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Politique Publié le mercredi 22 juillet 2009 | CEI

Conférence de Presse de la CEI : Les réponses du Président de la CEI Robert Beugré Mambé, à la presse

M. le président, combien de centres de coordination y'a-t-il ? Est-ce que le traitement des données a commencé dans tous ces centres ?

Nous avons, sur toute l'étendue du territoire national, hors Abidjan, 68 centres de coordination. Nous avons à Abidjan un site central et le site réservé au traitement des données des Ivoiriens de l'étranger. Quand on met tout ensemble, cela fait 70 centres que nous avons pour réaliser l'opération de traitement en vue d'avoir les listes électorales et les listes qui vont contribuer à donner les cartes d'identité.



A ce jour, tous les centres ne sont pas fonctionnels. Comment justifiez-vous cela ? Quand est-ce que tous les centres seront prêts pour le traitement des données ?

A la date d'aujourd'hui, beaucoup de centres sont déjà en activité. Il y en a pour lesquels nous avons des petits réglages à faire du point de vue du circuit informatique. Parce que les bâtiments que nous avons pris en location ont un certain âge, les matériels installés pour faire le traitement sont tellement sensibles qu'au cas par cas, nous apportons en une demi-journée, les solutions adéquates pour redresser le circuit électrique. Du point de vue génie civil, du point de vue de l'aménagement macroscopique, tout est en place. C'est dans le détail du circuit électrique que pour quelques centres seulement, nous sommes obligés de faire quelques adéquations électriques. Dans tous les cas de figure, d'ici la fin de la semaine en principe, tous les centres seront complètement opérationnels. Ce qu'il faut noter, c'est que l'utilisation de matériel de haute gamme pour faire ce travail impose que l'alimentation en électricité soit régulière, constante et ne vienne pas gêner la fluctuation néfaste à l'utilisation de ce matériel. Par conséquent, nous sommes très regardant sur ces détails. Et tout ce que nous pouvons faire pour que la qualité du circuit électrique soit préservée, nous le faisons. D'ailleurs, bien qu'il y ait l'alimentation électrique par la Cie , nous sommes obligés de mettre en place des groupes électrogènes. Sur les 70 centres, il y a 39 pour lesquels on est obligé de mettre des groupes électrogènes. L'Onuci a bien voulu nous donner 9 groupes électrogènes de 15 Kva. Le reste, le gouvernement et la Sagem se sont accordés pour qu'on les installe. Pour simplement uniformiser ou rendre régulière l'alimentation électrique de ces centres pour ne pas qu'on soit gêné dans la qualité du traitement informatique.



Quel pourrait être l'impact sur le chronogramme ?

L'impact sera minime parce que les centres ont été configurés pour traiter le nombre d'enrôlés. Les systèmes de traitement mis en application permettent d'aller très vite. D'ici le 25 août au plus tard, nous aurons terminé tous les traitements Abis, Avis, tous les croisements possibles.



M. le président, vous avez confirmé que le système Abis est en place. Mais des sources soutiennent le contraire. Qu'en est-il ?

Sur le système Abis, l'Ins a l'habitude de ce travail. Le système Abis de l'Ins a été installé depuis 2007. Ils ont déjà fait des textes grandeur nature. Avec l'avènement de ce nouveau mode d'enrôlement, ils ont adapté le système aux exigences de ce nouveau système. L'Ins a mis tout en œuvre pour que ce système soit opérationnel dès cette période. Le directeur général de l'Ins a donné l'assurance que le système était opérationnel au cours d'une émission.



Pourquoi n'organisez-vous pas une séance de démonstration par souci de transparence ?

Cela se fait en interne. Ça s'appelle recéter le système. Les techniciens de l'Oni, de la Cnsi , de la Sagem , la primature, de l'Onuci qui nous assistent régulièrement, travaillent pour que le système soit recété. C'est ce que nous avons fait pour les systèmes Abis et Avis.



Le panier de financement, selon les informations en notre possession, n'est pas prêt parce que le gouvernement n'a pas joué sa partition. Avez-vous des garanties du gouvernement dans ce sens ?

