Contrairement à ses plus sérieux concurrents que sont Bédié et Ouattara, Laurent Gbagbo n'a pas encore choisi son Directeur de campagne. Les dessous de la réserve du chef de l'Etat.
Laurent Gbagbo va-t-il se succéder à lui-même à la tête de l'Etat ? On est tenté de répondre par l'affirmative. Parce que durant cette crise, le chef de l'Etat a montré des qualités exceptionnelles d'homme d'Etat. Pour la paix, il a avalé des pilules, parfois amères. Il a prouvé qu'on peut être issu d'un parti politique et rassembler ses concitoyens au-delà des limites claniques. Aussi a-t-il réussi à fédérer toutes les ethnies, loin des cocons politiques. Qui plus est, depuis qu'il a pris les rênes du pays, le Président de la République a toujours été généreux dans l'effort, consacrant les maigres ressources de l'Etat au développement, parcourant villes et villages pour s'imprégner du quotidien des Ivoiriens, apportant la compassion de l'Etat là où le malheur frappe. Resté égal à lui-même vis-à-vis de l'argent, contrairement à certains de ses collaborateurs, Laurent Gbagbo continue, en dépit des effets pervers de la crise, d'être porté en estime par de nombreux Ivoiriens qui assurent lui renouveler leur confiance. Mais la politique est ce qu'elle est, avec ses aléas. Si bien que celui qui veut aller loin, ménage sa monture. Avec l'air des élections qui flotte sur la Côte d'Ivoire, tout le monde se pose la question de savoir quand le Président Laurent Gbagbo va-t-il nommer son Directeur de campagne. La question se pose avec acuité d'autant plus que ses plus sérieux concurrents, Bédié et Alassane, ont déjà sacrifié à ce rituel et ont investi le terrain. Même si les journaux se délectent du sujet, le chef de l'Etat, lui, affiche un calme olympien. Non pas parce que le débat n'est pas d'actualité, mais simplement parce que le plus important, pour lui, c'est d'éteindre définitivement tous les foyers résiduels de tensions nées de la crise militaro-politique. Récemment, de Man à Odienné, en passant par Touba, il n'avait qu'un seul message : " je suis venu vous apporter la paix, je suis venu vous apporter la République ". En d'autres mots, Laurent Gbagbo s'attelle, en ce moment, à recoudre le tissu social mis à mal par 7 ans de crise. Et c'est seulement après que les armes lourdes ou légères auront regagné définitivement les râteliers que le Président de la République se prononcera sur sa candidature. Et au-delà, sur le nom de son Directeur de campagne. Mais nul doute que celui qui aura la lourde tâche de conduire la campagne de l'Historien doit être un homme à équidistance des courants de pensée, des clans, des partis politiques. En clair, un homme en qui tout le monde, y compris ceux qui n'appartiennent pas à la famille politique du chef de l'Etat, se reconnaisse. Le prototype d'homme brillant, intègre, franc dans le parler. La Côte d'Ivoire en regorge. Wait and see !
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
Laurent Gbagbo va-t-il se succéder à lui-même à la tête de l'Etat ? On est tenté de répondre par l'affirmative. Parce que durant cette crise, le chef de l'Etat a montré des qualités exceptionnelles d'homme d'Etat. Pour la paix, il a avalé des pilules, parfois amères. Il a prouvé qu'on peut être issu d'un parti politique et rassembler ses concitoyens au-delà des limites claniques. Aussi a-t-il réussi à fédérer toutes les ethnies, loin des cocons politiques. Qui plus est, depuis qu'il a pris les rênes du pays, le Président de la République a toujours été généreux dans l'effort, consacrant les maigres ressources de l'Etat au développement, parcourant villes et villages pour s'imprégner du quotidien des Ivoiriens, apportant la compassion de l'Etat là où le malheur frappe. Resté égal à lui-même vis-à-vis de l'argent, contrairement à certains de ses collaborateurs, Laurent Gbagbo continue, en dépit des effets pervers de la crise, d'être porté en estime par de nombreux Ivoiriens qui assurent lui renouveler leur confiance. Mais la politique est ce qu'elle est, avec ses aléas. Si bien que celui qui veut aller loin, ménage sa monture. Avec l'air des élections qui flotte sur la Côte d'Ivoire, tout le monde se pose la question de savoir quand le Président Laurent Gbagbo va-t-il nommer son Directeur de campagne. La question se pose avec acuité d'autant plus que ses plus sérieux concurrents, Bédié et Alassane, ont déjà sacrifié à ce rituel et ont investi le terrain. Même si les journaux se délectent du sujet, le chef de l'Etat, lui, affiche un calme olympien. Non pas parce que le débat n'est pas d'actualité, mais simplement parce que le plus important, pour lui, c'est d'éteindre définitivement tous les foyers résiduels de tensions nées de la crise militaro-politique. Récemment, de Man à Odienné, en passant par Touba, il n'avait qu'un seul message : " je suis venu vous apporter la paix, je suis venu vous apporter la République ". En d'autres mots, Laurent Gbagbo s'attelle, en ce moment, à recoudre le tissu social mis à mal par 7 ans de crise. Et c'est seulement après que les armes lourdes ou légères auront regagné définitivement les râteliers que le Président de la République se prononcera sur sa candidature. Et au-delà, sur le nom de son Directeur de campagne. Mais nul doute que celui qui aura la lourde tâche de conduire la campagne de l'Historien doit être un homme à équidistance des courants de pensée, des clans, des partis politiques. En clair, un homme en qui tout le monde, y compris ceux qui n'appartiennent pas à la famille politique du chef de l'Etat, se reconnaisse. Le prototype d'homme brillant, intègre, franc dans le parler. La Côte d'Ivoire en regorge. Wait and see !
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr