Le chef de la mission de l’Onuci, Young Jin Choi, a attiré, hier, l’attention des Ivoiriens sur les risques de glissement d’ensemble du chronogramme électoral si l’on ne relevait pas les défis techniques, de gestion et de planification. Il a exigé de la Cei, un chronogramme pour donner une lisibilité claire pour la suite du processus.
«Si nous ne tenons pas dans les délais impartis à chaque étape, il y a le risque d’un glissement d’ensemble du chronogramme au-delà de l’échéance», a prévenu Young Jin Choi lors de la conférence de presse hebdomadaire de l’Onuci à son quartier général à Sebroko.
Pour éviter une telle situation, selon Young Jin Choi, il faut que la Commission électorale indépendante (Cei) établisse un chronogramme clair avec les étapes à franchir.
Il a rappelé, à cet effet, que le Conseil de sécurité des Nations unies avait saisi à trois reprises en vain les services de Robert Mambé. En novembre 2008. En janvier et mai 2009. «La demande est toujours d’actualité et nous encourageons la Cei à rendre public son chronogramme avec des étapes», a réitéré le chef de la mission onusienne.
Young J. Choi a rappelé, en outre, que le respect de la date du 29 novembre était soumis à l’effectivité de plusieurs étapes. Il s’agit, entre autres, du traitement des données et du croisement des fichiers historiques devant conduire à l’établissement de la liste électorale provisoire, du traitement des contentieux devant conduire à l’établissement de la liste électorale définitive. Il faut ajouter à cela, la confection de 13 millions de cartes (cartes d’identité et cartes d’électeurs), leur distribution aux citoyens ainsi que la campagne électorale précédant le scrutin du 29 novembre 2009 au titre des conditions de succès des élections ivoiriennes.
Selon ses dires, la publication du chronogramme électoral avec les étapes présente plusieurs avantages tant au plan interne qu’international. Cela devrait offrir, a-t-il dit, une plus grande lisibilité et la transparence au processus électoral. Elle devrait, en outre, permettre de mieux gérer et de planifier les différentes étapes du processus. «Le chronogramme électoral sera une boussole pour les bailleurs de fonds et facilitera leurs prévisions d’appui au processus électoral en raison d’une clarté plus grande des étapes à franchir», a-t-il précisé. Il a insisté, en sus, sur la nécessité de faire rapidement face aux défis qui se présentent avant l’échéance du 29 novembre 2009 car, a-t-il dit, chaque jour qui passe compte. « Or, il semble que des difficultés d’ordre technique, de gestion et de planification aient déjà surgi dans la première étape, à savoir le traitement des données et le croisement des données
historiques, avant même d’arriver au stade du traitement des contentieux » , a fait remarquer Choi.
Le chef de l’Onuci a félicité le peuple ivoirien, la classe politique ivoirienne, le Facilitateur, la Communauté internationale dont les efforts conjugués ont permis d’obtenir des résultats très encourageants au niveau de l’identification et de l’enrôlement avec plus de 6,5 millions de personnes identifiées à l’issue d’un processus qui s’est déroulé sans incidents majeurs. «Cela prouve, encore une fois, la maturité politique de la classe politique ivoirienne ainsi que le raffinement de la culture politique et le sens du compromis du peuple ivoirien», a-t-il indiqué, satisfait.
K. Marras. D
«Si nous ne tenons pas dans les délais impartis à chaque étape, il y a le risque d’un glissement d’ensemble du chronogramme au-delà de l’échéance», a prévenu Young Jin Choi lors de la conférence de presse hebdomadaire de l’Onuci à son quartier général à Sebroko.
Pour éviter une telle situation, selon Young Jin Choi, il faut que la Commission électorale indépendante (Cei) établisse un chronogramme clair avec les étapes à franchir.
Il a rappelé, à cet effet, que le Conseil de sécurité des Nations unies avait saisi à trois reprises en vain les services de Robert Mambé. En novembre 2008. En janvier et mai 2009. «La demande est toujours d’actualité et nous encourageons la Cei à rendre public son chronogramme avec des étapes», a réitéré le chef de la mission onusienne.
Young J. Choi a rappelé, en outre, que le respect de la date du 29 novembre était soumis à l’effectivité de plusieurs étapes. Il s’agit, entre autres, du traitement des données et du croisement des fichiers historiques devant conduire à l’établissement de la liste électorale provisoire, du traitement des contentieux devant conduire à l’établissement de la liste électorale définitive. Il faut ajouter à cela, la confection de 13 millions de cartes (cartes d’identité et cartes d’électeurs), leur distribution aux citoyens ainsi que la campagne électorale précédant le scrutin du 29 novembre 2009 au titre des conditions de succès des élections ivoiriennes.
Selon ses dires, la publication du chronogramme électoral avec les étapes présente plusieurs avantages tant au plan interne qu’international. Cela devrait offrir, a-t-il dit, une plus grande lisibilité et la transparence au processus électoral. Elle devrait, en outre, permettre de mieux gérer et de planifier les différentes étapes du processus. «Le chronogramme électoral sera une boussole pour les bailleurs de fonds et facilitera leurs prévisions d’appui au processus électoral en raison d’une clarté plus grande des étapes à franchir», a-t-il précisé. Il a insisté, en sus, sur la nécessité de faire rapidement face aux défis qui se présentent avant l’échéance du 29 novembre 2009 car, a-t-il dit, chaque jour qui passe compte. « Or, il semble que des difficultés d’ordre technique, de gestion et de planification aient déjà surgi dans la première étape, à savoir le traitement des données et le croisement des données
historiques, avant même d’arriver au stade du traitement des contentieux » , a fait remarquer Choi.
Le chef de l’Onuci a félicité le peuple ivoirien, la classe politique ivoirienne, le Facilitateur, la Communauté internationale dont les efforts conjugués ont permis d’obtenir des résultats très encourageants au niveau de l’identification et de l’enrôlement avec plus de 6,5 millions de personnes identifiées à l’issue d’un processus qui s’est déroulé sans incidents majeurs. «Cela prouve, encore une fois, la maturité politique de la classe politique ivoirienne ainsi que le raffinement de la culture politique et le sens du compromis du peuple ivoirien», a-t-il indiqué, satisfait.
K. Marras. D