Le panier de fonds est par définition la somme des contributions qui viennent des pays amis. La Côte d'Ivoire ne contribue donc pas au panier de fonds. Cette question m'amène à vous expliquer le mécanisme de budget pour ces opérations. Le budget du processus électoral comprend plusieurs vecteurs. Le premier, c'est le budget de l'identification et de recensement électoral. Ce budget est assuré exclusivement par l'Etat de Côte d'Ivoire. La Sagem a son budget, l'Ins a son budget, la Cnsi le sien, l'Oni le sien, la Cei a son budget exclusivement payé par l'Etat de Côte d'Ivoire. Donc quand nous disons qu'en matière d'enrôlement, il y a des difficultés, c'est vers l'Etat de Côte d'Ivoire que nous nous tournons. Deuxièmement, le budget du processus électoral est alimenté par deux entités, le panier de fonds et l'Etat de Côte d'Ivoire. S'agissant du panier de fonds, les bailleurs de fonds ont mis en place les montants qu'ils avaient indiqué au départ à l'Etat de Côte d'Ivoire. Ils ont même dépassé légèrement. De 21 milliards, on est passé à 23 milliards. Tout cet argent existe, il est palpable dans les banques. Cet argent nous a permis d'acheter à ce jour 25000 urnes, 25000 kits de bureaux de vote, 50.000 isoloirs, près de 400 ordinateurs, 400 fax et tous le matériel qui accompagne l'installation des ordinateurs. C'est-à-dire si demain, on est prêt pour aller aux élections, on sort les urnes et on y va. Donc ce matériel existe. Pour le stocker, nous avons fait des missions de prospection. Il fallait trouver des endroits adaptés du point de vue sécuritaire, spatial et de l'aménagement des super structures. On a fait des missions avec l'aide de l'Onuci, le Pnud, la Cei et ses collaborateurs. On a visité Abidjan et Yamoussoukro et ensemble, nous avons identifié deux grands magasins pour stocker le matériel. De sorte qu'une fois positionnés, on puisse les utiliser en temps opportun. On a plusieurs sites. En ce qui concerne le deuxième volet du panier de fonds, c'est la contribution de l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Etat apporte sa contribution au fur et à mesure de ses moyens. Mais pour ce qui concerne déjà l'identification, l'Etat a fait beaucoup d'effort. Pour ce qui concerne le processus électoral, comme nous allons entrer dans une phase très opérationnelle, lors du Cpc à Ouagadougou, le ministère des Finances en accord avec le Premier ministre et le chef de l'Etat s'est engagé à la date précise, de mettre à la disposition de la Cei , la somme de 5 milliards pour que nous puissions faire face aux obligations qui sont les nôtres. En ce qui concerne le paiement, je dois dire que le début de l'opération a été très difficile. Parce qu'en ce moment, le ministre des Finances était sur les chantiers du Ppte. Je vous assure qu'on n'avait pas les moyens au démarrage. On a eu des problèmes avec des agents. Mais vous avez remarqué que dès le 07 janvier 2009, tout est rentré dans l'ordre. Les agents sont payés régulièrement. Mais pour payer, nous suivons des procédures. Il faut qu'on s'assure qu'ils ont effectivement travaillé dans tel centre d'enrôlement pendant tel nombre de jours. Quelque fois, nous sommes obligés de fédérer les résultats de nos constatations sur le terrain avant de les payer. Il y a donc un décalage entre la date de la fin de l'opération et le début du paiement. Pour ceux qui ne sont pas informés, ils pensent qu'on ne va pas les payer. Et ils ont des sautes d'humeur. Je les comprends, je m'en excuse, mais qu'ils sachent qu'on paye de toutes les façons. Pour l'opération qui s'est achevée le 31 mai, on a payé tout le monde sauf deux régions où on a des cas litigieux à régler rapidement. Pour l'opération de rattrapage qui vient de se dérouler et qui s'est achevé, le 30 juin, je voudrais dire aux agents que l'argent pour les payer est là. C'est l'Union Européenne qui vient à la rescousse de la Côte d'Ivoire. L'union Européenne va payer intégralement. Pour payer, il faut faire sortir l'argent. Pour le faire sortir, il y a des procédures à suivre. Nous sommes obligés de demander que viennent de l'intérieur du pays, la liste des agents, les centres où ils ont travaillé, le nombre de jours durant lesquels ils ont travaillé. Il en sera ainsi pour payer les agents d'enrôlement de la Cei , les agents de l'Oni, les agents de l'Ins et tous nos partenaires avec qui nous avons travaillé. Donc nous leur demandons un peu de patience. Personne ne refusera de les payer si l'argent est là.



