La Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a rendu publique hier au Plateau ses réflexions sur le processus d’identification et de recensement électoral
«11% des centres de collectes n’ouvraient pas à temps». Cette révélation est contenue dans un rapport préliminaire d’une mission d’observation des opérations préélectorales conduite courant avril et juin derniers par la Convention de la société ivoirienne (CSCI). Ce document a été rendu public hier au Plateau au cours d’une conférence de presse animée par le Dr Patrick N’Gouan. Selon le rapport, les retards ou absences de certains agents et du matériel de travail, les problèmes d’électricité ou de panne de groupe électrogène sont les principales raisons évoquées pour expliquer cette situation. «Les régions des 18 Montagnes, les Lagunes, la Vallée du Bandama et le N’Zi Comoé sont les localités où le phénomène a été le plus constaté», précise le document. La CSCI estime que cette situation témoigne de l’absence de synergie d’action et de planification des activités. Par ailleurs, l’enquête de la mission d’observation a mis en évidence des irrégularités au niveau de la localisation des centres. Selon le rapport, des centres ont été délocalisés de leur emplacement initial, à des domiciles de chefs de villages pour des raisons logistiques, culturelles ou de sécurisation du matériel. Le document mentionne le cas des centres 007 de la localité de Zhoa à Guibéroua et le centre 007 de la localité de Zéaglo à Guiglo dans la région du Moyen Cavally. Une situation qui, aux dires des enquêteurs de la CSCI, est de nature à encourager la susceptibilité chez les pétitionnaires.
Sans le désarmement, le processus est menacé. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée, le président de la Convention de la société civile a fait savoir que la date du 29 novembre est menacée par les questions du désarmement et du financement des élections. «Tout ce que nous proposons suppose que le désarmement et le financement des opérations sont réglés. En tous cas, si le désarmement n’est pas réglé, alors, il y aura des problèmes pour respecter la date indiquée», a laissé entendre le Dr Patrick N’Gouan. Celui-ci a, en effet, proposé un chronogramme dont la mise en œuvre scrupuleuse permettrait, selon lui, de tenir dans les délais. Ce calendrier prévoit la publication de la liste électorale provisoire au plus tard le 31 août 2009. Deux semaines seront donc consacrées au traitement du contentieux. Cette dernière opération devra s’achever dans 15 jours pour faire place à la publication de la liste électorale définitive au plus tard 15 jours avant le 1er tour du scrutin présidentiel. En outre, les dépôts de candidatures se feront du 29 août ou à la mi octobre. Ainsi, la campagne présidentielle interviendrait-elle du 13 au 27 novembre. Pour le président de la CSCI, le respect même scrupuleux de ce chronogramme ne suffirait pas pour avoir des élections crédibles. Parce qu’il estime que le travail des observateurs nationaux est très important pour la certification attendue des Nations unies, le Dr Patrick N’Gouan a invité la commission électorale indépendante (CEI) à accélérer l’accréditation des observateurs locaux.
«11% des centres de collectes n’ouvraient pas à temps». Cette révélation est contenue dans un rapport préliminaire d’une mission d’observation des opérations préélectorales conduite courant avril et juin derniers par la Convention de la société ivoirienne (CSCI). Ce document a été rendu public hier au Plateau au cours d’une conférence de presse animée par le Dr Patrick N’Gouan. Selon le rapport, les retards ou absences de certains agents et du matériel de travail, les problèmes d’électricité ou de panne de groupe électrogène sont les principales raisons évoquées pour expliquer cette situation. «Les régions des 18 Montagnes, les Lagunes, la Vallée du Bandama et le N’Zi Comoé sont les localités où le phénomène a été le plus constaté», précise le document. La CSCI estime que cette situation témoigne de l’absence de synergie d’action et de planification des activités. Par ailleurs, l’enquête de la mission d’observation a mis en évidence des irrégularités au niveau de la localisation des centres. Selon le rapport, des centres ont été délocalisés de leur emplacement initial, à des domiciles de chefs de villages pour des raisons logistiques, culturelles ou de sécurisation du matériel. Le document mentionne le cas des centres 007 de la localité de Zhoa à Guibéroua et le centre 007 de la localité de Zéaglo à Guiglo dans la région du Moyen Cavally. Une situation qui, aux dires des enquêteurs de la CSCI, est de nature à encourager la susceptibilité chez les pétitionnaires.
Sans le désarmement, le processus est menacé. Au cours de la conférence de presse qu’il a animée, le président de la Convention de la société civile a fait savoir que la date du 29 novembre est menacée par les questions du désarmement et du financement des élections. «Tout ce que nous proposons suppose que le désarmement et le financement des opérations sont réglés. En tous cas, si le désarmement n’est pas réglé, alors, il y aura des problèmes pour respecter la date indiquée», a laissé entendre le Dr Patrick N’Gouan. Celui-ci a, en effet, proposé un chronogramme dont la mise en œuvre scrupuleuse permettrait, selon lui, de tenir dans les délais. Ce calendrier prévoit la publication de la liste électorale provisoire au plus tard le 31 août 2009. Deux semaines seront donc consacrées au traitement du contentieux. Cette dernière opération devra s’achever dans 15 jours pour faire place à la publication de la liste électorale définitive au plus tard 15 jours avant le 1er tour du scrutin présidentiel. En outre, les dépôts de candidatures se feront du 29 août ou à la mi octobre. Ainsi, la campagne présidentielle interviendrait-elle du 13 au 27 novembre. Pour le président de la CSCI, le respect même scrupuleux de ce chronogramme ne suffirait pas pour avoir des élections crédibles. Parce qu’il estime que le travail des observateurs nationaux est très important pour la certification attendue des Nations unies, le Dr Patrick N’Gouan a invité la commission électorale indépendante (CEI) à accélérer l’accréditation des observateurs locaux.