La France espère "encore" une élection présidentielle fin 2009 en Côte d'Ivoire, mais "nous sommes de plus en plus déçus", a déclaré mercredi le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner.
"Nous espérons encore mais nous sommes de plus en plus déçus", a-t-il déclaré à quelques journalistes à Dakar, en marge d'une visite au Sénégal. "J'espère que les élections qui doivent se tenir, qui devraient se tenir, en novembre, se tiendront effectivement à ce moment-là. Je n'ai pas de voyage prévu en ce moment" à Abidjan, a-t-il souligné. Une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du Président Laurent Gbagbo en octobre 2005, est désormais prévue le 29 novembre et est censée mettre un terme à la grave crise politico-militaire que traverse le pays. Concernant la Guinée où des élections générales (présidentielle et
législatives) sont également prévues fin 2009, il a déclaré: "A Conakry, l'évolution se fait lentement avec des va-et-vient d'espérance et d'un peu de déception mais je garde l'espérance".
"Je ne suis pas du tout ennemi d'aller exprimer (à Conakry) mon soutien et la nécessité d'une tenue d'élections contrôlées et transparentes avant la fin de l'année. Cela (les élections fin 2009) a été promis, nous verrons bien", a-t-il conclu. Une junte menée par le capitaine Moussa Dadis Camara a pris le pouvoir le 23 décembre au lendemain de la mort du président Lansana Conté, qui dirigeait le pays d'une main de fer depuis 1984.
AFP
"Nous espérons encore mais nous sommes de plus en plus déçus", a-t-il déclaré à quelques journalistes à Dakar, en marge d'une visite au Sénégal. "J'espère que les élections qui doivent se tenir, qui devraient se tenir, en novembre, se tiendront effectivement à ce moment-là. Je n'ai pas de voyage prévu en ce moment" à Abidjan, a-t-il souligné. Une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat du Président Laurent Gbagbo en octobre 2005, est désormais prévue le 29 novembre et est censée mettre un terme à la grave crise politico-militaire que traverse le pays. Concernant la Guinée où des élections générales (présidentielle et
législatives) sont également prévues fin 2009, il a déclaré: "A Conakry, l'évolution se fait lentement avec des va-et-vient d'espérance et d'un peu de déception mais je garde l'espérance".
"Je ne suis pas du tout ennemi d'aller exprimer (à Conakry) mon soutien et la nécessité d'une tenue d'élections contrôlées et transparentes avant la fin de l'année. Cela (les élections fin 2009) a été promis, nous verrons bien", a-t-il conclu. Une junte menée par le capitaine Moussa Dadis Camara a pris le pouvoir le 23 décembre au lendemain de la mort du président Lansana Conté, qui dirigeait le pays d'une main de fer depuis 1984.
AFP