Combien de temps faudra-t-il pour le traitement des données ?

Nous avons plusieurs opérations à effectuer sur le terrain. D'abord il y a la comparaison des données biométriques et alphanumériques sur le terrain. Ensuite, il y a la recherche des doublons dans les différents départements. Ensuite, il y a l'impression des rapports quotidiens pour identifier le nombre de personnes enrôlées effectivement, composées de ceux qui ont moins de 18 ans, de ceux qui ont plus de 18 ans. Nous avons en détail identifié les schémas de réalisation sur le terrain. Nous avons donné jusque début Août pour que tout soit fédéré à Abidjan. Et que nous puissions faire les différents traitements au site central. Parce que le traitement est à deux niveaux, un traitement local et un traitement au plan national. Avec ce système, tous ceux qui se sont inscrits deux fois seront démasqués. Ensuite, il peut se faire que deux personnes aient utilisé la même pièce pour se faire enrôler, on va le savoir. Nous allons aussi faire tous les traitements qui concernent les fichiers historiques.



Combien y a-t-il de fichiers historiques ?

Il y en a une douzaine que nous pouvons schématiser, utiliser pour vérifier le statut de tous ceux qui se sont fait enrôler et sortir une liste électorale propre. Mais sachez que toutes ces opérations doivent être finies le 25 Août au plus tard.



Quelle est la capacité de traitement du matériel informatique ?

Tout dépend des régions. Il y a des régions où ça peut aller très vite, mais il y a des régions où on peut mettre du temps.

Tout cela est inscrit dans un mécanisme qui nous permet de finir le 25 Août. Il y a des jours où on fera plus, il y a des jours où on fera moins.



A quand la sensibilisation des populations ?

A la Cei , nous sommes en train de préparer le mécanisme de la sensibilisation de la population qui va se faire selon plusieurs canaux. Un, la télévision nationale, deux, les radios de proximité, trois, l'Onuci Fm, quatre la radio nationale, cinq, les organes de presse, six, les campagnes de proximité, sept, les fascicules de sensibilisations et huit, les régions d'information et de sensibilisation que nous allons avoir par région ou par département. Nous allons travailler avec les chefs traditionnels, les Ong, avec la presse, tous les organes de régulation et d'auto régulation de la presse pour qu'ils nous aident à sensibiliser la population. La sensibilisation va porter sur au moins trois éléments. Le premier, c'est la compréhension du mécanisme du contentieux électoral. Il faut bien comprendre pour ne pas se tromper. Deuxième élément, la gestion du mécanisme de participation au scrutin, comment voter. On aura des bulletins uniques, il faut donc réapprendre aux Ivoiriens comment voter. Troisièmement, dans quel esprit nous devons aller aux élections. La Côte d'Ivoire sort d'une crise. Elle a besoin que ses fils et filles se rassemblent pour contribuer à son développement. Il faut que nous allions aux élections l'esprit apaisé, dans un esprit fraternel, de cohésion nationale.



En quoi va consister le traitement informatique des données ? Comment allez-vous différencier le vrai du faux si deux individus utilisent la même pièce pour se faire enrôler ?

