à la merci des pirates, des voleurs, des candidats à l’immigration clandestine, des trafiquants de drogues et d’autres malfaiteurs. «Il est clair qu’un port qui est peu regardant sur les questions sécuritaires perdra du trafic; ce qui affectera forcément son chiffre d’affaires, puisque la raison d’être du port c’est avant tout d’accueillir des navires et des marchandises», souligne le président de la communauté portuaire d’Abidjan. Au regard de l’enjeu que recouvre le code ISPS, la Côte d’Ivoire n’avait pas droit de s’y mettre en marge. Etant donné que c’est à partir du PAA que se font l’essentiel des échanges commerciaux. C’est la raison pour laquelle, Marcel Gossio exhorte tous les acteurs de la communauté portuaire à s’approprier le code ISPS, en accompagnant sa mise en œuvre.
Honoré Kouassi
Le bilan du Code ISPS (Code International pour la sûreté des navires et des installations portuaires) est plus que satisfaisant, selon Marcel Gossio, premier responsable de la communauté portuaire d’Abidjan et par ailleurs Directeur général du port autonome d’Abidjan, cinq années après sa mise en œuvre. De fait, les contrôles et audits réalisés ont montré à quel point la communauté portuaire s’est engagée à appliquer le système sécuritaire. Ce bilan reluisant qui fait du port autonome d’Abidjan, une destination rassurante pour les opérateurs économiques, a été rendu possible grâce aux actions déjà menées et d’autres en cours de réalisation. Il s’agit entre autres, de la sensibilisation du personnel en charge de la sécurité au niveau de l’industrie portuaire, de l’installation de points de vidéosurveillance (qui surveillent de jour comme de nuit l’espace portuaire), de la formation de plus de 300 agents aux techniques de contrôle…Marcel Gossio se réjouissant du processus qui a abouti à la mise en œuvre desdites actions estime que le combat n’est pas terminé. Même si le processus a coûté près de 5 milliards de FCFA, l’essentiel pour le DG du port autonome d’Abidjan, c’est d’avoir respecté les consignes sécuritaires, comme cela est recommandé dans tous les ports par l’OMI (Assemblée de l’Organisation maritime internationale) après l’adoption du code ISPS. Il est l’important d’avoir cet outil capital, explique Marcel Gossio, parce qu’aucun opérateur économique ne prendrait le risque de fréquenter un port où ses biens pourraient être exposés à la merci des pirates, des voleurs, des candidats à l’immigration clandestine, des trafiquants de drogues et d’autres malfaiteurs. «Il est clair qu’un port qui est peu regardant sur les questions sécuritaires perdra du trafic; ce qui affectera forcément son chiffre d’affaires, puisque la raison d’être du port c’est avant tout d’accueillir des navires et des marchandises», souligne le président de la communauté portuaire d’Abidjan. Au regard de l’enjeu que recouvre le code ISPS, la Côte d’Ivoire n’avait pas droit de s’y mettre en marge. Etant donné que c’est à partir du PAA que se font l’essentiel des échanges commerciaux. C’est la raison pour laquelle, Marcel Gossio exhorte tous les acteurs de la communauté portuaire à s’approprier le code ISPS, en accompagnant sa mise en œuvre.
Honoré Kouassi