OUAGADOUGOU - La France et le Burkina Faso ne voient pas "pour l`intant d`obstacle majeur à l`organisation des élections" présidentielles en Côte d`Ivoire, dont le premier tour est prévu le 29 novembre, a déclaré à Ouagadougou le secrétaire d`Etat français Alain Joyandet.
"Le président (burkinabè Blaise) Compaoré comme la France ne voient pas
pour l`instant d`obstacle majeur à l`organisation de ces élections en Côte
d`Ivoire", a indiqué jeudi soir le secrétaire d`Etat à la Coopération, après
un entretien avec M. Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne.
M. Joyandet a également été interrogé sur des déclarations faites le 1er
juillet, à Dakar, par le ministre français des Affaires étrangères Bernard
Kouchner. Ce dernier avait déclaré: "Nous espérons encore (une élection
présidentielle fin 2009) mais nous sommes de plus en plus déçus".
"J`espère que les élections qui doivent se tenir, qui devraient se tenir,
en novembre se tiendront effectivement à ce moment là. Je n`ai pas de voyage
prévu en ce moment" à Abidjan, avait-il ajouté.
Pour M. Joyandet, "les déclarations de Bernard Kouchner faisaient suite à
d`autres déclarations émanant de l`entourage du président (Laurent) Gbagbo qui
avaient laissé supposer, à un moment donné, que les élections auraient pu
éventuellement être reportées et pas organisées le 29 novembre comme c`est
prévu".
"A partir du moment où on pense que les élections auront lieu le 29
novembre et que les déclarations qui venaient de la Côte d`Ivoire sont sans
fondement, nous prenons acte et nous nous réjouissons qu`on nous dise
aujourd`hui que ce 29 novembre sera à priori respecté", a-t-il précisé.
Une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat
du président laurent Gbagbo en octobre 2005, est désormais prévue à cette
date. Elle est censée mettre un terme à la grave crise politico-militaire que
traverse le pays.
"Le président (burkinabè Blaise) Compaoré comme la France ne voient pas
pour l`instant d`obstacle majeur à l`organisation de ces élections en Côte
d`Ivoire", a indiqué jeudi soir le secrétaire d`Etat à la Coopération, après
un entretien avec M. Compaoré, facilitateur dans la crise ivoirienne.
M. Joyandet a également été interrogé sur des déclarations faites le 1er
juillet, à Dakar, par le ministre français des Affaires étrangères Bernard
Kouchner. Ce dernier avait déclaré: "Nous espérons encore (une élection
présidentielle fin 2009) mais nous sommes de plus en plus déçus".
"J`espère que les élections qui doivent se tenir, qui devraient se tenir,
en novembre se tiendront effectivement à ce moment là. Je n`ai pas de voyage
prévu en ce moment" à Abidjan, avait-il ajouté.
Pour M. Joyandet, "les déclarations de Bernard Kouchner faisaient suite à
d`autres déclarations émanant de l`entourage du président (Laurent) Gbagbo qui
avaient laissé supposer, à un moment donné, que les élections auraient pu
éventuellement être reportées et pas organisées le 29 novembre comme c`est
prévu".
"A partir du moment où on pense que les élections auront lieu le 29
novembre et que les déclarations qui venaient de la Côte d`Ivoire sont sans
fondement, nous prenons acte et nous nous réjouissons qu`on nous dise
aujourd`hui que ce 29 novembre sera à priori respecté", a-t-il précisé.
Une élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis la fin du mandat
du président laurent Gbagbo en octobre 2005, est désormais prévue à cette
date. Elle est censée mettre un terme à la grave crise politico-militaire que
traverse le pays.