Les traitements informatiques comprennent plusieurs types d'opérations. Un, le rapprochement des données alphanumériques et biométriques. Il s'agit de rapprocher les noms, prénoms, date et lieu de naissance, taille, nom des parents. On va les rapprocher des données biométriques, c'est-à-dire la photo et les doigts. Le deuxième type, ce sont les statistiques d'enrôlement. Quels sont ceux qui ont moins de 18 ans au 31 mars 2009, quels sont ceux qui ont plus de 18 ans, quelles sont les femmes, quels sont les hommes, quels sont les ressortissants hors Cedeao qui se sont fait enrôler ? Dans chaque centre de coordination, ces éléments vont apparaitre.

Troisièmement, on va rechercher les doublons qui peuvent comprendre plusieurs éléments.

Quatrièmement, nous allons faire le matching. Pour trouver les doublons, il y a une opération qu'on appelle le matching. C'est-à-dire on prend un individu qu'on compare avec tous ceux qui ont été enrôlés à Abidjan. Le nom, prénoms, la photo, les doigts, la mère, le père. Le matching est composé de deux éléments. Le matching alphanumérique et le mathing pour les données biométriques. Ensuite, nous allons faire des rapprochements.



M. le président, plusieurs personnes n'ont pu se faire enrôler pour diverses raisons. Conséquence, de nombreux Ivoiriens ne pourront pas prendre part aux élections. Ne pourrait-on pas trouver la formule pour permettre à ces derniers d'avoir, ne serait-ce que leur Carte nationale d'identité ?

Je voudrais respectivement saluer tous ceux que nous n'avons pas pu enrôler. Ce n'était pas de notre faute. Je peux même dire que dans la réalité, on n'a pas été de mauvaise volonté. Quand on a commencé à Abidjan, beaucoup ne croyaient pas qu'il allait avoir lieu. Mais on a commencé. Les premiers jours, des Ivoiriens se levaient à 2 heures du matin pour se mettre dans les rangs. Ils ont fait ça pendant une semaine et puis après, la moyenne est tombée. Nos agents se croisaient les bras du matin au soir. Une semaine avant la fin de l'enrôlement, on a vu que les gens commençaient à revenir. On a donné une deuxième chance. On a fait la même remarque. On a donné une troisième chance, puis une quatrième chance. On a fait le maximum pour aider les Ivoiriens à s'inscrire. Il y en a qui attendent toujours le dernier jour. Nous avons accordé quatre prorogations, mais ça coûte cher, extrêmement cher. On a accepté de faire des prorogations en accord avec le Chef de l'Etat et le Premier ministre dans l'intérêt de nos frères et sœurs Ivoiriens. L'opération de reconstitution des registres devrait, au départ, s'achever en 2008. Pour des contraintes indépendantes de la volonté des uns et des autres, elle devrait s'achever début 2009, ensuite en mi 2009. Finalement, c'est maintenant qu'elle vient de s'achever. Si on a prorogé, c'est pour leur permettre de rejoindre les autres dans ce processus. Nous avons pris conscience qu'il fallait donner la chance à tout le monde. Mais nous avions à résoudre aussi d'autres choses. La date du 29 novembre était déjà connue. Si on fait les prorogations sans fin, on va dépasser le 29 novembre. Quand c'est ainsi, les gens disent que nous ne voulons pas aller aux élections. Conformément au consensus arrêté par les partis politiques, il fallait donner la chance pour respecter le 29 novembre.

Ensuite, cette opération coûte cher parce qu'on a pris des garanties techniques énormes pour rassurer tous les partenaires. La date de fin d'enrôlement en outre a été consensuellement arrêtée par le Cpc pour le 30 juin. Au regard de tout cela, on s'excuse auprès de ceux qui n'ont pu se faire enrôler. Mais l'opération qui consiste à faire l'identification pour donner les cartes nationales d'identité sera conduite et permettra aux Ivoiriens d'avoir leur carte nationale d'identité.



M. le président, la semaine dernière, le porte-parole de la Cei a déclaré dans un organe de presse que la Cei n'apprécie pas la démarche du Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu. En clair, y a-t-il quelque chose que la Cei reproche à M. Choi ?

