Annoncer l’avènement d’une jeunesse responsable. C’est le sens de la conférence publique animée hier à l’hôtel du District par le président du Mouvement interafricain de Réflexion et d’Action (MIRA), M. Touré Mamadou. Au cours de cette conférence, M. Touré a présenté son mouvement comme un groupe de jeunes leaders qui ont une idée de la responsabilité historique qu’ils ont à jouer dans l’avènement d’une Côte d’Ivoire nouvelle et moderne, contrairement à une certaine frange de la jeunesse qui se laisse encore manipuler par les hommes politiques. C’est dans ce cadre, comme le dira le conférencier, que l’Université des temps libres a été créée par le MIRA afin d’amener le débat politique sur la force des arguments et l’argument de la force tel qu’on l’a observé ces dernières années. Pour lui, cette orientation est d’autant nécessaire que la situation critique de notre pays urge que l’on revienne rapidement à une situation normale. Selon lui, cela passe nécessairement à la tenue des élections libres et transparentes cette année. «Il est essentiel que les élections se tiennent le 29 novembre 2009. La communauté internationale menace de se désengager si les élections n’ont pas lieu le 29 novembre. Nous convenons avec le Premier ministre que la situation en Côte d’Ivoire sera intenable si les élections n’ont pas lieu à cette date», a-t-il argué. Avant de mettre la jeunesse devant ses responsabilités. Car, soutient-il, c’est à elle de ne pas se laisser instrumentaliser et d’influer sur le destin de la Côte d’Ivoire. «Je crois que le 29 novembre, nous allons influer sur le destin de notre pays », a-t-il affirmé. Concernant le débat sur la prolongation de l’enrôlement, le président du MIRA a été clair. «Il y a un temps pour tout. Tous les problèmes de la Côte d’Ivoire ne pourront pas être réglés avant les élections», a-t-il coupé court. Le conférencier réfute également l’argument de l’exclusion qu’avancent les tenants d’une prolongation. «Il n’y a pas d’exclusion à partir du moment où on a donné la possibilité à tous les Ivoiriens de se faire enrôler», a-t-il justifié. Il a conseillé aux retardataires d’attendre après les élections pour avoir leur carte d’identité nationale.
S’agissant de la dernière sortie du général Mangou, le conférencier a demandé à l’armée de laisser les hommes politiques régler les problèmes politiques. «Si nous permettons à des officiers de prendre part au débat politique, ne soyons pas étonnés que ces mêmes officiers pour des raisons qu’ils jugeront bonnes, fassent un coup d’Etat et s’installent au pouvoir», a-t-il averti. Avant de lancer un appel pour terminer à toute la jeunesse au-delà des clivages politiques, d’arrêter d’être des instruments, mais des acteurs. Le président du MIRA et sa délégation, après la conférence, se sont rendus à la clinique Farrat de Marcory pour exprimer leur compassion à Pierre Dopavogui qui a été grièvement blessé par balle au cours d’une dispute avec un Ivoirien d’origine libanaise qui l’employait. Le président du MIRA a fait un don de 50 mille à la victime.
Jean-Claude Coulibaly
S’agissant de la dernière sortie du général Mangou, le conférencier a demandé à l’armée de laisser les hommes politiques régler les problèmes politiques. «Si nous permettons à des officiers de prendre part au débat politique, ne soyons pas étonnés que ces mêmes officiers pour des raisons qu’ils jugeront bonnes, fassent un coup d’Etat et s’installent au pouvoir», a-t-il averti. Avant de lancer un appel pour terminer à toute la jeunesse au-delà des clivages politiques, d’arrêter d’être des instruments, mais des acteurs. Le président du MIRA et sa délégation, après la conférence, se sont rendus à la clinique Farrat de Marcory pour exprimer leur compassion à Pierre Dopavogui qui a été grièvement blessé par balle au cours d’une dispute avec un Ivoirien d’origine libanaise qui l’employait. Le président du MIRA a fait un don de 50 mille à la victime.
Jean-Claude Coulibaly