• Il semble que vous avez un problème pour acquérir le système Abis qui devrait vous permettre de rechercher les doublons à travers la biométrie faciale, c'est-à-dire la photo.
Vos informations ne sont pas correctes.
• Vous l'avez donc à votre disposition en ce moment ?
Oui !
• Vous expliquiez début mars à Nord-Sud Quotidien que des contraintes financières vous ont empêché d'acquérir le système.
Je vous informe aujourd'hui que nous l'avons payé et il est là, disponible et prêt à servir.
• Pourtant des informations en notre disposition font croire que l'on a décidé de se passer du système Abis parce que vous avez du mal à le rendre fonctionnel.
En ce moment, nous sommes en train de le tester. Nos techniciens sont à la tâche.
• Il semble que c'est vous qui êtes visés par l'Onuci lorsqu'elle parle de défis techniques qui restent à relever.
Nous n'avons aucun problème technique. Nous sommes en train de faire un dernier test sur un échantillon réel prélevé sur les données biométriques de l'enrôlement. Il n'y a pas de problème.
• M. Meleu, pouvez-vous dire clairement aux Ivoiriens si vous serez prêts pour démarrer le traitement des données le 20 juillet ?
Je ne réponds pas en fanfare parce qu'avec vous, la presse, on ne tarde pas à dire autre chose. Je vous informe juste que nous avons payé 150 millions de Fcfa aux américains pour acquérir le droit d'exploitation du système Abis. Car, en fait, nous possédions déjà Abis. C'est pour éviter des poursuites judiciaires que nous devions payer les droits d'abord avant de l'exploiter. Donc, il n'y a plus de problème de paiement.
Ce que nous sommes en train de faire maintenant se situe à notre propre niveau. C'est-à-dire les tests. Nous avons pris un échantillon des données d'enrôlement d'Abidjan avec les photos et les empreintes digitales des concernés. Nous les avons fait rentrer dans notre système pour voir si celui-ci arrive à lire correctement les photos qui ont été prises par un autre acteur. Je vous rappelle qu'il ne nous ait pas revenu dans le mode opératoire de faire directement les photos. Ce sont, en effet, les valises Sagem qui ont été chargées de le faire. Aujourd'hui, nous avons juste besoin de savoir si les photos prises par Sagem correspondent au calibrage suffisant pour être reconnues par notre système de dédoublonnage (Abis).
Les tests sont-ils concluants ?
Je viens de vous dire que nos techniciens sont à l'œuvre. Il y a aussi un logiciel de gestion de base de données qu'on appelle Oracle. Nous en aurons aussi besoin pour les cas de traitement de grande masse. Nous avons déjà de l'argent pour cela. Il n'y a pas de complication ou un problème d'installation qui nous prendrait du temps. Tout est là. Tout est prêt. C'est pour nous assurer de la bonne marche des choses que nous œuvrons actuellement. Nous avons écrit au Premier ministre pour lui demander de dire à la Sagem de mettre à notre disposition 2.500 enregistrements avec photos et empreintes digitales afin que nous mettions le système Abis en marche. Si nous avions été chargés de faire directement les photos cela nous aurait peut-être évité toutes ces gymnastiques. Nous nous sommes tous conformés au mode opératoire. Il n'y a pas de problème.
Propos recueillis par D.S.
Vos informations ne sont pas correctes.
• Vous l'avez donc à votre disposition en ce moment ?
Oui !
• Vous expliquiez début mars à Nord-Sud Quotidien que des contraintes financières vous ont empêché d'acquérir le système.
Je vous informe aujourd'hui que nous l'avons payé et il est là, disponible et prêt à servir.
• Pourtant des informations en notre disposition font croire que l'on a décidé de se passer du système Abis parce que vous avez du mal à le rendre fonctionnel.
En ce moment, nous sommes en train de le tester. Nos techniciens sont à la tâche.
• Il semble que c'est vous qui êtes visés par l'Onuci lorsqu'elle parle de défis techniques qui restent à relever.
Nous n'avons aucun problème technique. Nous sommes en train de faire un dernier test sur un échantillon réel prélevé sur les données biométriques de l'enrôlement. Il n'y a pas de problème.
• M. Meleu, pouvez-vous dire clairement aux Ivoiriens si vous serez prêts pour démarrer le traitement des données le 20 juillet ?
Je ne réponds pas en fanfare parce qu'avec vous, la presse, on ne tarde pas à dire autre chose. Je vous informe juste que nous avons payé 150 millions de Fcfa aux américains pour acquérir le droit d'exploitation du système Abis. Car, en fait, nous possédions déjà Abis. C'est pour éviter des poursuites judiciaires que nous devions payer les droits d'abord avant de l'exploiter. Donc, il n'y a plus de problème de paiement.
Ce que nous sommes en train de faire maintenant se situe à notre propre niveau. C'est-à-dire les tests. Nous avons pris un échantillon des données d'enrôlement d'Abidjan avec les photos et les empreintes digitales des concernés. Nous les avons fait rentrer dans notre système pour voir si celui-ci arrive à lire correctement les photos qui ont été prises par un autre acteur. Je vous rappelle qu'il ne nous ait pas revenu dans le mode opératoire de faire directement les photos. Ce sont, en effet, les valises Sagem qui ont été chargées de le faire. Aujourd'hui, nous avons juste besoin de savoir si les photos prises par Sagem correspondent au calibrage suffisant pour être reconnues par notre système de dédoublonnage (Abis).
Les tests sont-ils concluants ?
Je viens de vous dire que nos techniciens sont à l'œuvre. Il y a aussi un logiciel de gestion de base de données qu'on appelle Oracle. Nous en aurons aussi besoin pour les cas de traitement de grande masse. Nous avons déjà de l'argent pour cela. Il n'y a pas de complication ou un problème d'installation qui nous prendrait du temps. Tout est là. Tout est prêt. C'est pour nous assurer de la bonne marche des choses que nous œuvrons actuellement. Nous avons écrit au Premier ministre pour lui demander de dire à la Sagem de mettre à notre disposition 2.500 enregistrements avec photos et empreintes digitales afin que nous mettions le système Abis en marche. Si nous avions été chargés de faire directement les photos cela nous aurait peut-être évité toutes ces gymnastiques. Nous nous sommes tous conformés au mode opératoire. Il n'y a pas de problème.
Propos recueillis par D.S.