Je vais vous donner des faits et vous demander de conclure vous-même. Premièrement, l'Onuci et la Cei travaillent au quotidien ensemble. Je vous donne quelques exemples : quand nous devons organiser par exemple des séminaires, la préparation des documents du séminaire, la préparation de l'architecture et de tout ce qui peut contribuer à organiser le séminaire de façon raisonnable, nous exécutons toutes les tâches afférentes avec le concours de l'Onuci qui s'est mise à notre disposition. Deuxièmement, si je décide de réunir les journalistes pour leur parler des contentieux électoraux (ce qui se fera d'ailleurs), c'est le panier de fonds qui va financer. Mais qui dit panier de fonds dit les Nations Unies. Puisque le panier de fonds est géré par le Pnud qui est un organisme des Nations Unies. Troisièmement, nous avions d'énormes problèmes de véhicules au début de l'enrôlement. Nous étions en plein dans le Ppte. Le ministère des Finances ne pouvait pas donner l'argent à tout vent pour toute cette opération. J'ai été voir M. Choi avec l'accord de mes amis. M. Seck, de la Commission électorale de l'Onuci et lui ont convaincu l'Onuci qui a mis à la disposition de la Cei plus de 200 véhicules avec du carburant et des chauffeurs. Quatrièment, nous avions, un problème à Koun Fao. Le site sur lequel devrait se dérouler l'enrôlement n'était pas pourvu en électricité. Et c'est encore l'Onuci qui nous a donné un groupe électrogène. Quatrièmement, dans la région de Soubré et de Sassandra, à un moment donné, nos agents de l'Ins avaient des problèmes de groupe électrogène. J'en ai parlé avec mon ami Seck, et ils nous ont aidé avec des groupes électrogènes de l'Onuci. Sixièment, pour les centres de coordination dont nous venons de parler, il s'est avéré nécessaire que nous ayons une aide pour que ce soit le moins cher possible pour l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Onuci nous a donné 8 groupes électrogènes pour les 8 plus grands centres de coordination. Nous travaillons donc en bonne intelligence avec l'Onuci. Nous avons reçu ici à la Cei 2 ou 3 grandes missions de l'Onu venues de New York pour évaluer notre collaboration. Nous avons compris que la cohésion, la solidarité et le travail en commun étaient la solution. C'est ce qui pouvait nous aider à aller devant et permettre entre autres de bien comprendre tout ce qui se passe en Côte d'Ivoire. C'est donc une complémentarité exemplaire que nous devons améliorer tous les jours. Comprenez qu'il peut, de temps en temps, avoir des incompréhensions entre la langue et la dent, pensez qu'ils ne vont plus cohabiter. Notre complémentarité est une complémentarité de paix, de nécessité et une complémentarité exigée par la sortie de crise. Aidez-nous à ce que la complémentarité aide la Côte d'Ivoire à faire de très bonnes élections. M. Choi et moi, nous nous entendons assez bien et nous nous entendrons davantage au fur et à mesure que les choses avanceront. Le soleil nouveau qui s'élève doit briller sur nous tous. Faisons en sorte que le soleil brille de la plus belle lumière sur notre pays.


M. N'Gouan Patrick, président de la Convention nationale de la société civile, dit qu'il a des propositions par rapport au chronogramme. Je voudrais savoir si, celui que vous allez publier ce soir ou demain tient compte de cette proposition qui est fondamentalement basée sur le code électoral ?

Nous n'avons pas la science infuse. Mais nous avons au moins le mérite d'être au quotidien. La meilleure façon de faire c'est donc de se rapprocher de nous pour que nous conjuguions ensemble nos énergies, dans une perspective de cohésion et d'animation de la sortie de crise. Je vous ai dit que nous allons utiliser la société civile qui s'est déjà structurée pour sensibiliser. La proposition de M. N'Gouan est bonne. Et je vais vous rappeler tout simplement que nous avons pris en compte tous ces ingrédients. Et qu'avec nos amis de l'Onuci, le Pnud, le Représentant du Facilitateur, nous intégrons les meilleures expériences pour sortir la Côte d' Ivoire de la crise. Merci à tous ceux qui vont nous faire des propositions dans un esprit de collaboration quelque fois confidentielle et quelque fois apparente.
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