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Politique Publié le jeudi 16 juillet 2009 | Nord-Sud

La réunion du CEA rassure - Elections?: Les besoins financiers couverts jusqu’aux législatives

L’argent ne devrait pas faire défaut à la Côte d’Ivoire pour l’organisation des prochaines joutes électorales. Le panier de fonds est bien fourni.

Les besoins financiers du processus électoral pourront être couverts jusqu'aux élections législatives, selon des prévisions présentées, lundi, par Georg Charpentier, coordonnateur du système des Nations Unies en Côte d'Ivoire. C’était au cours d’une réunion conjointe du Comité d'évaluation et d'accompagnement (Cea) et de l'Organe consultatif international (Oci) qui s’est tenue au bureau du représentant spécial du Facilitateur à Abidjan, Boureima Badini (Plateau). Selon le communiqué qui a sanctionné les travaux, cette rencontre avait pour objectif de faire le point de la situation du panier de fonds au 30 juin 2009, constitué uniquement des contributions des bailleurs de fonds destinées au financement des programmes de sortie de crise et plus particulièrement du processus électoral. De l’exposé de Georg Charpentier, il ressort que le budget du processus électoral, pour ce qui concerne la part de la communauté internationale, estimé à 21 milliards de Fcfa est bouclé. C’est-à-dire que l’accord des différents donateurs est obtenu. Le panier de fonds ouvert auprès du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) enregistre à ce jour, un reliquat actif d'environ 12 milliards de Fcfa avec un gap d'environ 8 milliards de Fcfa. Assurance a été donnée par les responsables du panier de fonds que ce gap sera bientôt comblé. Selon, M. Charpentier, toutes les difficultés de trésorerie ont été surmontées et des dispositions sont prises également pour la gestion financière dans l'éventualité d'un deuxième tour de l'élection présidentielle. Le budget prévisionnel du processus électoral, faut-il le rappeler, s'élève à 36 milliards 700 millions de Fcfa, soit 15 milliards 700 millions au titre de la contribution de l'Etat ivoirien et 21 milliards de Fcfa au titre des bailleurs de fonds. A ce jour, la contribution de la communauté internationale est de 23 milliards de Fcfa, soit 2 milliards de plus que les prévisions. Quant à l'Etat ivoirien, il a versé au total 4 milliards 300 millions de Fcfa au profit de la Cei. Les membres du Cea ont été informés au cours de cette réunion du paiement des indemnités des commissaires des Commissions électorales indépendantes (Cei) locales ainsi que de l'achat et de l'acheminement à Abidjan, du matériel électoral (urnes, isoloirs, kits...). Des dispositions ont été prises en collaboration avec l'Onuci pour le transport de ce matériel vers les bureaux de vote. «Les prochaines étapes du financement du processus électoral concernent la réhabilitation et l’équipement de certains locaux des 68 centres de coordination de la Cei. Le recrutement, la formation et l’équipement des agents des Cei locales estimés à environ 66.000 personnes», a révélé la réunion. Le panier de fonds prendra en charge également les séances de formation, les campagnes de sensibilisation des partis politiques et de la société civile, la couverture médiatique, l'édition du guide de l'électeur, la distribution des cartes d'électeurs... Afin de donner un coup d'accélérateur au processus, les membres du Cea ont décidé de s'impliquer davantage dans l'exécution des différents programmes de sortie de crise et en particulier du processus électoral. Dans ce sens, ils ont mis en relief la nécessité d'une étroite collaboration et d'une concertation permanente entre les responsables du panier de fonds, la Cei et le Cea, afin de trouver des solutions idoines aux difficultés techniques ou logistiques qui pourraient constituer des entraves à l'exécution des activités programmées. Une rencontre avec la Cei est prévue pour faire le point sur l'état d'avancement du processus électoral. Les participants ont surtout insisté sur l'agencement et l'harmonisation des plans d'actions clairs et précis, afin de faciliter les différents décaissements dans des délais raisonnables. Pour ce faire, l’on a demandé à la Cei d’élaborer et de mettre à disposition de façon urgente, un chronogramme et un plan d'actions pour permettre de répondre efficacement aux besoins de financement.

Djama Stanislas (Source: Sce Com. du représentant du facilitateur)
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